Bonjour, voilà tout est dans la question
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Bonjour, voilà tout est dans la question
Bonjour maxwellien,
Qu'entends-tu par "dater" ? Si il s'agit de savoir de quand la lumière a quitté l'astre en question, il suffit de connaitre sa distance.
Cordialement.
Salut,
Pour la distance, pour une étoile proche (quelques centaines d'A) on peut utiliser la parallaxe.
Pour les étoiles plus lointaines, si ce sont des Céphéides on peut les dater en mesurant leur période d'oscillation (cela donne leur magnitude absolue et connaissant la magnitude relative, observée, on en déduit la distance).
Pour des étoiles d'autres galaxies (quand on peut voir les étoiles individuellement) il suffit de connaitre la distance de la galaxie (par ses Céphéides par exemple).
Pour des étoiles "banales" dans NOTRE galaxie mais trop éloignée pour la parallaxe, je ne sais pas trop comment on fait (je sais juste que c'est très difficile car la forme de notre Galaxie n'a même pas été évidente à déterminer, j'ai même vu qu'on n'est pas tout à fait sûr qu'elle soit spirale, elle est probablement spirale barrée).
Plus d'info peut-être d'un spécialiste s'il en passe un.
Pour l'âge de l'étoile, là, on a des modèles et des études statistiques sur des millions d'étoiles (dont un cas très important : notre Soleil). On travaille par comparaison.
Ca reste parfois un peu imprécis, notamment lorsque l'étoile est dans la séquence principale : elle change fort peu parfois pendant plusieurs milliards d'années.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
La parallaxe c'est quand on utilise Thalès avec le diamètre apparent?
C'est bien de la trigo, mais c'est pas Thalès juste la définition d'un angle : le ratio entre le l'arc intercepté et le rayon. Si veut être plus exact, c'est la tangente de cet angle mais pour les petits angles, ce qui est toujours le cas pour des parallaxes astronomiques (<1 seconde d'angle), c'est si proche qu'on ne fait pas la différence.
Parcours Etranges
Bonjour,
Voici un petit document bien fait et facile d'accès qui explique les différentes méthodes de mesure des distances.
ici
Cordialement.
Bonjour,
pour rajouter un détail supplémentaire à ce que dit Deedee81 et le document de pun1sher.
Pour les chandelles standards, ou l'on compare la luminosité absolue (intrinsèque) "et connue" à celle qui est observée (apparente) :
il y a les céphéides (citée plus haut par Deedee81) : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9ph%C3%A9ide
Mais il y a également les supernova de type Ia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Naine_b...ova_de_type_Ia
et aussi les étoiles variable de type RR Lyrae : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variable_de_type_RR_Lyrae
il n'y a pas de calcul pour dater la lumière d'un astre, on calacule sa distance et elle est donné directement en année lumière.
Une étoile à 10 al., est distante de 10 al et on la vois telle qu'elle était il y a 10 ans.
Dernière modification par PPathfindeRR ; 11/02/2014 à 18h47.
« Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.
Salut,
Ce que je me demande c'est comment on fait pour calculer/mesurer la distance d'une étoile située disons à 20000 AL dans notre galaxie. Dans ce cas la parallaxe est inutilisable et évidemment les autres non plus si elle n'est pas elle-même une chandelle standard. Il existe je suppose des méthodes. Mais je ne les connais pas.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Inutilisable a partir de deux repères terrestres, mais si on refait la mesure 6 mois après, la base du triangle fait alors 300 millions de kilomètre (2UA), pas mal pour faire une parallaxe non ?Salut,
Ce que je me demande c'est comment on fait pour calculer/mesurer la distance d'une étoile située disons à 20000 AL dans notre galaxie. Dans ce cas la parallaxe est inutilisable et évidemment les autres non plus si elle n'est pas elle-même une chandelle standard. Il existe je suppose des méthodes. Mais je ne les connais pas.
Pour ne pas dire de bêtises,
on compare la magnitude apparente et la magnitude absolue de l'astre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnitude_absolue
il faut connaître également le type spectral de l'astre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diagram...sprung-Russell
Cordialement,
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
C'est suffisant pour mesurer un objet à 20000 AL ?
(déjà qu'à 4L ça ne fait qu'une seconde d'arc !!!!)
Ce n'en est pas Je pensais à un truc comme ça, mais je trouve que c'est fort imprécis. Enfin, les astrophysiciens vont peut-être me démentir.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bah je pensais exactement à la même chose car je ne vois pas comment on peut faire autrement.Pour ne pas dire de bêtises,
on compare la magnitude apparente et la magnitude absolue de l'astre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnitude_absolue
il faut connaître également le type spectral de l'astre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diagram...sprung-Russell
Cordialement,
Zefram
mais je me pose une question quand même :
S'il on connais exactement le type d'étoile, on doit pouvoir déterminer sa luminosité intrinsèque.
Mais comment fait on pour connaitre le type de l'étoile ?
Pour son stade d'évolution, on peux le connaitre si on analyse son spectre, disons que s'il n'y a que principalement des raies correspondant à l'hydrogène, on sait que l'étoile est plutôt jeune... ou si elle possède d'importante raie d'oxygène, on sait que... et etc...
mais le truc que je ne comprend pas c'est ça :
Un nuage d'hydrogène s’effondre, se comprime, les réactions thermonucléaires commencent et se forme une étoile.
La quantité d'hydrogène initiale jouera t-elle un rôle concernant le diamètre final de l'étoile, et également pour sa luminosité intrinsèque ?
Une petite ou une grosse étoile jeune (composée essentiellement d'hydrogène à ces débuts), donnerait normalement le même spectre, je veux dire les mêmes raie spectrale ?
Mais par contre sa taille peut être variable selon la quantité de gaz initial, sa luminosité intrinsèque devrait l'être aussi alors ?
Comment peut-on être certain de sa luminosité intrinsèque ?
C'est pas clair ! soit j'ai rien compris, soit quelque chose m'échappe !
Dernière modification par PPathfindeRR ; 12/02/2014 à 17h30.
« Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.
Re-
Bon après ...
Lorsque le cœur du nuage d'hydrogène atteint une certaine densité, que les rections thermonucléaire commencent, le surplus en périphérie est probablement soufflé je pense !
on se retrouve avec une étoile qui possèdera un certain diamètre...
mais ça doit rester plutôt imprécis, non ?
selon la vitesse dont le nuage s’effondre ?
Dernière modification par PPathfindeRR ; 12/02/2014 à 17h39.
« Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.
C'est à ça que sert le diagramme HR. On fait ce qu'on nomme improprement (puisque ça n'a rien de trigo) un parallaxe spectroscopique. Le spectre de l'étoile te donne sa position sur le diagramme et bim, tu obtiens en lecture directe sa luminosité absolue, et par comparaison avec la luminosité apparente tu as le module de distance.Salut,
Ce que je me demande c'est comment on fait pour calculer/mesurer la distance d'une étoile située disons à 20000 AL dans notre galaxie. Dans ce cas la parallaxe est inutilisable et évidemment les autres non plus si elle n'est pas elle-même une chandelle standard. Il existe je suppose des méthodes. Mais je ne les connais pas.
Parcours Etranges
Tout ça c'est avec son spectre grâce à l'analyse spectrale, oui. Oh Be A Fine Girl Kiss Me, tu dois connaitre ?Bah je pensais exactement à la même chose car je ne vois pas comment on peut faire autrement.
mais je me pose une question quand même :
S'il on connais exactement le type d'étoile, on doit pouvoir déterminer sa luminosité intrinsèque.
Mais comment fait on pour connaitre le type de l'étoile ? Pour son stade d'évolution, on peux le connaitre si on analyse son spectre, disons que s'il n'y a que principalement des raies correspondant à l'hydrogène, on sait que l'étoile est plutôt jeune... ou si elle possède d'importante raie d'oxygène, on sait que... et etc...
Ca recoupe à la fois son lambda max et les raies spectrales qu'on y trouve. En gros les étoiles chaude ont peu de raie, mais très forte et large et surtout H et He et les étoiles plus froide de très nombreuses avec des espèces métallique très visibles.
Le nuage a une métallicité initiale hérité des génération précédente qu'il gardera sur toute la séquence principale et même en faible proportion ces "métaux" impriment leur marque sur le spectre, d'autant plus que la température de surface de l'étoile est faible. C'est assez compliqué en fait le cheminement qui fait passer de la composition chimique au spectre, car cela dépend à la fois de la concentration de l'élément et de condition de température et de densité de la photosphère-chromosphère et couronne qui gouvernent le degré d'ionisation de l'élément (équation de Saha).mais le truc que je ne comprend pas c'est ça :
Un nuage d'hydrogène s’effondre, se comprime, les réactions thermonucléaires commencent et se forme une étoile.
La quantité d'hydrogène initiale jouera t-elle un rôle concernant le diamètre final de l'étoile, et également pour sa luminosité intrinsèque ?
Une petite ou une grosse étoile jeune (composée essentiellement d'hydrogène à ces débuts), donnerait normalement le même spectre, je veux dire les mêmes raie spectrale ?
a+
Parcours Etranges
Salut,
Je l'avais lu il n'y a pas si longtemps mais, je ne sais pas trop pourquoi, je m'étais mis en tête que c'était totalement imprécis. Alors que la séquence principale est tout de même assez bien délimitée.C'est à ça que sert le diagramme HR. On fait ce qu'on nomme improprement (puisque ça n'a rien de trigo) un parallaxe spectroscopique. Le spectre de l'étoile te donne sa position sur le diagramme et bim, tu obtiens en lecture directe sa luminosité absolue, et par comparaison avec la luminosité apparente tu as le module de distance.
(encore un coup des rayons cosmiques, c'est déjà eux qui provoquent tous les bugs informatiques.... si si... non, non, ce n'est pas une excuse grossière Non, je plaisante, évidemment)
Merci Gilga,
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)