Bonjour, tout d'abord un constat : comment mesure-t-on l'Univers visible ? Je crois (sans me tromper ?) qu'on mesure le rayonnement électromagnétique des objets parcourant l'Univers visible dans la très grande majorité des cas (les neutrinos et autres ondes gravitationnelles, etc ... je n'en ai pas besoin pour le raisonnement) par spectrométrie, spectroscopie, etc ... et dans le temps propre du labo. On a donc plusieurs mesures sur cette échelle de temps propre de spectres électromagnétiques. Si je ne me trompe pas, on a des mesures d'angles solides (stéradian) par unité de temps, ainsi que la distance approximative de l'astre (ou amas d'astres) grâce au spectre d'où l'on déduit la trajectoire.
Voilà, ça m'embête un peu, je ne me focalise que sur l'angle (pas solide pour simplifier) sur des mesures faites depuis l'ère de la Big astronomie (donc récente sur les temps géologiques). Je pense que pour des objets suffisamment lointains l'angle formé sur 2 mesures temporelles (les plus éloignées possibles) reste tout petit. Donc on approxime la trajectoire (circulaire/ellipse) pour l'astre lointain.
Alors je bloque, on a une vitesse angulaire (rad/s) . Une question la vitesse angulaire est-elle relative ? Je pense que oui, (on peut dire que l'astre tourne autour du labo ou que le labo tourne autour de l'astre à la même vitesse angulaire), j'ai par contre du mal avec le fait qu'une vitesse angulaire dont l'angle (infinitésimal) implique forcément une accélération due à l'approximation d'une trajectoire (circulaire/ellipsoïdale). En effet on est plus proche d'un segment/tangente que d'un arc de cercle (ce dernier implique l'accélération). Donc il me paraît impossible de savoir avec une vitesse angulaire trop petite, pour des astres trop lointains, de connaître l'accélération due à sa trajectoire (je parle de l'accélération propre sensée être absolue) qui extrapol(michet) les orbites lointaines aux ellipsoïdes (ce qui n'est peut-être pas le cas compte tenu de la géométrie possible de l'Univers).
D'ailleurs si je généralise (mon pauvre raisonnement) les accélérations calculées pour supputer l'existence de matière noire ou la constante cosmologique (accélération de l'expansion) sont-elles toujours en accords ? Est-ce que parler de rayon de l'Univers visible a seulement un sens ?
S'il vous plait pas taper pas taper ! Merci !
PS : pour moi le référentiel du labo équivaut au référentiel privilégié cosmologique qui donne le top départ (Big Bang) de l'age de l'Univers actuel à 13,8 Gannées.
PS2 : j'ai longtemps hésité avant de poster ce sujet car j'ai des lacunes astronomiques que j'essaie en partie de combler ...
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