Bonjour, on dit que l'univers est infini mais on dit aussi qu'il est en expansion, comment une chose infinie peut encore grandir ?
C'est bizarre.
Ou alors on dit qu'il est infini parce qu'il est très grand mais pas infini et donc c'est un abus de language.
Bonjour,Envoyé par geek99
Et oui ! il y a beaucoup plus grand que « infini » puisque les galaxies s’éloignent les unes des autres.
« Infini » est un terme purement mathématique, qui ne correspond à rien de concret, et qui prouve bien les limites de notre perception humaine.
Le terme « infini » et comme « rien » ou « néant » ou « vide », que des mots qui ne veulent rien dire et dont on n’a aucune définition.
Vision purement personnelle !
Bonjour,
Il est tout à fait possible d'être infini et en expansion. L'expansion ne signifie pas qu'il s'étend à un endroit où il n'était pas avant, il n'y a de toute façon pas de "dehors" à l'univers. C'est donc une mauvaise représentation de s'imaginer qu'infini signifie qu'il couvre tout, et qu'il n'a donc nulle part pour s'étendre. En fait il n'y a que l'Univers, et c'est peut être la partie la plus difficile à appréhender, l'univers ne repose dans rien. On ne sait pas encore avec certitude si l'Univers est infini ou fini, mais voici tout de même comment on peut comprendre ces deux cas :
si l'univers est infini, cela signifie qu'il n'existe pas de limite à la distance qu'il peut y avoir entre deux points dans l'univers. Imagine un chiffre aussi grand que tu veux, on pourra trouver deux points dans l'univers éloigné de cette distance. Si on augmente encore ce chiffre, on trouvera encore deux points éloignés de cette distance, etc ... on pourra toujours trouver deux points éloignés de la distance qu'on veut.
L'expansion n'est pas incompatible avec cette notion : elle signifie que la distance entre deux points augmente avec le temps. Plus le temps s'écoule, plus la distance augmente entre deux points, et ce partout dans l'univers. Cela n'est pas du tout incompatible avec l'infini. Par exemple en mathématique il y a une infinité de nombre pairs. On peut créer l'univers des nombres pairs, qui serait infini. Maintenant on peut créer de l'expansion dans cette univers infini, en rajoutant tous les nombres impairs : il y a maintenant un nombre supplémentaire entre tous les nombres pairs de notre univers infini primordial. Nous avons étendu l'univers des nombres pairs et ils se sont "éloignés" les uns des autres puisqu'il y a maintenant un nombre supplémentaire, un nombre impairs, entre deux nombre pairs.
Si l'univers est fini, cela ne signifie pas qu'il y a un dehors à l'univers : on imagine, s'il est fini, qu'il n'a pas de bord. En fait s'il est fini cela signifie qu'il y a une limite à la distance maximum possible entre deux points dans l'univers. Mais cela ne signifie pas qu'il y a un bout de l'univers. Comme la surface de la Terre par exemple : il y a une distance maximum entre deux points sur la Terre, qui correspond au périmètre de la Terre. Mais si vous partez dans une direction vous n'atteindrez jamais le bord de la surface de la Terre, vous finirez par revenir à votre point de départ. La surface terrestre peut être considéré comme un univers fini sans bord à 2 dimensions. Si l'univers est fini il ressemble probablement à quelque chose du même genre mais en 3 dimensions.
L'univers tel qu'on le connait aujourd'hui n'est pas infini.
Il a une date de naissance, dans les 13.82 milliards d'années, et donc ne peut excéder un diamètre de 28 Mds d'années lumière.
Il ne faut pas confondre le Référentiel dans lequel on décrit l'univers, qui est mathématique donc infini, avec l'univers lui-même, dont aucune forme de matière n'a pu s'éloigner de plus de 14 Mds d'années lumières du point du big-bang.
Ceci suppose :
- qu'il y a bien eu un big bang
- qu'il n'y a pas d'autres bulles univers que nous ayons rencontré
L'univers est en expansion accélérée ! Sa vitesse de dilatation est donc inférieure à celle de la lumière.
A méditer.
Infini a une définition mathématique précise :
A une dimension, si E est infini, si b € E, quel que soit x € R, b+x € E
Quelque chose d'infini ne peut pas avoir d'"expansion", ceci est contraire à cette définition et se démontre par l'absurde.
Rien ne permet d'affirmer que la taille de l'univers est finie ou infinie. Une affirmation aussi péremptoire DOIT être appuyée par des preuves incontestables ; or, ce que tu dis par la suite en est bien loin.
Tu n'as pas lu les fils récents concernant le big-bang, l'expansion, etc ? Tu confonds l'univers dans son ensemble et l'univers visible. Car, si tout l'univers était dans un état de compression extrême, c'est l'univers visible au jour d'aujourd'hui qui occupait le volume d'un point à l'époque (si l'on peut parler de volume pour un point... C'est juste une figure de style pour indiquer une concentration phénoménale).
Erreur issue de la croyance que l'univers entier tenait dans un point, et non juste la portion observable aujourd'hui. C'est le fruit d'une mauvaise vulgarisation généralisée.
Je ne vois pas la lien logique. Si nous sommes effectivement dans une configuration d'univers-bulles, et nous en avons rencontré une, sache que l'onde de choc se propage à travers notre univers à la vitesse de la lumière. A ce titre elle est indétectable : quand on la verra, elle sera déjà sur nous, et nous ne serons plus...
Il n'y a pas de vitesse de dilatation, mais un taux d'expansion. Cette expansion accélérée donne l'impression d'un déplacement à une vitesse supérieure à la lumière, mais ce n'est qu'une impression. Car, il n'y a pas de déplacement, mais une création d'espace entre les ensembles non-liés par la gravitation.
Je dirais plutôt à étudier.
Dernière modification par Andrei2010 ; 01/12/2014 à 21h36.
Pourtant, des dizaines de milliers d'astronomes et astrophysiciens savent que l'univers pourrait être infini et que cela est compatible avec l'expansion. Soit c'est eux qui sont dans l'erreur (ce qui la ficherait mal, vu leur niveau intellectuel et les longues années d'études), soit c'est toi qui te fourvoies (je penche personnellement pour cette dernière hypothèse, que je peux démontrer par la statistique).
Eh, béh, j'ai donc tout faux! lol
D'abord je ne prétends rien, mais je dis ce qui est admis aujourd'hui par la communauté scientifique. Sans prétentions, je me suis intéressé au sujet de près, aux formes de l'univers et aux possibilités d'évolution.
Ce que dit la communauté scientifique n'est pas une preuve absolue, mais à moi seul, je ne me sens pas de remettre les connaissances des astrophysiciens en question.
Dans ce cadre, je ne vois rien à reprendre à ce que j'ai écris.
C'est arrivé à un certain nombre d'entre nous, moi compris. Et encore, je suis loin d'être une référence : un dilettante à peine dégrossi, rien d'autre.
Disons plutôt que tu dis ce que tu as compris aux dires de la communauté scientifique, ce qui n'est pas la même chose. Continue de travailler ta connaissance du sujet, tu progresseras forcément.
Tout à fait d'accord. C'est un indice de "plausibilitude", comme qui dirait.
