Notre univers est-il en expansion au moment où j'écris ce mail ? A quelle vitesse ?
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Notre univers est-il en expansion au moment où j'écris ce mail ? A quelle vitesse ?
Je dirais que l'Horizon de l'Univers observable s'éloigne à la vitesse de la lumière, et que son espace se dilate à la vitesse de Hubble? (~70 km/s/Mpc)
tu confond deux aspects !
Merci geometrodynamics_of_QFT !
Dernière modification par geometrodynamics_of_QFT ; 13/12/2014 à 22h36.
on peut par exemple observer des galaxies qui " d'un point de vue apparent" s'éloigneraient à une vitesse supérieure à c.
hahaha merci pour la rigueur de cette affirmation
Du coup, on voit directement, clairement, et distinctement la différence entre
"l'horizon de l'univers observable s'éloignant à la vitesse c" et
"la vitesse d'éloignement de galaxies "d'un point de vue apparent" "! (en imitant Jamie)
au passage, ce point de vue apparent, il est de genre espace ou de genre temps?
Et merci pour les sources concernant cette affirmation contre-intuitive (vitesse d'éloignement >c et qu'on observe)
Dernière modification par geometrodynamics_of_QFT ; 13/12/2014 à 22h42.
mais sur ce point je vais laisser les plus didactiques que moi : amanuensis, gilgamesh, deedee, et les autres s'exprimer.
je suis fatigué physiquement. ça c'est réel.
question toute bête :
l'univers "observable" c'est 13,7 milliards, ou 45 milliards ?
y'a comme une confusion entre les vitesses et les distances la dedans ! non ?
( je suppose que tu as du entendre parler de l'expansion , non ! )
et de surcroit je ne pense pas qu'une galaxie ait l'énergie de se déplacer plus vite que c.( et même bien en decà )
bonne nuit.
bhoa, l'horizon je me le définis personnellement comme la surface spatiale sur laquelle les galaxies s'éloignent à la vitesse de la lumière dans le repère comobile centré sur la terre, si je veux essayer d'être plus précis.
Et leur vitesse d'éloignement (aujourd'hui) est donnée par la loi de hubble : v=(70km/s/Mpc).distance !
où la distance est R=a(t) Chi, et Chi la coordonnée radiale comobile et a(t) le facteur d'échelle, ou un truc du genre. (k=0)
Dernière modification par geometrodynamics_of_QFT ; 13/12/2014 à 23h40.
bah, il te restes à faire une règle de trois avec les galaxies les plus éloignées !
pour ton histoire de guillemets, franchement, c'est une faute de frappe, ce n'est pas mon style de chercher à déformer les propos d'autrui.
on est déjà ds des discussions rendues parfois difficiles par la(les) formulations différentes du langage écrit, alors, je ne vais pas rajouter à la complexité fréquente de compréhension.
La distance R dont je parle est différente de la distance de luminosité calculée pour déterminer la distance de galaxies lointaines.bah, il te restes à faire une règle de trois avec les galaxies les plus éloignées !
pour ton histoire de guillemets, franchement, c'est une faute de frappe, ce n'est pas mon style de chercher à déformer les propos d'autrui.
on est déjà ds des discussions rendues parfois difficiles par la(les) formulations différentes du langage écrit, alors, je ne vais pas rajouter à la complexité fréquente de compréhension.
La règle de 3 n'est donc pas une règle de 3, et fait intervenir la luminosité apparente de l'objet astrophysique considéré...
Cela implique l'intervention du sergent Redshift () et de son régiment de facteurs z grouillants partout.
Dernière modification par geometrodynamics_of_QFT ; 14/12/2014 à 04h39.
alors de quel R parles tu clairement.
il n'y a pas des tonnes de facteurs.
une piqure de rappel :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_observable
bon, tu veux que je prenne ma calculette :
En relativité générale et en cosmologie, le rayon de Hubble (en anglais : Hubble radius) correspond à l'échelle de longueur caractéristique de la portion observable d'un univers en expansion. Autrement dit la taille de l'univers observable est du même ordre de grandeur que le rayon de Hubble.
Le rayon de Hubble est ainsi désigné en l'honneur de l'astronome américain Edwin P. Hubble (1889-1953).
Couramment noté RH, il est défini comme le rapport de la vitesse de la lumière dans le vide, c0, par la constante de Hubble), H0 :
Si l'on exprime comme de coutume la constante de Hubble en kilomètres par seconde et par mégaparsec sous la forme
où h est un nombre sans dimension, aujourd'hui estimé à 0,7, alors le rayon de Hubble vaut
En prenant la valeur de h = 0,7, l'on obtient environ 4,3 gigaparsecs, soit quelque 14 milliards d'années-lumière.
La relation entre la taille de l'univers observable et le rayon de Hubble dépend du modèle cosmologique considéré. Par exemple, dans un scénario de type Big Bang sans constante cosmologique, la taille de l'univers observable est très légèrement inférieure à 2 rayons de Hubble (voir Horizon cosmologique). En présence de constante cosmologique, ce chiffre augmente. Quand le paramètre de densité de la constante cosmologique atteint 0,7 (valeur communément admise pour notre univers), alors la taille de l'univers observable est de l'ordre de 3,2 fois le rayon de Hubble, soit, avec les chiffres précédents, un rayon de 45 milliards d'années lumière. Un tel chiffre est a priori paradoxal : il est surprenant que la taille de l'univers observable soit plus grande que son âge multiplié (entre 13,5 et 14 milliards d'années) par la vitesse de la lumière. Il suffit pourtant de considérer que le chiffre de 45 milliards d'années lumière exprime le fait que les régions les plus lointaines de l'univers observable sont aujourd'hui situées à 45 milliards d'années lumière. Par contre elles étaient considérablement plus proches de nous au moment où elles ont émis la lumière que nous observons aujourd'hui.
il te reste à multuplier cette valeur par 72 km/s/Megaparsec.
et un petit complément :
En mécanique classique ou en relativité restreinte, l'observation d'un décalage vers le rouge s'interprète en termes de déplacement dans l'espace et d'effet Doppler. En relativité générale, une telle interprétation n'est plus suffisante car il n'existe pas de notion d'espace absolu comme en mécanique classique, ou tout au moins présentant une certaine structure rigide comme en relativité restreinte. L'espace de la relativité générale est, dans un certain sens, « élastique », la distance entre les points étant par exemple fonction de la structure du champ gravitationnel dans leur voisinage. Il n'en demeure pas moins que la relativité générale stipule que localement l'espace s'identifie à celui de la relativité restreinte. Si elle était généralisée à grande échelle l'interprétation Doppler pourrait soulever un paradoxe, car elle signifierait que des objets suffisamment éloignés s'éloigneraient à des vitesses supérieures à celle de la lumière et, de ce fait, semble enfreindre les lois de la relativité restreinte. Il n'en est rien car si ces objets se déplacent bien avec une vitesse relative plus grande que celle de la lumière, cela ne permet pas d'échange d'information. Ainsi l'accroissement de la distance mutuelle entre galaxies dû à l'expansion de l'espace n'est pas en conflit avec la relativité restreinte.
La vitesse d'éloignement comobile de l'horizon cosmologique observable doit être de l'ordre de 3 c. Autrement dit, les régions qui nous ont envoyé le CMB tel qu'on l'observe aujourd'hui vont sortir de l'horizon de nos descendants.
La "constante" de Hubble H0 est un taux d'expansion et non une vitesse, ce sont des km/s/Mpc, soit en SI des mètre/seconde/mètre, ou encore des s-1. Ce qui s'exprime bien par le fait que l'inverse de H0 est le temps de Hubble, soit en première approximation l'âge de l'univers. Cette première approximation est même très bonne, dans la mesure où en intégrant H on obtient une valeur très proche de 1/H0 (à 1% près)
Dernière modification par Gilgamesh ; 14/12/2014 à 12h34.
Parcours Etranges
j'oserais compléter ( qu'on me corrige ) en précisant que parallèlement, les photons des étoiles plus proches et "nées" plus tard ne sont pas encore arrivés jusqu'à nous, mais le feront un jour.