Bonjour,
dans la discussion qui suit: Les distances sont exprimées en seconde-lumières s.l et dans les équations apparaissent comme une durée.
L'effet doppler relativiste permet de déterminer, pour une sonde s'approchant à d'un observateur, le rapport entre la durée d'émission de la sonde et la durée de réception au niveau de l'observateur.
Mais pas que :
Soit une sonde lancé par un observateur O et qui s'éloigne de lui en accélérant continuement à g.
à t =t' = 0, la vitesse de la sonde est nulle.
Il existe à Rh = c/g s.l "derrière" (ie dans le sens négatif des x) qui correspond à un horizon des événements : l'horizon de Rindler.
autrement dit, si Q placé à ce niveau tire sur la sonde à t = t' = 0, le faisceau atteindra la sonde en une durée infinie. Q est ce que je vais appelet un observateur de Rindler vis à vis de O' (sous entendu à t=0 )
Au bout d'une durée , la sonde se sera éloigné de et il se sera écoulé dans le référentiel de O la durée . La vitesse de sonde relativement à O sera :
Lorsque le faisceau laser passera le travers de O à T =Rh, O deviendra observateur de Rindler vis à vis de la sonde. Cela veut dire que lorsqu'il tirera à T = Rh, son faisceau atteindra la sonde en une durée infinie.
J'ai donc
Donc
Comme
On a donc
D'où la question : Quel rôle à l'effet doppler relativiste en RR? Quelqu'un aurait des précisions à apporter?
Entre le rôle qu'il joue dans le cas du MRU à V et celui du MRUA à g, j'ai un peu l'impression de sauter du coq à l'âne.
Cordialement,
Zefram
-----