Bonjour,
Autant je comprends l'anisotropie de la lumière cosmique en fréquence, autant son anisotropie en longueur d'onde m'apparaît soudain scandaleuse.
C'est moi ou bien ??
-----
Bonjour,
Autant je comprends l'anisotropie de la lumière cosmique en fréquence, autant son anisotropie en longueur d'onde m'apparaît soudain scandaleuse.
C'est moi ou bien ??
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Vu que fréquence ν et longueur d'onde λ sont reliés par la constante c,
λ = c/ν
je ne saisis pas bien ton étonnement ?
Parcours Etranges
Par abstraction, on ne garde que la longueur d'onde qui a le maximum d'intensité.
Du coup, le fond cosmique ressemble à une tôle ondulée, isotrope pour un observateur cosmologique.
Qu'un dispositif en mouvement par rapport à ce fond ondulé capte alors une anisotropie en fréquence, ok.
Mais rien ne justifie qu'il mesure une anisotropie en longueur d'onde...
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Tu parles de l'analyse du spectre de Fourier des anisotropies du CMB ?
Parcours Etranges
Du dipôle.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Augmentation de fréquence = diminution de la longueur d'onde, les deux descriptions sont duales non ?
Oui... en cinématique einsteiniste.
Mais classiquement la longueur d'onde reste isotrope pour l'observateur en mouvement sur les vagues.
Ce qui me paraît quand même plus sain !
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Définitivement, les deux vont ensemble du fait de l'invariance de c (contraction des longueurs dans le sens du mouvement).
Parcours Etranges
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Parcours Etranges
J'imagine que le "problème" vient d'une comparaison avec le Doppler classique. On peut voir les crêtes et noeuds comme "absolus", et parler d'une distance entre crêtes successives, distance qui serait mesurée par tout observateur de la même manière, en particulier un observateur immobile par rapport à ces crêtes et noeuds. Le Doppler est alors "juste" dû à ce que l'observateur "rencontre les crêtes" plus ou moins vite, d'où un effet sur la fréquence.
Mais là c'est relativiste (en fait le plus "relativiste" possible ). Il n'y a pas de référentiel où on peut voir le champ oscillant comme yant des crêtes et noeuds immobiles, donc pas de "longueur d'onde propre". L'effet de la vitesse ne peut pas s'analyser comme en classique, et le calcul montre qu'il porte à la fois sur la fréquence perçue et sur la longueur d'onde observée. C'est parfaitement cohérent avec l'invariance de la vitesse de la lumière, ou, vu autrement mais c'est la même chose, avec l'additivité relativiste des vitesses.
Par contre voir cela comme un effet de "contraction des distances" est sûrement trompeur (ou faux), car il n'y a pas de "longueur d'onde propre" à contracter ou expanser.
Dernière modification par Amanuensis ; 07/01/2016 à 20h17.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
C'est le postulat d'invariance de la vitesse des photons qui est incohérent avec l'anisotropie dipôlaire.
Chacun voit bien qu'il est beaucoup plus sain de considérer qu'à l'anisotropie en fréquence répond, non pas l'anisotropie en longueur d'onde, mais l'anisotropie en vitesse :
c+v devant versus c-v derrière, avec :
- c la vitesse des photons, mesurée isotrope par les seuls observateurs cosmologiques,
- v la vitesse, relativement aux observateurs cosmologiques, de notre capteur qui mesure une anisotropie dipôlaire en fréquence et en vitesse.
Dernière modification par Nicophil ; 07/01/2016 à 20h43.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Je comprend ton raisonnement mais il est faux. Et ce que j'ai plus de mal à comprendre c'est qu'après tant de messages sur le forum tu en sois encore à remettre en cause l'invariance de c...
On ferme.
Parcours Etranges