Bonjour à toutes et à tous
J'ai bien compris le schéma de principe des détecteurs d'ondes gravitationnelles comme LIGO mais certains détails ne sont pas précisés, du moins dans mes lectures.
Je me réfère à LIGO et en particulier à la section Operation.
Le faisceau laser est divisé en deux et parcourt dans chaque bras 280 allers-retours avant d'être recombiné pour être dirigé sur l'interféromètre. OK.
- Ce qui n'est pas figuré sur les schémas c'est qu'il doit y avoir, je suppose, un miroir au-delà de la lame séparatrice et normal au rayon pour lui faire faire ses allers-retours. Un miroir semi-réfléchissant ?
- Je suppose que les ondes recombinées qui parviennent à l'interféromètre doivent avoir parcouru les mêmes 280 allers-retours et pas 280 pour un bras et un nombre quelconque pour l'autre. Et même, comment s'assure-t-on du nombre de trajets effectués ? Je n'ai trouvé aucune précision sur ce point non plus.
J'ai pensé à des impulsions brèves du laser, d'une durée inférieure à un aller-retour. On a un train d'ondes d'une longueur double de celles des bras. Autrement il y aurait des interférences dans les bras.
On ne mesure alors ce qui parvient à l'interféromètre qu'après le temps nécessaire. Mais cela veut dire que le système doit rester silencieux pendant 279/280 du temps. De l'ordre de 7 ms, sauf erreur.
Ou alors les miroirs de renvoi sont mobiles mais ça parait techniquement difficile.
Bon, on pourrait aussi numéroter les ondes et ensuite ne faire se recombiner que celles qui ont le même numéro. Mais je ne vois pas bien l'implémentation.- Je suppose que la position du miroir du fond d'un des bras, voire des deux, doit pouvoir être ajustée pour s'assurer que les longueurs des deux bras sont telles qu'il y a bien interférence… donc on est à une longueur d'onde près, non ? Car ces longueurs doivent évoluer tout le temps.
- Et justement je n'ai rien vu sur la longueur d'onde du faisceau.
Merci d'avance de vos lumières.
Nico
-----