Bonjour,
J'ai lu un article dans le dernier "Ciel et Espace" qui me chiffonne un peu.
Dans cet article, l'auteur nous dit que, pour Vénus, seuls 10% du rayonnement solaire atteint la surface et que l'atmosphère retient la totalité (100%) du rayonnement réémis. Pour la Terre, les valeurs citées sont respectivement 50% et 90%. La proportion du rayonnement reçu qui reste piégé est donc de 10% x 100% = 10% pour Vénus et de 50% x 90% = 45% pour la terre.
L'énergie solaire totale reçue par une planète est égale à l'énergie reçue par unité de surface que multiplie la surface. Or Vénus et la Terre ayant à peu près le même diamètre, cette surface est approximativement la même pour les deux planètes. L'énergie reçue par unité de surface est inversement proportionnelle au carré de la distance planète-soleil. Etant donné que Vénus se situe à 0,72 UA du soleil, elle reçoit 2 fois plus d'énergie par unité de surface que la Terre.
L'énergie piégée par effet de serre est donc de 10% x 2 = 0,2 pour Vénus ( les unités sont arbitraire car cette valeur sert juste de comparaison entre les deux planètes ) et de 45% x 1 = 0,45 pour la Terre ! L'énergie capturée par la Terre serait donc plus de deux fois celle de Vénus alors que la température y est nettement moindre ! J'ai envoyé un petit mail à "Ciel et Espace" à ce sujet mais pas de réponse.
Comme je ne pense pas qu'il y ait de grosse bourdes dans cette revue, pourriez-vous me dire ce qui cloche dans mon raisonnement?
Merci
-----