Bonjour a tous
Quelqu'un pourrait me dire dans quel superamas se trouve Laniakea ?
Merci
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Bonjour a tous
Quelqu'un pourrait me dire dans quel superamas se trouve Laniakea ?
Merci
Au peu que j'en comprends, Laniakea n'est pas un système lié. On peut penser que c'est la dernière structure descriptible comme amas auquel appartient la Galaxie. Avec une taille d'un demi-milliards d'AL, ce n'est pas loin de l'échelle à laquelle on hypothèse une certaine homogénéité de l'Univers observable.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Salut,
Le super amas c'est le super amas de la Vierge, aussi appelé super amas local.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci
Non, je crois que le super amas de la Vierge (groupe local) est dans Laniakea.
Désolé Deedee, mais tu retardes un peu...
Qu'as-tu fait durant les trois dernières années ?Envoyé par WikipediaLaniakea est le superamas de galaxies englobant le Superamas de la Vierge.
(...)
Sa découverte (...) résultant d'une nouvelle façon de définir les superamas selon les vitesses radiales des galaxies, a été annoncée en septembre 2014
Baaaah, la bourde.
Ce que j'ai fait ? Je pourrai croire que j'ai bu, mais si c'est le cas je suis somnambule.
Pfffff..... le pire c'est que je le savais.
Merci d'avoir rectifié cette ânerie du siècle.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour, la définition ici :https://youtu.be/ThfbMsj8awM
plus de détails : https://www.youtube.com/watch?v=irzHdFnUC60
Dernière modification par azizovsky ; 19/10/2017 à 21h16.
Merci mais je n’ai pas vraiment de réponse à ma question : «*au-delà de Laniakea ?*»
Par ex le groupe IC 342/Maffei, le filament du Sculpteur ou le nuage des Chiens de Chasse ils sont bien en dehors de Laniakea, etc...non ?
Ce sont d’autres groupes...
Comment les appelle-t-on ?
On voit bien sur cette carte que Laniakea n’est quasiment rien par rapport au reste connu...
La superstructure voisine de Laniakea, c'est Perseus-Pisces.
Présentation ici:
Nature video - Laniakea: Our home supercluster
Parcours Etranges
Une des, non? J'imagine qu'il y a des groupes de tout côté, une douzaine ou plus, non?
Dernière modification par Amanuensis ; 21/10/2017 à 13h54.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Tu as sans doute raison, mais pour le coup, on voit bien qu'aujourd'hui, l'identification de ce genre de structure nécessite une analyse dynamique très fine, pour déterminer la "ligne de partage des eaux" entre les superstructures. A coup sûr ça représente un gros travail de collecte et d'analyse. Du coup, je ne suis pas certain qu'il y ait plus de 2 structures qu'on ait pu délimiter de la sorte. Mais je peux me tromper.
Dernière modification par Gilgamesh ; 22/10/2017 à 10h34.
Parcours Etranges
passionnantes vos vidéos Merci. Ces distances inimaginables donnent le vertige. Sommes-nous sûr que l'hypothèse cosmologique de l’homogénéité/isotropie soit encore valable compte tenu de l'immensité de ces structures?
Quoi Dieu n'existerait pas? Mais alors j'aurais payé ma moquette beaucoup trop cher (WA).
On peut en être raisonnablement assuré pour plusieurs raisons. D'une part l'observation du CMB, qui indique que l'univers a commencé très homogène. La seule façon de remettre ça en question serait de postuler une inhomogénéité radiale, dont nous serions le centre, ce qui est quand même exorbitant. Ensuite on dispose maintenant de relevés très fournis de galaxie et de quasars. Le dernier data release du SDSS (DR14), ça représente plus de 200 millions de galaxies répartie sur 35% de la voûte céleste. Et enfin, en partant de l'hypothèse que l'univers était bien homogène et en modélisant les petites inhomogénéités du CMB, en introduisant le pourcentage de matière baryonique, de matière noire et d'énergie sombre dans les proportions mesurée sur le CMB, on reproduit très fidèlement les grandes structures observées.
Le seul truc qui ne marchait pas bien c'était la démographie des galaxies naines, qui devraient être plus nombreuse dans les modèles les plus simples, qui ne modélisent que l'agrégation de la matière noire. Mais les codes les plus récents permettent d'intégrer en grand la physique de la formation stellaire et la propagation des ondes de chocs des supernovae dans le milieu intergalactique est susceptible d'expliquer le faible nombre de galaxies naines observées.
cf. cette conférence (en anglais) Simulating the Universe, One Galaxy at a Time (the Latte Simulation)
Dernière modification par Gilgamesh ; 22/10/2017 à 11h11.
Parcours Etranges
Merci Gilgamesh ça me rassure au moment ou je termine mon cours de cosmologie qui commence par ce postulat.
Quoi Dieu n'existerait pas? Mais alors j'aurais payé ma moquette beaucoup trop cher (WA).
Juste pour la beauté du truc, ci dessous un screen de la conférence pour visualiser le niveau de réalisme auquel on arrive en modélisation (fin mai 2017). On part du CMB pour arriver à l'image du haut (Latte Simulation) avec comparaison avec la Voie Lactée en dessous
Parcours Etranges
Tu veux pas dire qu'à partir du seul CMB on arrive à modéliser la Voie Lactée telle que sur l'image du haut ?! et re ?!
Mais si, mais si. Tu peux regarder à quoi ça ressemble à partir de là, c'est assez bluffant :
https://youtu.be/dbeqrvOyN4Y?t=1699
Parcours Etranges
Ce qu'on obtient c'est une galaxie spirale de la masse et du moment cinétique qui vont bien, vue par la tranche.
Autrement dit, les conditions d'inhomogénéité locale initiales, tant en masse qu'en moment cinétique (et sûrement d'autres paramètres ?) ont été choisies spécifiquement.
Non?
(L'observation actuelle du CMB ne peut pas donner d'information sur l'inhomogénéité particulière dont vient notre Galaxie.)
Dernière modification par Amanuensis ; 22/10/2017 à 15h18.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Il semble pourtant bien que nous soyons proches du centre d'une zone de sous-densité d'un diamètre de 2 milliards d'al, ce qui n'est pas négligeable à l'échelle de l'univers observable.On peut en être raisonnablement assuré pour plusieurs raisons. D'une part l'observation du CMB, qui indique que l'univers a commencé très homogène. La seule façon de remettre ça en question serait de postuler une inhomogénéité radiale, dont nous serions le centre, ce qui est quand même exorbitant.
Envoyé par https://arxiv.org/abs/1304.2884Galaxy counts and recent measurements of the luminosity density in the near-infrared (NIR) have indicated the possibility that the local universe may be under-dense on scales of several hundred megaparsecs. The presence of a large-scale under-density in the local universe could introduce significant biases into the interpretation of cosmological observables, and, in particular, into the inferred effects of dark energy on the expansion rate. Here we measure the K-band luminosity density as a function of redshift to test for such a local under-density. In this effort, we combine photometry from UKIDSS and 2MASS with redshifts from the SDSS, 2DFGRS, 6DFGRS, 2MR, and GAMA surveys. We find that the overall shape of the z=0 rest-frame K-band luminosity function (M* = -22.15 +/- 0.04 and alpha = -1.02 +/- 0.03) appears to be relatively constant as a function of environment and redshift out to z ~0.2. We find a local (z < 0.07) luminosity density that is in good agreement with previous studies. Beyond z ~ 0.07 we detect a rising luminosity density that reaches a value ~1.5 times higher than that measured locally at z>0.1. This suggests that the stellar mass density as a function of redshift follows a similar trend. Assuming that luminous matter traces the underlying dark matter distribution, this implies that the local mass density of the universe may be lower than the global value on a scale and amplitude sufficient to introduce significant biases into the determination of basic cosmological observables, such as the expansion rate. An under-density of roughly this scale and amplitude would be sufficient to resolve the apparent tension between direct measurements of the Hubble constant and those inferred by Planck.Le fait que l'univers observable ait été presque homogène à l'époque où le CMB a été émis implique-t-il qu'il le reste ?Envoyé par GilgameshEnsuite on dispose maintenant de relevés très fournis de galaxie et de quasars. Le dernier data release du SDSS (DR14), ça représente plus de 200 millions de galaxies répartie sur 35% de la voûte céleste. Et enfin, en partant de l'hypothèse que l'univers était bien homogène et en modélisant les petites inhomogénéités du CMB, en introduisant le pourcentage de matière baryonique, de matière noire et d'énergie sombre dans les proportions mesurée sur le CMB, on reproduit très fidèlement les grandes structures observées.
Autrement dit : à quelle échelle peut-on considérer l'univers "actuel" comme homogène ? Plusieurs milliards d'al3 ?