Quelle circonférence maximum une étoile à neutron peut-elle atteindre sans qu'elle ne devienne un trou noir ?
40 km2 ?...
Autre question :
Une étoile à neutron est-elle forcement un pulsar ou bien existe-t-il des étoiles à neutrons qui ne pulsent pas ?
Merci d'avance pour vos lumières !
Je dirais 20 km maxi de rayon, soit une circonférence de 125 kmEnvoyé par Lebleu34
Quelle circonférence maximum une étoile à neutron peut-elle atteindre sans qu'elle ne devienne un trou noir ?
40 km2 ?...
Autre question :
Une étoile à neutron est-elle forcement un pulsar ou bien existe-t-il des étoiles à neutrons qui ne pulsent pas ?
Merci d'avance pour vos lumières !
On ne nomme pulsar que les étoiles à neutrons dont on reçoit un signal radio clignotant, cad les étoiles à neutron qui ont un jet polaire qui balaye la ligne de visée. Mais ça représente presque toutes celles que l'on connait, car en dehors de leur émission radio elles sont plutôt discrètes. Le seul autre moyen de les répérer ça doit être quand elles forment une binaires X, cad qu'en absorbant l'enveloppe de leur compagnon elles s'entourent d'un disque d'accrétion très lumineux dans le spectre X (exemple: GRO J1655-40)
Dernière modification par Gilgamesh ; 20/10/2017 à 20h41.
Parcours Etranges
Merci beaucoup pour ta réponse !
Je me suis légèrement mélangé entre taille et circonférence et je ne sais pas pourquoi je suis parti sur des mètres carrés
ça la fout particulièrement mal ici...
méa flotte, puisque méa coule pas !
En km2 ou mieux km2 étrange façon de mesurer une circonférence !!!
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Est ce que sa température pourrait faire varier cette taille de façon notable ?Je dirais 20 km maxi de rayon, soit une circonférence de 125 km
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir,
il n’y a pas besoin de considérer les effets de la température, la température de Fermi étant (de mémoire) de l’ordre de 10¹² K à comparer avec la température de l’étoile qui est de l’ordre de 10⁸ K, on peut considérer que l’on est à température nulle.
Pour info, on obtient la relation masse-rayon à partir de l’équation de Tolman-Oppenheimer-Volkoff, la difficulté étant de déterminer une équation d’état réaliste entre la pression est la densité de l’étoile. Ces différents choix conduisant à différentes valeurs de masses maximales.
De façon notable, non. Sauf bien sûr dans le cas où l'EN est au bord de l'effondrement en trou noir. Dans ce cas, après une brève période de refroidissement, l'EN s'effondre en passe sous son rayon de Schwarzschild.
Pour une EN non border-line, il se passe l'inverse : le rayon augmente avec la perte d'énergie. Et donc je dois d'abord corriger ma première réponse: le rayon maximal concerne les moins massives des étoiles à neutron (c'est du reste pareil pour les naines blanches).
Ceci corrigé, le rayon résultant du refroidissement résulte simplement de la perte de masse résultant de la perte d'énergie.
Tu pars de M = E/c²
avec
M la masse
E l'énergie
c la vitesse de la lumière
Vu qu'elle se refroidit, E diminue, donc M itou.
Suite à ça tu peux relier le rayon à la masse mais pour ça, il faut une équation d'état et elle est encore loin d'être gravée dans le marbre pour les étoiles à neutrons. La relation masse-rayon dérivée des données astrophysiques affiche encore une incertitudes de 2-sigma. Les courbes ci-dessous représentent un échantillons des relation M/R sur la base des équations d'états proposées par différents auteurs. Ils sont en gros d'accord sur la forme général mais y'a encore pas mal de dispersion.
source : Masses, Radii, and Equation of State of Neutron Stars
Dernière modification par Gilgamesh ; 21/10/2017 à 22h56.
Parcours Etranges
Vu merci.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
