Bonjour,
Les trous noirs sont plutôs difficiles à détecter donc je suppose qu'on ne connait pas le trou noir le plus proche de la terre. Mais on doit bien avoir une fourchette pour sa distance: trop près il engendrerait trop de pertubations gravitationnelles sur le système solaire. Et quel est le trou noir connu le plus proche?
(on pourrait aussi se poser la question avec la plus proche étoilee à neutrons)
Et bien il y a celui au centre de notre galaxie, de plusieurs millions de masses solaire qui se trouve si je me souviens bien à environ 30 kal du Soleil ...
on ne detecte pas un trou noir on en deduit seulement la presence par les perturbations gravitationnelles crees sur les astres peripheriques.
concernant le trou noir le plus proche.......celui du centre galactique je suppose!! sagitarius A 3.7Mmsol a 30000al....du moins c celui dont on a la certitude de l'existence!
cordialement
arf grillé de 3'Envoyé par physastro
Salut
Pour un chti TN de quelques masses solaires, probable qu'au moment de l'explosion, il ait perdu bonne partie de sa masse, les trucs encore en orbite autour qui se retrouvent avec un excès d'énergie cinétique et se font la malle, ce qui le dépouille le malheureux de matière à becqueter qui signalerait sa présence,
alors va trouver ça
Bonjour,
l'idée que vous vous faites d'un trou noir me semble léèrement érronée : un trou noir proche du système solaire n'engendrerai pas forcément « trop de perturbations gravitationnelles », en fait, tout dépend de sa masse...
Si vous remplacez du jour au lendemain le Soleil par un trou noir de même masse, les planètes vont continuer à lui tourner autour sans que cela ne change grand chose (à part qu'il fera noir tout le tempsUn des seuls indices de sa présence sera l'influence qu'il aura sur la lumière provenant des étoiles d'arrière plan.
Pour ce qui est du trou noir le plus proche, dans le cas d'un trou noir supermassif, il s'agit bien évidemment du centre de la Galaxie.
Pour un trou noir stellaire, Cygnus X-1 se trouve à environ 8000 années-lumière de nous, il me semble.
Le nombre de trous noirs et d'étoiles à neutrons estimés dans notre Galaxie se compte (de mémoire) en centaines de millions, soit à la louche quelque chose comme 1000 fois moins que les étoiles. La distance typique entre étoiles proches étant de l'odre de quelques années lumières dans notre voisinage, celle du trou noir le plus proche doit se compter en dizaines d'années lumières, tout comme les étoiles à neutrons. Ceci dit le trou noir du centre galactique est plus facile à observer directement car s'il est 1000 fois plus loin il est aussi un million de fois plus gros qu'un simple trou noir stellaire.
On ne parlait pas un moment donné de choc entre des particules cosmique très energetique et l'atmosphére engendrant des energies de l'ordre de grandeur de la création d'un mini trou noir ?
Peut être que le trou noir le plus proche est a quelque km au dessus de notre tête ?
Je suis entièrement d'accord avec toi, stanlekub. Je voulais dire que s'il y en avait un par exemple à 1 al, il modifirait les trajectoires des planètes et on pourrait le detecter ainsi. Je suis d'accord que ces modifications de trajectoires qu'elles soient dues à une étoile ou à un trou noir seraient les même si les deux objets ont la même masse. Je me disais qu'en étudiant les trajectoires des étoiles proches, on pourrait rechercher une anomalie (par exemples etudier leur accélération et la comparer avec l'acceleration due aux autres étoiles). Si il y a une différence, on pourrait conclure qu'un astre que l'on ne voit pas participe à cette accélération. Mais je ne sais pas si on est capable de mesurer avec suffisament de précision les mouvements des étoiles, même celles qui sont proches.
Pour les étoiles du voisinage si sans problème.
a+
Une étoile située à 1al de nous (la plus proche est à 4.3 al de nous) n'aurait aucun effet détectable sur l'orbite de nos planètes.
Prenons par exemple la terre, elle est situé à environ 8mn lumière du soleil.
Cette étoile à 1 al est donc situé à 525600 minutes lumières de nous. Ce qui nous fait un rapport de 65700. Sachant que l'influence de la gravité est proportionnelle au carré de la distance, ça nous fait que l'influence de cette étoile sur la terre serait 4 316 000 000 de fois moins importante que le soleil (si on suppose que la masse de cette étoile est d'1 masse solaire).
En effet on peut, par exemple pour le cas de Sagittarius Astra (SA), le TN au centre de notre galaxie (la Voie Lactée), l'étoile la plus étudiée est S2...
En gros, il pourrait y avoir un objet aussi massif qu'une étoile qui n'emet pas de lumière à quelque dizaines de milliers d'UA qu'on ne pourrait pas détecter. Je voulais dire qu'on a quand même découvert neptune avec des perturbations sur la trajectoire d'Uranus. Vu le rapport de masse entre neptune et le soleil (20000), Ces perturbations sont du même ordre de grandeur que celle d'une étoile d'une masse solaire à 1400 UA et c'était au 19 ième siècle. On a du quand même gagner en précision depuis le temps
Le problème, c'est que le temps de transit d'un trou noir ou de n'importe quoi dans le voisinage solaire ne se compte pas en années mais au mieux en dizaines de milliers d'années. C'est pour cela que toutes les trajectoires des étoiles proches apparaissent rectilignes. Dans 10000 ans on pourra si on est encore là essayer d'en tirer des conclusions, mais pas avant. Notez aussi que des rencontres "proches" d'étoiles avec le Soleil (moins d'une année lumière) sont relativement rares, avec une fréquence de quelques rencontres en 10 millions d'années.
Ouais, mais le truc est que dans le système solaire, ya une organisation générale et des perturbations de trajectoires, dans un petit amas d'étoiles où on est c'est un jeu de trajectoires très complexes d'étoiles qui se rapprochent, échangent de l'énergie cinétique et s'éloignent suivant des trajectoires aléatoires, dans le mouvement général de la galaxie
Trou noir le plus proche ( V4641 Sgr ) a 1500 AL .
http://www.cidehom.com/apod.php?_date=000117
Ce n'est pas certain que ça crée des micro-trous noirs... On fait la même chose au LHC, sans observer de TN pour autant.
Les éventuels TN sous-orbitaux auraient des durées de vie largement inférieures à la seconde, puisque la longevité des TN est fonction de leur masse. Les énergies en jeu sont insuffisantes pour créer des TN de masse (et donc longevité) plus importante.
