Une plateforme de tir aérienne basée sur des aérostats à hydrogène est-elle totalement inenvisageable ?
-----
Une plateforme de tir aérienne basée sur des aérostats à hydrogène est-elle totalement inenvisageable ?
Bonsoir
Hydrogène tout court = boumboum non ?
Ne faudrait il pas plutôt penser à un mélange hydrogène/hélium par exemple pour des raisons de sécurité et d'efficacité à haute altitude ?
Il est vrai que s'économiser 10 ou 20 km c'est super, mais un tel projet serait tellement facile à saboter à moins d'avoir des avions de chasse en alerte 24/24, des systèmes anti-missiles (type sulfateuse Phalanx) etc...en gros tout ce que l'on peut retrouver sur un porte-avions moderne, les sous-marins et autres frégates en moins dans le dispositif de sécurité.
Pour des raisons de sécurité, je pense que le concept n'est pas viable, beaucoup trop risqué, pensez à un lancement raté par exemple, une entrée atmosphérique, une soucoupe volante avec un ET bourré etc..., là on aurait un feu d'artifices inoubliable.
Notre ami Iranien ou ses copains n'en feraient qu'une bouchée àmha.
Cordialement,
Europa.
Bonsoir,
Ma principale objection concerne le moment du décollage, mon aérostat avec fusée est en équilibre dans l'atmosphère.
Allumage des moteurs, établissement de la poussée, larguage des systèmes de retenue, décollage de la fusée...
Plate-forme en forme de tore et fusée au milieu ?
Si bouclier thermique et fusée au-dessus attention à l'équilibre et stabilité du "machin"
Que fait la plate-forme sous la poussée des gaz au point fixe ?
Il y a intérêt à pousser au centre de gravité sinon, on tourne, on penche etc.... Comment réagit-elle dès que la fusée est libérée ? (Dans tous les cas elle monte)
Si, pour éviter ça, je laisse "tomber" la fusée avant que ses moteurs démarrent, j'ai soulagé mon aérostat de plusieurs centaines de tonnes, c'est lui qui monte au ciel !
Le logiciel de la fusée devra donc lui faire éviter la baudruche, qui se balade au dessus d'elle.
Sinon:
On doit pouvoir aujoud'hui gérer les problèmes d'électricité statique à bord des aérostats à hydrogène.
Aller descendre une plate-forme aérienne à l'équateur, au dessus de l'océan, n'est pas si facile que l'on pourrait croire.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir.
Bien vu SK69202, et pas des moindre comme problèmes.
On pourrait imaginer que la meilleur solution soit de larger notre engin (petite fusée ou navette) depuis un ballon que l'ont ferait décoller depuis le sol avec la bestiole au bout.
http://www.davinciproject.com/The Da Vinci Project (Ontario, Canada)
Team Leader: Brian Feeney
Ici, point de moteur pour décoller, mais un énorme ballon rempli d'hélium. Le Wild Fire y sera attaché, au bout d'un filin long de 600 mètres. Après s'être ainsi élevé pendant une heure, le Wild Fire se détachera du ballon et allumera son moteur fusée, propulsé par un mélange classique kérosène-oxygène qui portera l'engin à Mach 4.5. L'apogée se fera à environ 120 km d'altitude.
Vols prévus d'ici la fin octobre.
Le retour se fera avec un parachute, guidé par GPS, pour se poser sur un lieu déterminé à l'avance. Un simulateur de vol, un moteur et une capsule de test ont été construits.
http://www.interstars.net/index.php?article=x-prize
http://www.davinciproject.com/beta/T...calFlight.html
Tiens, ils ont choisit l'hélium et pas l'hydrogène, une chtite question, lequel des 2 est le plus performant pour ce genre de manoeuvre ? L'hélium non ?
Cordialement,
Europa.
Ah oui, tiens, j'avais oublié les crétins fanatiques, comme quoi deux jours en autarcie dans son appart et on oublie le reste du monde... Mais, je m'intéresse au long terme, quand enfin tous les dirigeants des pays régis par une religion monothéiste auront atteint un certain degré de maturité.
Bon alors imaginons des caissons rigides en nouveaux matériaux ultra legers pleins de vide et de cloisons, c'est certainement moins explosif et une fois en l'air, la pression sur la structure serait faible compte tenu de l'altitude...
Cependant, pour avoir une base de lancement aussi massive que le sea launch (300 000 t) à environ 50 km d'altitude, il faudrait environ 3 à 5 km^3 de vide. Il y a de la place pour y mettre une fusée...
Cela dit, une telle taille n'est peut-être pas nécessaire ...
Cependant, avec une telle structure, la poussée de la fusée et la réaction après le décollage deviennent raisonnable.
C'est l'avantage par rapport au transport d'une fusée par ballon avec mise à feu en l'air.
Des systèmes d'hélices serviraient à stabiliser l'édifice pendant les phases critiques.
La fusée décollerait évidemment au centre de gravité de la plate-forme pour minimiser les déséquibilbres.
Reste à voir si la consommation de la base pour rester en place ne serait pas supérieure à celle perdue par une fusée à lutter contre la résistance des 50 km les plus denses de l'athmosphère.
Bonjour,
J'saisi pas le début du message, mais le caisson vide peut flotter dans l'air, s'il est assez massif c'est vrai il peut avoir des mouvements limités.
Le problème posé se rapproche d'un truc parfaitement maîtrisé, le lancement de missile ballistique en rafale par un sous-marin nucléaire en plongée.
Evidemment la méthode de maintien de l'équilibre doit être protégé par au moins un copyright.
Je reviens sur la base à caisson vide.
Quand elle a chargée la fusée au sol, on vide les caissons, la pression extérieur par le bel anticyclone nécéssaire à la manoeuvre de la plate-forme est bien là (1030Hpa) vu la surface de la structure faut pas négliger les 30Hpa. Les matériaux ultra léger et perfectionnés devront avoir des caractéristiques mécaniques formidables.
La moindre rafale de vent la dessus, va nécessité un dispositif de maintient en position, il servira aussi la haut.
Si la plate-forme ne descend pas faut monter la fusée.
Comme signalé, on arrive quand même à la conclusion que partir du sol coûte plus cher en énergie par fusée, mais que "à la louche" l'énergie pour avoir une base loin du sol dans l'atmosphère doit en coûter pas mal non plus.
L'hydrogène permet d'avoir près de 2 fois plus de portance, c'est vrai il a un défaut, mais à haute altitude, conserve t'il entièrement le même risque vu la pression d'air qui devient très faible ?
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
.
Le principe du lancement d'une fusée montée sous aérostat a fait l'objet de plusieurs mises à l'essai par les Américains dans les années 50 et 60.
La fusée était suspendue sous un ballon qui l'emportait à une altitude respectable où la mise à feu avait lieu sans que personne ne se soucie de l'enveloppe du ballon, qui était traversée de part en part sans problème.
Cette fusée faisait 10 ou 15 mètres de long et son diamètre était d'à peu près 1 mètre. Le diamètre du ballon devait atteindre les 50 mètres.
Très cordialement,
Emmanuel-Victor
---------------------
P.-S. : J'ai cherché sur Internet une photo ou un film de ce type de lancement, mais je n'ai rien trouvé, sauf des montages où il est évident que la fusée suspendue est orientée de façon à éviter le ou les ballons au moment de la mise à feu.
Avec le montage dont je me souviens, la fusée était parfaitement verticale et était suspendue en touchant presque le ballon...
---------------------
Pour répondre à SK69k, le début de mon message concernait un certain Ayatollah évoqué plus haut.
Sinon, il est clair que ce n'est pas gagner: l'intérêt serait de pouvoir pérenniser la conquête spatiale dans le contexte d'économie d'énergie et de respect de l'environnement.
J'espère qu'une strucuture imposante pourait permettre d'obtenir des caractéristiques inertielles similaires à celle d'un sous-marin en phase de tir, mais avec un milieu 1 000 000 fois moins dense ( à 50 km ) que l'eau, j'en doute...
Moi, j'imagine plutôt que l'on conserverait la base en altitude et que l'on y apporterait les fusées ou les pièces de fusée, cela éviterait de balader la structure parmi les divers courants athmosphériques.
En revanche, j'aimerais bien avoir des renseignements sur la météorologie à 50 km (Y a-t-il des zones de calme)
Evidemment, pour répondre à E-V, si l'emploi d'un simple ballon s'avère suffisante pour toutes les missions spatiales, inutile de s'embarasser d'une telle base de lancement mais l'échec de l'équipe du X-prize qui a tenter cette technique n'augure rien de bon !
Bonsoir,
Le fait d'assembler la fusée sur la plate-forme à 50Km d'altitude se heurte aussi à quelques difficultésLes H/F nécessaires au montage vont devoir travailler, soi en scaphandre, soi dans une enceinte pressurisée. Cette dernière va considérablement alourdir la plate-forme, beaucoup moins que la fonction "hôtel" néanmoins.dans le contexte d'économie d'énergie et de respect de l'environnement.
50Km il y a pas mal d'UV, plus de rayons cosmiques, la pression très faible affectera les procédures de montage et interdira certaines technique valides "au sol".
Le comportement des ergols sous cette très faible pression et a étudier finement.
La température ! Le lanceur sera dans des conditions thermiques bien différentes de celles du sol.
Une petite gélée de janvier 1986, en Floride, doit nous inciter à la prudence.
Au tir il faut tout évacuer, en cas de report il faut vider les réservoirs, en cas d'échecs du lancement .....
Le plus contraignant dans le cadre d'économie d'énergie reste le moyen d'accés des personnels, du matériel etc..
On en revient aux aérostats à hydrogène, risqué mais économe.
Quand à la météo la haut au dessus des nuages:
Dans la stratosphère moyenne (30 à 80 km), la circulation est marquée par 2 forts jets (plus de 200 km/h) situés vers 65 km d'altitude
J'ai trouvé ça là:http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/...culstratos.htm
En blagant à peine, le canon nucléaire au sol parait plus simple.
Je conseil la lecture du livre "Les fontaines du paradis" de AC CLARK. (chut de la SF sur FS)
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
.
Petite remarque en passant.
L'utilisation de tout propergol liquide risque de se heurter à d'incroyables difficultés dans le cas des lancements sous aérostats.
Les propergols solides s'imposent à mon avis sans équivoque dans ce cas, car ils permettent d'obtenir des fusées prêtes au lancement avant même d'être accrochées à un ballon, ce qui permet d'éviter tout problème d'intervention à haute altitude.
Voilà voilà
Emmanuel-Victor
.
.
.
RE,
C'est un joint de propulseur solide qui n'a pas fait son travail, le matin glacé du 28 janvier 1986.Les propergols solides s'imposent à mon avis sans équivoque dans ce cas
Les propulseurs solides sont aussi assemblés en tronçons. La problèmatique de l'assemblage en altitude demeure.
Propergols solides c'est un risque en plus pendant les phases avant lancement. Avec les liquides ont peu travailler fusée vide.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bon et bien en tout cas, l'idée est quelque part sur la toile pour les générations futures: on retiendra de moi que j'avais des problèmes avec mes participes passés.
Bonsoir.
Non, plutôt un visionnaire... et moi un parano
Ctpa tout mignon ça :
http://www.jpaerospace.com/ascender175.html
http://www.jpaerospace.com/
Faites bien vos devoirs et on en reparle
Cordialement,
Europa
From an unknown aircraft waiting in a very long takeoff queue: "I'm f...ing bored!"
Ground Traffic Control: "Last aircraft transmitting, identify yourself immediately!"
Unknown aircraft: "I said I was f...ing bored, not f...ing stupid!"
Real recorded atc communications with pilots
Eh bien, finalement, on ne retiendra rien de nous...
Eh Eh....
C'est sûr que c'est vachement rationnel d'utiliser la densité de l'air de manière positive via la poussée d'Archimède plutôt que de manière négative via la friction de l'air.
Mais bon, ils risquent d'avoir certains des problèmes évoqués plus haut à résoudre sans compter les problèmes financiers: Peut être qu'une utilisation alternative au lancement de fusée est la meilleure voie possible pour cette entreprise.
.
Puis-je me permettre de rappeler que l'inventeur de l'idée des satellites géostationnaires, l'astrophysicien Arthur C. Clarke, avait proposé dans les années 70 une solution basée sur une liaison par câble entre des stations au sol et des satellites géostationnaires ? Une cabine aurait permis de monter et descendre le long du câble à la façon des ascenseurs...
Son étude montrait d'ailleurs que le problème posé par cette solution se trouvait dans la masse du câble, qui était considérable, et aussi dans le danger de coup de fouet hypersonique sur l'atmosphère et le sol au cas où le câble se briserait.
Clarke s'était penché sur l'étude d'une sorte de molécule pouvant être montée en chaîne très fine pour constituer un câble hyper léger et trés résistant, mais il a fini par abandonner devant l'amplitude du travail à accomplir sans aucune garantie de réussite.
Très cordialement,
Emmanuel-Victor
.
.
.
Personnellement au vue de ce qui a été dit des ascenseurs spatiaux sur ce forum et de la présence d'un cable de 36000 km de long, je n'aurai pas pu proposé cette alternative aujourd'hui.
Pour moi l'ascenseur spatial n'est pas pour aujourd'hui. Cela dit l'idée mérite d'être conservée pour des planétoïde de taille inférieure à la Terre.
Le sujet m'intéresse particulièrement, doryphore. Peux-tu m'indiquer à quel endroit du forum il faudrait chercher pour trouver des échanges là-dessus ?Personnellement au vue de ce qui a été dit des ascenseurs spatiaux sur ce forum et de la présence d'un cable de 36000 km de long, je n'aurai pas pu proposé cette alternative aujourd'hui.
Pour moi l'ascenseur spatial n'est pas pour aujourd'hui. Cela dit l'idée mérite d'être conservée pour des planétoïde de taille inférieure à la Terre.
Merci !
Si tu entre "ascenseur spatial" dans la micro fenêtre recherche du forum de Futura, tu trouveras 14 discussions sur le sujet.
A toi de voir lesquelles te semblent les plus pertinentes.
Bonsoir
J'ai un peu fouiner pour en savoir plus sur ce projet en cours et plus particulièrement au niveau du système de propulsion et du ou des gaz utilisés pour l'Orbital Ascender et la Dark Sky Station.
Donc, un système électrique et pour le reste il y a du brevet dans l'air...Powell said they are looking at three different propulsion systems for the airship: a conventional ion propulsion system and two confidential designs.
Parlons de la Dark Sky Station ou DSS, altitude 30-42 km que l'on pourrait appeller la platforme permanente de lancement :
Ils ont choisit des latitudes extrêmes et ce pour éviter l'effet de la force de corriolis et donc des vents violents dont parlait SK6902 :Over time, permanent stations would be buoyed by mile-long cells sheathed in tough composite material and filled with helium. The electrical power could come at first from fuel cells, and later from solar-cell material sprayed on the station's surfaces. Powell speculated that the stations could drift slowly with the thin air currents around Earth's polar regions. At that altitude, the outside temperature would be about 130 degrees below zero Fahrenheit (-90 degrees Celsius).
http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/...culstratos.htm
Et l'hélium semble être le gaz de prédilection pour la portance et la sécurité (je suppose).
Pour avoir du jus, ils pensent en premier temps aux piles à combustible et plus tards un revêtement photovoltaïque.
Bon en gros, la Dark Sky Station aurait certains inconvénenients que l'on retrouve sur terre et dans l'espace :
-Le vortex polaire près des pôles magnétique est très puissant, donc des radiations à gogo :
http://en.wikipedia.org/wiki/Polar_vortex
-Des températures plutôt hivernales (-90°c)
-faible pression atmosphérique (combinaisons pressurizées obligatoires)
- toujours 1G, ce qui peut être un avantage comme un inconvénient, selon les activités àmha.
-des périodes de nuit prolongées suivant la saison
Parlons des militaires, ces derniers (USAF) ont dans l'idée de s'inspirer des travaux de JPA pour construire un aérostat :
Ah j'étais pas si parano que ça et les militaires ont des idées derrière la tête avec ce genre de système qui de plus est économique, reste plus qu'à augmenter l'altitude de l'aérostat afin d'éviter tout danger venant du sol mais le danger viendra alors du ciel avec des vents violents, il faudra donc choisir.the Missile Defense Agency awarded Lockheed Martin a $40 million contract to work on the High Altitude Airship, a 500-foot-long (152-meter-long) blimp, that could loiter at altitudes above 65,000 feet for as long as a year. Blackington said the HAA — which would be 25 times larger than, say, the Goodyear blimp — would be much more capable than the Ascender, but also much more expensive and somewhat more vulnerable to attack.
Finissons sur l'Orbit Ascender qui partira de la DSS (30-42 km) jusqu'à une LEO (low earth orbit) :
Et encore des questions :Orbital Ascender.
"What if you flatten it out and give it a little bit of aerodynamic shape, and point it up a little bit so you have some of that thrust turned into lift?" Powell asked. "As you climb up, your drag is dropping, and now you're accelerating. The question comes, can you get aerodynamically clean enough, while still supporting the lift enough to slowly get faster and faster ... to get all the way to orbit? Is there a drag-power combination to do that? We think there is. It looks like there's a wide margin."
Orbital Ascender specs :
a 6,000-foot-long, helium-filled craft flies in orbit, propelled by an ion drive.
The three-part trip to orbit is aimed at getting around the fact that one helium-filled craft could never make the whole trip: Any balloon strong enough to weather the trip up to 100,000 feet could never be made light enough to go higher.
To achieve orbital flight, the craft would require a spaceworthy propulsion system — something more substantial than helium and propellers. Powell would turn to the type of continuous-thrust ion propulsion system used on NASA's Deep Space 1 and the European Space Agency's SMART 1 moon probe. Based on computer simulations with different configurations, he contends that such engines could drive the mega-balloon to orbit in three to nine days.
Mais un bon argument de taille aussi :Could such a craft really attain the Mach 25 velocity required for orbital flight? How would the Orbital Ascender deal with micrometeoroids and the other inclement weather that takes place outside Earth's atmosphere? How would JP Aerospace's tests be regulated?
Bon, pour les micro météorites, on peut imaginer que la solution est de compartimenter la bestiole et d'avoir des réserves d'hélium supplémentaires pour pouvoir gonfler de nouvelles poches, un peu comme des air-bags."Say you're on the shuttle, and you're screaming up to orbit, and something goes wrong. You have about a tenth of a second to discover the problem and fix the problem, or you lose the crew," he observed. "Here, something goes wrong — complete power failure. Well, calm down. You're floating up here, you start drifting down, you have a meeting or two, you have some engineers walk down and work on the thing. ‘OK, we can't fix it — come on down.’ ... You've taken the danger out of space travel."
Pour le reste, je vous laisse argumenter car mes compétences sont limitées.
Cordialement,
Europa
Bonsoir,
Il me semble que ce n'est pas le meilleur endroit pour positionner une base de lancement. Le gain d'altitude doit complètement être perdu par la perte de l'effet de fronde de la rotation terrestre.....Earth's polar regions....
Le choix des orbites économiquement possibles doit aussi être limité. Atteindre une orbite géostationnaire à partir d'un pôle est possible, mais à quel prix ?
Avant la 2ème guerre mondiale les USA ont développé un "porte-avions" aérien; dirigeable (H2) avec 3 ou 6 chasseurs accrochés, classé sans suite après accident....Parlons des militaires..
L'idée des militaires est d'avoir une antenne radar bien haute au dessus des USA pour voir tout lancement missile, russes en particulier..... Permanence, moindre vulnérabilité, senseur actif, préavis etc....
La blague du jour:
Avoir un masse mise en orbite par moyens classiques, elle a un périgée 120-160 Km, elle traîne un câble (beaucoup plus court que celui de Clarck), quand le câble passe j'accroche la charge à satelliser, je largue la charge (ou ce qu'il en reste) , je compense la perte d'énergie par proplusion ionique, apogée à déterminer
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
L'hélium c'est neutre mais c'est lourd, l'hydrogène, c'est plus léger mais c'est explosif.
Ne peut-on pas créer une structure semi-rigide, composée d'une armature en nanotubes de carbone (rigidité comparable à l'acier pour un poids infime) et d'une toile en kévlar (résistant au déchirement, plus économique que les n tubes) imperméable à l'athmosphère aux faibles pressions atmosphériques de l'environnement souhaité ?
Avec une mise sous vide en altitude de modules, amorcée en utilisant comme support un aérostat classique à gaz léger, puis une mise en relation mécanique des dits modules, on doit pouvoir parvenir à une structure portante bien plus efficace (et beaucoup plus chère, mais c'est pour une base qui est censée être utilisée régulièrement donc amortissement possible) et atteindre des altitudes bien supérieures peut-être aux delà des courants si problématiques. Car évidemment une base de lancement polaire ne semble pas très judicieux d'un point de vue mécanique...
De plus les impacts météoritiques ne seraient plus aussi dramatiques du fait de la modularité et le champ magnétique offrirait une protection minimum contre les rayonnements solaires et les "rayons" cosmiques.
Bonsoir,
La structure proposée par Doryphore serait de toute façon difficile à construire.
Dans l'hypothèse, pourquoi ne la construirait-on pas alors dans l'espace, le vide à l'intérieur serait parfait.
Ensuite il faut la freiner très très doucement, difficile je reconnais, pour qu'elle "coule" dans l'atmosphère jusqu'à équilibre ?
Suivant son altitude d'équilibre, l'ascenseur électrique de Clarck pourrait'il être jouable entre le sol et elle ?
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour.
Il est évident que JPA n'ait d'autre choix pour sa DSS que la région polaire et j'ai hésité à mettre dans la liste des inconvénients majeurs l'éloignement de cette zone par rapport à l'équateur ou même le tropique du cancer.
Pourquoi me direz vous ?
Les piles à combustible semblent être la source d'énergie envisagée pour ce projet faute de mieux (énergie solaire ou autre...) donc il s'agirait d'un problème de temps car la propulsion ionique permet une accélération progressive très faible mais qui permettra quand même de rejoindre l'orbite souhaitée tout en restant dans une enveloppe budgétaire plus basse qu'avec un lancement traditionnel.
Les questions primordiales restent inchangées :
-L'orbital ascender arrivera t'il à survivre aux rudes conditions météorologiques ?
-Même chose pour les micro-météorites et pour finir notre engin arrivera t'il à atteindre sa vitesse de satellisation ?
-Quels seront les paramètres nécessaires pour valider ou non cette expérience en vue d'un éventuel brevet ?
Dure question, car il faudra sans doutes répéter l'expérience un grand nombre de fois pour s'assurer de sa réussite statistiquement parlant.
Amha JPA est une société qui fait preuve de courage et d'un brin de folie ce qui pour ma part suscite mon admiration.
L'originalité de ce projet n'a d'équivalent que le nombres de problèmes et de questions qui restent sans réponses pour l'instant.
Je ne me fait pas trop de souci pour eux car même si le projet ne se finalise pas à 100 %, ils pourront toujours breveter certains de leurs acquis, sans parler des éventuelles coopérations avec d'autres sociétés.
Les militaires eux mêmes semblent séduit par ces systèmes mais plus dans le cadre de la surveillance (big brother) que pour autre chose.
Quand à l'avenir, le futur nous le dira mais n'oublions pas que cette technologie peut très bien s'adapter sur Mars et c'est déjà le cas.
On leur souhaite bonne chance et je garde un oeil ouvert sur cette épopée.
Cordialement,
Europa
Salut.Bonsoir,
La structure proposée par Doryphore serait de toute façon difficile à construire.
Dans l'hypothèse, pourquoi ne la construirait-on pas alors dans l'espace, le vide à l'intérieur serait parfait.
Ensuite il faut la freiner très très doucement, difficile je reconnais, pour qu'elle "coule" dans l'atmosphère jusqu'à équilibre ?
Suivant son altitude d'équilibre, l'ascenseur électrique de Clarck pourrait'il être jouable entre le sol et elle ?
@+
La structure proposée par Doryphore serait difficile à mettre en place mais pas impossible je pense, dans le sens ou rien n'empêche de développer un système transformable qui se mette en place automatiquement comme des air-bags qui seraient disséminés içi et là et qui s'ouvriraient une fois l'alitude et l'orbite requise pour ainsi donner forme à la bestiole dans son aspect final.
Difficile à concevoir mais pas impossible techniquement, n'est ce pas ?
Cependant, dits moi si je me trompe (voir souligné) car on se retrouve tjs avec le même problème, il faut bien faire grimper notre bestiole à la limite de l'espace et la faire redescendre jusqu'à l'altitude souhaitée, on est d'accord.
Donc si je comprend bien tu proposes ceci afin d'éviter d'avoir un DSS pour le montage et par la même occasion tu éviterais un positionnement géographique handicapant ?
Merci d'avance pour tes explications.
Cordialement,
Europa
Bonsoir,
J'ai compris qu'il s'agissait de l'idée d'un moyen de diminuer le coût économique et environnemental pour permettre un accès "massif" à l'espace.
Je ne crois pas au lancement de charges lourdes à partir d'une plate-forme de type aérostat, car les dimensions de cette dernière, si l'on veut une charge utile (dans l'espace) conséquente deviennent Kolossales.
Si on doit se contenter de charge légère, l'économie serait à démontrer.
La fiabilité mécanique demandée à une structure aussi vaste et très legère me semble, avec les matériaux envisageables, trés aléatoire dés que l'on sort de la phase stabilisée dans l'atmosphère. (construction, variations d'altitude, météo)
Dans mon post précédent, je suppose qu'il est plus facile de construire une mégastructure arachnéene en orbite et de la descendre que de la construire au sol, ou dans l'atmosphère avec tous les inconvénients de la phase "chantier".
Quand on construit un grand pont aujourd'hui, l'ouvrage en construction doit pouvoir résister aux phénomènes météo ou sismique de sa zone d'implentation, d'ou à l'imitation ,des difficultés à mon avis insurmontables de la phase de construction au sol.
La phase freinage pour que la structure, construite en orbite, ne brûle ou ne se disloque pas n'est pas plus évidente.
Tout dispositifs qui ne sert qu'a la mise en place en altitude, vient grever ma charge utile. (un peu comme la rampe des pyramides qui représente quasiment le même volume de matériaux.)
Le lancement sous ballon perdu à hydrogène (phase gonflage? ), parait presque accessible, malgré les déboires évoqués ailleurs dans ce fil.
Evidemment la technique évolue.
Tiens aujourd'hui:http://www.space-travel.com/reports/...First_999.html
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Je pense que faire descendre la structure plutôt que la faire monter serait nettement plus intéressant si on ne se concentrait que sur la structure strictement porteuse (i.e "l'aérostat" vide). En effet, une telle structure mécaniquement déployée dans l'espace serait assurément assez vide pour être plus efficace que n'importe quel gaz. La descente dans l'athmosphère me semble aisément réalisable en ralentissant fortement la structure de très haut pour limiter le trajet horizontal dans les couches hautes de l'athmosphère. Cependant une structure de lancement réemployable nécessite également des parties rigides et thermorésistantes non transportables par fusée à ce jour.
Quand à ramener au sol la structure entièrement déployée et y installer les structures opérationnelles (pas de tir, installation de contrôle) après atterrissage, ça me semble également difficile du fait de la pression exercée par l'athmosphère sur la structure porteuse qui doit être légère.
Ce qui reste enviseageable, c'est de plonger une structure porteuse vide depuis l'espace, et la forcer à descendre provisoirement à une altitude de déséquilibre qui reste atteignable pour les aérostats à hydrogène qui eux assureront la montée des pièces composant le pas de tir etc... puis de la libérer pour qu'elle atteigne une altitude plus importante.