Bonjour tout le monde,
j'aurais des question sur lesquelles j'aimerais que vous m'éclairiez svp!
Ça va comme suit: - J'aimerais avoir savoir pourquoi en basse pression la survie n'est pas possible! Par exemple, prenons un oiseau que l'on exposerais à une
altitude de 100 000 ft ; Pourrais t'il survivre ? (en prenant compte que de l'oxygène lui est donné)
et - Quelle est la pression à 100 000 ft en altitude?
Merci d'avance
Bonjour à toi,
Sur un forum en Français , autant utiliser les "unités " qui vont avec... les unités métriques.
Pour la pression à 30 000 m voir :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&...,d.d2k&cad=rja
Bonne journée
Par ce que la pluspart des être vivant ont un besoin donné en oxygène. Et pour ceux à respiration pulmonaire, il existe une valeur minimale de pression partielle d'oxygène en dessous de laquelle l'apport en oxygène ne peut pas être assuré.Envoyé par med 17
Par exemple, pour l'homme la valeur de 0.13 Bar est considéré comme un minimum pour rester pleinement "opérationnels" (en réalité un humain peut survivre avec moins mais il faut un temps d'adaptation permettant à l'organisme d'augmenter son taux d'hématocyte, afin de pouvoir avoir des échanges O2 suffisant malgré une pO2 faible).
Cette valeur correspond pour un humain respirant de l'air (donc environ 20% d'O2) à un pression ambiante de 0.65 Bar soit environ 3500m (d'ailleurs l'IATA impose une altitude maxi de 3800m pour les avions non préssurisés, altitude au délà de laquelle les passagers doivent respirer de l'O2 - la respiration d'O2 est imposé pour le/les pilotes à partir de 2400m).
Si quelqu'un respire de l'oxygène pure, il pourra donc maintenit une pO2 jusqu'à environ 12000-13000m; au delà, il lui faudra une combinaison ou un habitacle pressurisée.
On t'a répondu pour les êtres humains.
Les oiseaux ont un système respiratoire beaucoup plus performant que celui des mammifères (et a fortiori des reptiles). Nos poumons ont un seul conduit d'entrée et de sortie ce qui fait qu'ils ne se vident jamais tout à fait.
À l'inverse les oiseaux ont un système de sacs aériens qui soufflent l'air dans les poumons en les traversant. Il n'y a donc pas d'effet de vidage (imparfait) et de remplissage mais une ventilation continue.
Des aviateurs ont vu des oies en vol jusqu'à 9 000 mètres. Certains oiseaux migrateurs survolent l'Himalaya pour aller du Tibet en Inde et réciproquement.
Ce système leur donne aussi une endurance nettement supérieure. Les oiseaux peuvent soutenir un effort important pendant des heures, lors des migrations par exemple, parfois en haute altitude.
La première fois que je suis monté jusqu'à 5 500 mètres, j'ai commencé à en baver sérieusement à partir de 4 500/5 000 m à tel point que je me suis demandé si je n'allais pas devoir renoncer. Je suis arrivé au col en loque. Par la suite je me suis acclimaté. Un jour, alors que nous étions à 5 000 m (de la montagne à vache dans l'Himalaya), j'ai vu un troupeau de yaks qui passait à une centaine de mètres. Comme il y avait un muret en pierre à mi-distance entre eux et moi, j'ai couru pour les photographier. En revenant tranquillement je me suis dit tout à coup : "Tu es à 5 000 m et tu as couru ! Et tu n'es même pas essouflé !" Six mois avant je pouvais à peine marcher !
Cela dit on est quand même assez diminué.
ND
HS: Juste une remarque incidente:
Les crocodiliens ont le même système que les oiseaux (que les dinosauriens).
Et le "a fortiori" est curieux.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Je ne savais pas pour les crocodiles. J'ai généralisé un peu vite.
Je sais que pour les lézards par exemple, leurs muscles thoraciques ne leur permettent pas de marcher ou de courir et de respirer en même temps, ce qui les oblige à faire de multiples pauses.
ND
