SAlut,
Ah oui l'anglais écrit no problem mais oral GASP
Eventuellement pour ceux qui ont lu, quelques lignes avec les choses intéressantes ? (pas besoin de redites de ci-dessus, je ne demande pas une tartine )
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SAlut,
Ah oui l'anglais écrit no problem mais oral GASP
Eventuellement pour ceux qui ont lu, quelques lignes avec les choses intéressantes ? (pas besoin de redites de ci-dessus, je ne demande pas une tartine )
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Euh juste un toast euh pour le plaisir euh !
Un superbe reportage d'une vingtaine de minutes, en français...
L’épopée du JWST, un défi astronomique.
https://www.youtube.com/watch?v=GHi3...noc6H3WXwTVnlA
Magnifique en effet, avec des frissons par procuration au moment lancement. De beaux regards intenses avides de découvertes.
Merci tezcatlipoca.
Bonjour à tous,
Si le JWST peut voir vers 13 milliards d'années (bigbang), il se peut que nous n'aurons les images que dans 1,5 années afin qu'il ait pu observer dans la bonne direction en ayant parcouru 360° autour du soleil ?
Mais n'y aura t-il pas une partie de l'espace qui ne sera jamais observable, étant donné que le JWST suis l'orbite de la terre autour du soleil sur son équateur ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Le big bang s'étant produit partout en même temps et l'univers étant homogène et isotrope à grande échelle, ce qu'on observe à 13 (et à plus de quelques) milliards d'années dans le passé est censé être identique dans toutes les directions.
Mais n'y aura t-il pas une partie de l'espace qui ne sera jamais observable, étant donné que le JWST suis l'orbite de la terre autour du soleil sur son équateur ?Le champ de vision (FOR [pour Field of Regard en anglais]) du JWST est la région du ciel où les observations scientifiques peuvent être menées en toute sécurité à un moment donné. Le FOR est défini par la plage autorisée des angles de pointage de l'observatoire par rapport à la ligne du soleil, qui doit rester dans la plage de 85° à 135° à tout moment pour que le télescope reste derrière le bouclier solaire. Ainsi, le FOR est un grand tore sur le ciel qui se déplace d'environ 1° par jour en longitude écliptique, suivant le télescope dans sa course autour du soleil. Au fil du temps, cet anneau balaie l'ensemble de la sphère céleste. Grâce au FOR, le JWST peut observer environ 39% du ciel complet un jour donné et peut accéder à 100% du ciel en 6 mois. La figure 1 montre un schéma du FOR.
(source)
Bonjour,
le JWST ne remontera pas au "bigbang" mais au minimum 200 millions d'années plus tard.
Il peut scruter l'intégralité du ciel mais au minimum 48 jours pour certaines régions et toute l'année pour d'autres.Mais n'y aura t-il pas une partie de l'espace qui ne sera jamais observable, étant donné que le JWST suis l'orbite de la terre autour du soleil sur son équateur ?
Voici une image du ciel en coordonnées galactiques. Le JWST peut toute l'année viser les pôles écliptiques (CVZ) et les autres régions avec des durées différentes.
Merci,Bonjour,
le JWST ne remontera pas au "bigbang" mais au minimum 200 millions d'années plus tard.
Il peut scruter l'intégralité du ciel mais au minimum 48 jours pour certaines régions et toute l'année pour d'autres.
Voici une image du ciel en coordonnées galactiques. Le JWST peut toute l'année viser les pôles écliptiques (CVZ) et les autres régions avec des durées différentes.
Pièce jointe 453964
Ce point de visée CVZ qui peut être continu est-il un endroit bien précis de l'univers et donc important dans la mission du JWST ?
Est-ce l'endroit supposé le plus proche de la naissance du bigbang ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Il n’y a pas d’endroit proche du Big Bang. Celui ci a eu lieu partout.
Et il n’y a pas à grande échelle de point particulier de l’Univers. Comme dit plus haut il est homogène et isotrope.
Il y a pas mal de fils qui expliquent ça et de sites aussi si tu veux creuser le sujet.
Comme dit plus haut, selon le modèle standard de la cosmologie, il n'y a pas d'endroit "supposé le plus proche de la naissance du bigbang" puisque celui-ci a eu lieu partout en même temps et produit un univers spatialement homogène et isotrope (à d'infimes anisotropies près) à l'époque du CMB (le plus ancien évènement qu'on puisse observer, qui couvre l'intégralité de la sphère céleste), il y a environ 13,8 milliards d'années.
Ces anisotropies sont supposées avoir donné naissance aux grandes structures de l'univers récent (amas de galaxies issus des zones de surdensité du CMB, vides cosmiques correspondant à ses zones de sous-densité). Le JWST va permettre d'observer la naissance de ces structures, observable uniquement en infrarouge compte-tenu du redshift cosmologique, en particulier les premiers objets qui se sont formés, étoiles de population III (plus anciennes que celles de population II, les plus lointaines qui ont pu être observées jusqu'à présent) et premières galaxies, quelques centaines de millions d'années après le CMB.
A ce titre, à moins qu'on soupçonne un écart significatif avec les hypothèses qui sous-tendent le modèle standard, il n'y a pas d'endroit du ciel plus intéressant qu'un autre...
Dernière modification par yves95210 ; 30/01/2022 à 13h29.
Pas facile de s'imaginer une expansion de l'univers qui débute d'un peu partout et en même temps.Comme dit plus haut, selon le modèle standard de la cosmologie, il n'y a pas d'endroit "supposé le plus proche de la naissance du bigbang" puisque celui-ci a eu lieu partout en même temps et produit un univers spatialement homogène et isotrope (à d'infimes anisotropies près) à l'époque du CMB (le plus ancien évènement qu'on puisse observer, qui couvre l'intégralité de la sphère céleste), il y a environ 13,8 milliards d'années.
Ces anisotropies sont supposées avoir donné naissance aux grandes structures de l'univers récent (amas de galaxies issus des zones de surdensité du CMB, vides cosmiques correspondant à ses zones de sous-densité). Le JWST va permettre d'observer la naissance de ces structures, observable uniquement en infrarouge compte-tenu du redshift cosmologique, en particulier les premiers objets qui se sont formés, étoiles de population III (plus anciennes que celles de population II, les plus lointaines qui ont pu être observées jusqu'à présent) et premières galaxies, quelques centaines de millions d'années après le CMB.
A ce titre, à moins qu'on soupçonne un écart significatif avec les hypothèses qui sous-tendent le modèle standard, il n'y a pas d'endroit du ciel plus intéressant qu'un autre...
Étonnant qu'il n'y ait pas un endroit plus intéressent à observer pour en apprendre plus qu'en observant un endroit quelconque.
Toutes les galaxies semblent se diriger vers un endroit de l'univers (le grand attracteur), est-ce un trou noir qui attire tout ou serions nous poussé vers cet endroit ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
C’est hors sujet et cela a déjà été expliqué. Tout d’abord ceci ne concerne que les galaxies de notre groupe local et c’est dû au fait qu’à "l’arrière" de ce groupe se trouve un grand vide, ou plus exactement une région de l’espace très pauvre en matière. Donc la gravitation fait migrer les galaxies dans la direction où il y a le plus de matière, tout simplement.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
En attendant qu'il envoie quelques chose de visible, la première photo du JWST à son poste et vu de la Terre.
Piquer ici et scroller pour le GIF
Dernière modification par SK69202 ; 30/01/2022 à 15h23.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Merci SK69202, pour les images c'est plutôt ici.
Dernière modification par Ernum ; 30/01/2022 à 18h29.
A noter qu'il est prévu des observations d'objets types lunes du système solaire et autres exoplanetes, il n'y en aura pas que pour le ciel profond.
C'est aussi pour les relations publiques, comment le pékin lambda sait que c'est le "plus puissant télescope" ? En comparant avec ce qu'il a vu avant....A noter qu'il est prévu des observations d'objets types lunes du système solaire et autres exoplanetes, il n'y en aura pas que pour le ciel profond.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Pas certain que le "pékin lambda" soit épaté par la spectro des atmosphères des corps "froid", mais ils y en aura sûrement quelques un.
Programme canadien d'observation.: https://www.asc-csa.gc.ca/fra/satell...programmes.asp
Salut,
J'en fais partie (je me considère comme un pékin lambda puisque je ne suis ni astrophysicien ni même physicien, disons peut-être un pékin éclairé )
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Compilation et traduction d'informations :
Une étape (déjà engagée) va consister à aligner les 18 segments du miroir principal de manière à ce qu'ils puissent véritablement fonctionner comme un seul. Le tout se faisant avec des déplacements d'une fraction de micron [soit moins d'un millionième de mètre, NDLR]. Tout cela prend du temps et devrait durer jusqu'à fin avril. Parallèlement, les différentes équipes vont mettre en marche chacun des quatre instruments du JWST. Pendant ce temps aussi, le télescope va continuer de refroidir. le Webb ne sera jamais inactif.
Refroidissement de l'observatoire :
https://jwst.nasa.gov/content/webbLa...l?units=metric
Températures des instruments
Cinq nouveaux points de surveillance de la température ont été ajoutés pour suivre le refroidissement et l'état des instruments pendant le processus de mise en service après l'arrivée de L2.
À propos des observations de température :
Les températures sont mises à jour une fois par jour. En général, les températures changent lentement, cette fréquence est donc suffisante pour donner un aperçu des tendances générales. Les températures sont arrondies au nombre entier le plus proche et affichées au choix de l'utilisateur en Farenheit ou Celsius avec les Kelvin entre parenthèses.
Le contrôle de la température est un aspect essentiel de la conception, de l'ingénierie et des opérations du Webb. Parmi les nombreux points de surveillance de la température de l'observatoire, cette page affiche 2 températures "côté chaud" et 2 températures "côté froid" et un ensemble de températures d'instruments. (Voir illustrations du lien)
Températures des instruments ( 1-5 )
Les instruments sont situés dans l' ISIM, le module d'instruments scientifiques intégrés et le miroir de direction fine est situé dans la "réserve" (vide) au centre du miroir principal, comme indiqué sur le schéma d'emplacement. Chaque capteur de température est situé sur le "banc" de l'instrument qui est la structure principale qui contient l'optique et les composants de l'instrument. Les instruments sont identifiés avec les numéros suivants (remarque : les annotations apparaîtront si vous passez votre souris sur l'écran) :
+ image de webb montrant un dégradé de couleur du côté chaud au côté froid
1) Banc MIRI : instrument infrarouge moyen
2) Banc NIRCam : caméra proche infrarouge
3) Banc NIRspec : spectromètre proche infrarouge
4) Banc FGS/NIRISS : capteur de guidage fin/imageur proche infrarouge et spectrographe sans fente
5) Miroir de direction fin FSM
Temps de comparaison côté chaud/froid ( ad )
Les températures affichées sur le côté chaud de l'observatoire sont situées sur la structure du pare-soleil et le bus de l'engin spatial. Les températures affichées sur le côté froid de l'observatoire sont situées sur le radiateur du module miroir et instrument primaire (ISIM) . Ils sont étiquetés avec les lettres suivantes (remarque : ces étiquettes apparaîtront si vous passez votre souris sur l'écran) :
a) Température moyenne de l' ASI pare -soleil (côté chaud : Structure du pare-soleil )
b) Température moyenne du panneau d'équipement de l'engin spatial (côté chaud : bus de l'engin spatial )
c) Température moyenne du miroir primaire (côté froid : miroirs )
d) Température du radiateur de l'instrument (côté froid : ISIM )
Pendant ces cinq prochains mois, comme c'est le cas depuis un peu avant le lancement, les équipes vont faire les trois-huit, sept jours sur sept, au centre d'opérations du Space Telescope Institute à Baltimore. Ce temps consacré à la mise en marche du télescope, que l'on appelle commissioning en anglais, reflète, en fait, la complexité de la mission. Tout s'est tellement bien passé depuis le début que cela a pu sembler facile alors que c'était loin de l'être. Mais, à présent, tous les risques majeurs sont derrière nous et c'est, d'une certaine façon, la récompense de beaucoup d'efforts en amont.
Ensuite, le JWST pointera HD 84406. C'est la première étoile qui permettra de recueillir les données d'ingénierie afin de démarrer le processus d'alignement des miroirs. L'équipe a choisi une étoile brillante ( d'une magnitude 6,7 à une distance d'environ 260 années-lumière, telle que mesurée par Gaia). L'étoile est une étoile G semblable au soleil dans la constellation de la Grande Ourse, qui peut être vue par le télescope à cette période de l'année. Ce ne sera que la première étape. HD 84406 est trop brillante pour être étudié avec le Webb une fois que sa mise au point sera faite. Mais pour l'instant, c'est la cible idéale pour commencer notre recherche de photons, une recherche qui nous conduira à terme dans l'univers lointain.
http://www.astrosurf.com/uploads/mon...033b451d70.png
Bonjour,
Le lien source :
http://www.astrosurf.com/uploads/mon...033b451d70.png
L'équipe Webb commence à aligner le télescope
Cette semaine, le processus de trois mois d'alignement du télescope a commencé. Les membres de l'équipe Webb ont vu les premiers photons de lumière stellaire qui ont traversé tout le télescope et ont été détectés par l' instrument de la caméra infrarouge proche (NIRCam).
Cette étape marque la première de nombreuses étapes pour saisir des images qui sont d'abord floues puis ensuite les utiliser pour atteindre progressivement le plein potentiel du télescope. C'est le tout début du processus, mais jusqu'à présent, les premiers résultats correspondent aux attentes et aux simulations.
Une équipe d'ingénieurs et de scientifiques de Ball Aerospace, du Space Telescope Science Institute et du Goddard Space Flight Center de la NASA utilisera désormais les données prises avec NIRCam pour aligner le télescope. L'équipe a développé et vérifié les algorithmes à l'aide d'un banc d'essai et d'un modèle à l'échelle 1/6e du JWST. Ils ont simulé et répété le processus à plusieurs reprises et sont maintenant prêts à le faire avec le Webb dans l'espace. Le processus se déroulera en sept phases au cours des trois prochains mois, aboutissant à un instrument entièrement aligné prêt pour sa mise en service. Les images prises par le Webb durant cette période ne seront pas de "jolies" images comme les nouvelles vues de l'univers que Webb dévoilera plus tard cet été. Elles servent uniquement à préparer le télescope pour sa mission scientifique.
Pour faire fonctionner ensemble comme un seul miroir, les 18 segments du miroirs primaires doivent s'ajuster les uns aux autres à une fraction de longueur d'onde de lumière, soit environ 50 nanomètres.
Scott Acton et Chanda Walker de Ball Aerospace, ainsi que Lee Feinberg de la NASA en décrivent les étapes, ci-dessous :
"Avec le déploiement des segments de miroir maintenant terminé et les instruments allumés, l'équipe a débutée la première des nombreuses étapes nécessaires pour préparer et calibrer le télescope. Le processus de mise en service du télescope prendra beaucoup plus de temps que ceux des télescopes spatiaux précédents, car le miroir principal du Webb se compose de 18 segments individuels qui doivent fonctionner ensemble comme une seule surface optique de haute précision. Les étapes du processus de mise en service comprennent :
1) L'identification d'images de segments
2) L' alignement des segments
3) L'empilage d'images
4) Un phasage grossier
5) Un phasage fin
6) L'alignement du télescope sur les champs de vision des instruments
7) L'alignement pour la correction finale
1. Identification des images de segments
Tout d'abord, nous devons aligner le télescope par rapport au vaisseau spatial. Ce dernier est capable d'effectuer des mouvements de pointage extrêmement précis, en utilisant des "traqueurs d'étoiles". Considérez les suiveurs d'étoiles comme un GPS pour engins spatiaux. Au début, la position du vaisseau par rapport aux suiveurs stellaires ne correspond pas à la position de chacun des segments de miroir.
Nous pointons le télescope vers une étoile brillante et isolée (HD 84406) pour capturer une série d'images qui sont ensuite assemblées pour former une image de cette partie du ciel.
Mais rappelez-vous, nous n'avons pas qu'un seul miroir qui reflète cette étoile, nous avons 18 miroirs, dont chacun est initialement incliné vers une partie différente du ciel. En conséquence, nous allons prendre, en fait, 18 copies légèrement décalées de l'étoile, chacune floue et déformée d'une manière propre à chaque segment. C'est pour cela que nous appelons ces copies initiales de l'étoile "images de segment". En fait, selon les positions de départ des miroirs, plusieurs itérations peuvent être nécessaires pour localiser les 18 segments dans une image.
Exemple simulé d'un déploiement initial possible montrant 18 images de segment
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...Visual-Sim.jpg
Un par un, nous allons déplacer les 18 segments pour déterminer quel segment correspond à quelle image. Après avoir fait correspondre les segments à leurs images respectives, nous pouvons incliner les miroirs pour rapprocher toutes les images d'un point commun pour une analyse plus approfondie. Nous appelons cet arrangement un "tableau d'images".
2. Alignement des segments
Une fois que nous avons le tableau d'images, nous pouvons effectuer l'alignement des segments, qui corrige la plupart des erreurs importantes de positionnement de ceux-ci.
On commence par défocaliser les images d'un segment en déplaçant légèrement le miroir secondaire. Une analyse mathématique, appelée "Phase Retrieval", est appliquée aux images défocalisées pour déterminer les erreurs de positionnement précises des segments. Avec les ajustements des segments on obtient alors comme si on avait 18 « télescopes » bien corrigés. Les segments ne fonctionnent toujours pas ensemble comme un seul miroir.
Avant : tableau initial d'images simulé
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...ep-2-Sim-1.jpg
Après : réseau simulé de 18 segments corrigés
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...ep-2-Sim-2.jpg
3. Empilage d'images
Pour assembler tous les photons en un seul endroit, chaque image de segment doit être empilée les unes sur les autres. Dans l'étape d'empilement d'images, nous déplaçons les images de segments individuels afin qu'elles tombent précisément au centre du champ pour produire une image unifiée. Ce processus prépare le télescope pour un phasage grossier.
L'empilement est effectué séquentiellement en trois groupes (segments A, segments B et segments C).
Simulation d'empilement d'images. Premier panneau : Mosaïque d'images initiales. Deuxième panneau : segments A empilés. Troisième panneau : segments A et B empilés. Quatrième panneau : segments A, B et C empilés.
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...2/Segments.jpg
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...m-1024x289.jpg
4. Phasage grossier
Bien que l'empilement d'images place toute la lumière au même endroit sur le détecteur, les segments agissent toujours comme 18 petits télescopes plutôt qu'un seul instrument. Les segments doivent être alignés les uns avec les autres avec une précision inférieure à la longueur d'onde de la lumière.
Effectué trois fois au cours du processus de mise en service, le phasage grossier mesure et corrige le déplacement vertical (différence de piston) des segments de miroir. À l'aide d'une technologie connue sous le nom de "Dispersed Fringe Sensing", nous utilisons la NIRCam pour capturer les spectres lumineux de 20 paires distinctes de segments de miroir. Le spectre donnera un angle déterminée par la différence de piston des deux segments dans leurs appariements.
Dans cette simulation, les motifs de "barber pole" sont créés par le capteur Disperse Fringe indiquant une grande erreur de piston (en haut) ou une petite erreur de piston (en bas).
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...im-768x429.jpg
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...im-768x429.jpg
5. Mise en phase fine
Le phasage fin est également effectué trois fois, directement après chaque cycle de phasage grossier, puis régulièrement tout au long de la mission. Ces opérations mesurent et corrigent les erreurs d'alignement restantes en utilisant la même méthode de défocalisation appliquée lors de l'alignement de segment. Cependant, au lieu d'utiliser le miroir secondaire, nous utilisons des éléments optiques spéciaux à l'intérieur de l'instrument scientifique qui introduisent différentes quantités de défocalisation pour chaque image (-8, -4, +4 et +8 vagues de défocalisation).
Une simulation des images défocalisées utilisées dans Fine Phasing. Les images (en haut) montrent une défocalisation introduite dans un télescope presque aligné. L'analyse (en bas) indique les erreurs associées à chaque segment de télescope. Les segments avec des couleurs très claires ou sombres nécessitent des corrections plus importantes.
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...Step-5-Sim.jpg
6. Alignement du télescope sur les champs de vision des instruments
Après son "Fine Phasing", le télescope sera bien aligné dans le champ de vision NIRCam. Nous devons maintenant étendre l'alignement au reste des instruments.
Dans cette phase du processus de mise en service, nous effectuons des mesures à plusieurs endroits, sur chacun des instruments scientifiques, comme indiqué ci-dessous. Une plus grande variation d'intensité indique des erreurs plus importantes à ce point de champ. Un algorithme calcule les corrections finales nécessaires pour obtenir un télescope bien aligné sur tous les instruments scientifiques.
Analyse simulée de la correction du champ de vision
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...m-1024x408.jpg
7. Itéreration pour l'alignement de la correction finale
Après avoir appliqué la correction du champ de vision, l'élément clé qui reste à régler est la suppression de toutes les petites erreurs de positionnement résiduelles dans les segments du miroir primaire. Nous mesurons et apportons des corrections en utilisant le procédé "Fine Phasing". Nous effectuerons une dernière vérification de la qualité de l'image sur chacun des instruments scientifiques, une fois que cela est vérifié, le processus de détection et de contrôle du front d'onde sera terminé.
Au fur et à mesure que nous parcourons les sept étapes, nous pouvons constater que nous devons également répéter les étapes précédentes. Le processus est flexible et modulaire pour permettre l'itération. Après environ trois mois d'alignement du télescope, nous serons prêts à procéder à la mise en service des instruments.
Scott Acton, Webb responsable de la détection et du contrôle du front d'onde, Ball Aerospace ; Chanda Walker, scientifique Webb en détection et contrôle du front d'onde, Ball Aerospace; et Lee Feinberg, responsable des éléments du télescope optique Webb, Goddard Space Flight Center de la NASA
Auteur Alise Fisher, posté le 3 février 2022
En tout cas, merci tezcatlipoca pour la quantité d'informations que tu relaies ici
Franchement, ce n'est pas grand chose.
Je ne fais que traduire des sources sérieuses (selon mes critères) en essayant de les rendre compréhensibles(et à moi en premier) à tous ceux que cela intéressent.
Mais au-delà de cette constatation emprunte d'une "extraordinaire modestie", je reconnais ne pas être insensible à vos remerciements.
Bonne journée à toi.
Oui, là on entre dans le concret de façon détaillée et parfaitement compréhensible. Merci.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je corrige ici une petite erreur sur le lien source dans mon dernier post :
https://blogs.nasa.gov/webb/2022/02/...the-telescope/
Salut,
moi aussi je te félicite, c'est circonstancier, bien rédigé, c'est "tout comme il faut", "tes" sources sont les bonnes (NASA), normal c'est leur bébé. Et quand il s’agira des expériences scientifiques tu (on) iras chercher d'autres sources.Franchement, ce n'est pas grand chose.
Je ne fais que traduire des sources sérieuses (selon mes critères) en essayant de les rendre compréhensibles(et à moi en premier) à tous ceux que cela intéressent.
Mais au-delà de cette constatation emprunte d'une "extraordinaire modestie", je reconnais ne pas être insensible à vos remerciements.
Bonne journée à toi.
Encouragements, on en profite.
Merci à vous pour ces très plaisantes appréciations.
Salut Ernum. S'il est vrai que j'ai souvent posté dans ce topic des traductions d'articles publiés sur le site de la NASA, je m'informe aussi par bien d'autres canaux.
Par exemple, on peut considérer cette "mine d'or" sur la documentation technique disponible pour le JWST par le Space Telescope Science Institute (en anglais mais avec l'aide les traducteurs automatiques...)
Doc, Pdf, vidéo... pour tout assimiler, prévoyez de prendre une année sabbatique.
https://jwst-docs.stsci.edu/
Je vous avouerai que je n'ai fait qu'effleurer la somme "astronomique" d'infos livrées, et que je n'ai pas une totale compréhension de tout ce qui est détaillé ici.
Bonsoir à tous,
https://blogs.nasa.gov/webb/
Traduction du lien :
Photons reçus : Le Webb voit sa première lumière stellaire
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...d-1024x694.png
Le télescope spatial James Webb est sur le point d'achever la première phase du processus de plusieurs mois d'alignement de son miroir principal à l'aide de la caméra proche infrarouge (NIRCam).
Le défi de l'équipe était double : confirmer que NIRCam était prêt à collecter la lumière des objets célestes, puis identifier la lumière stellaire de la même étoile dans chacun des 18 segments du miroir primaire. Le résultat est une mosaïque d'images de 18 points de lumière stellaire organisés de manière aléatoire, le produit des segments non alignés du Webb réfléchissant tous la lumière de la même étoile vers le miroir secondaire du télescope et dans les détecteurs de la NIRCam.
Ce qui ressemble à une simple image de lumière stellaire floue devient maintenant la base pour aligner et focaliser le télescope afin que l'observatoire puisse offrir des vues sans précédent de l'univers cet été. Au cours du mois prochain, l'équipe ajustera progressivement les segments du miroir jusqu'à ce que les 18 images se rassemblent en une seule étoile.
« Toute l'équipe est ravie de la qualité des premières étapes de la prise d'images et d'alignement du télescope. Nous étions vraiment heureux de voir que la lumière entrait dans la NIRCam », a déclaré Marcia Rieke, chercheuse principale de l'instrument NIRCam et professeur d'astronomie à l'Université de l'Arizona.
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...d-1024x694.png
Cette mosaïque d'images a été créée en pointant le télescope vers une étoile brillante et isolée de la constellation de la Grande Ourse connue sous le nom de HD 84406. Cette étoile a été choisie spécifiquement parce qu'elle est facilement identifiable et non cernée par d'autres étoiles de luminosité similaire, ce qui aide à réduire le bruit de fond pouvant conduire à de la confusion. Chaque point de la mosaïque est associé au segment du miroir primaire correspondant qui l'a capturé. Ces premiers résultats correspondent bien aux attentes et aux simulations. Crédit : NASA
Au cours du processus de capture d'image qui a commencé le 2 février, le Webb a été redirigé vers 156 positions différentes autour de l'emplacement prévu de l'étoile et a généré 1 560 images à l'aide des 10 détecteurs de NIRCam, soit 54 gigaoctets de données brutes. L'ensemble du processus a duré près de 25 heures, mais il est à noter que l'observatoire a pu localiser l'étoile cible dans chacun des segments au cours des six premières heures et 16 expositions. Ces images ont ensuite été assemblées pour produire une seule et grande mosaïque qui capture la signature de chaque segment dans une image. Les images montrées ici ne sont qu'une partie centrale de cette plus grande mosaïque, une image énorme avec plus de 2 milliards de pixels.
"Cette recherche initiale couvrait une zone de la taille de la pleine Lune, car les points de segment auraient pu être aussi étendus dans le ciel", a déclaré Marshall Perrin, scientifique adjoint du télescope et astronome au Space Telescope Science Institute. « Prendre autant de données dès le premier jour a nécessité que toutes les opérations scientifiques et les systèmes de traitement de données de Webb ici sur Terre fonctionnent avec l'observatoire dans l'espace dès le début. Et nous avons trouvé la lumière des 18 segments très près du centre au début de cette recherche ! C'est un excellent point de départ pour l'alignement des segments du miroir.
https://youtu.be/QlwatKpla8s
Lee Feinberg, responsable des éléments du télescope optique Webb au Goddard Space Flight Center de la NASA, explique les premières étapes du processus d'alignement des miroirs.
Chaque point unique visible dans la mosaïque d'images est la même étoile que celle représentée par chacun des 18 segments, un trésor de détails que les experts en optique et les ingénieurs utiliseront pour aligner l'ensemble du télescope. Cette activité a déterminé les positions d'alignement post-déploiement de chaque segment, ce qui est la première étape critique pour amener l'ensemble de l'observatoire dans un alignement fonctionnel pour les opérations scientifiques.
NIRCam est le capteur de front d'onde de l'observatoire et un imageur clé. Il a été intentionnellement choisi pour être utilisé pour les étapes d'alignement initiales du Webb car il a un large champ observationnel et la capacité unique de fonctionner en toute sécurité à des températures plus élevées que les autres instruments. Il est également doté de composants spécialement conçus pour faciliter le processus. NIRCam sera utilisé sur presque toute l'opération d'alignement des miroirs du télescope. Il est cependant important de noter que NIRCam fonctionne bien au-dessus de sa température idéale lors de la capture de ces images d'ingénierie initiales, et des artefacts visuels peuvent être vus dans la mosaïque. L'impact de ces artefacts diminuera considérablement à mesure que le télescope se rapprochera de ses températures de fonctionnement cryogéniques idéales.
"Le lancement de Webb dans l'espace était bien sûr un événement passionnant, mais pour les scientifiques et les ingénieurs optiques, c'est un moment charnière, celui où la lumière d'une étoile réussit à se frayer un chemin à travers le système jusqu'à un détecteur", a déclaré Michael McElwain, de l'observatoire Webb. scientifique du projet, Goddard Space Flight Center de la NASA.
https://blogs.nasa.gov/webb/wp-conte...-1024x1024.png
Ce "selfie" a été créé à l'aide d'un objectif d'imagerie pupillaire spécialisé à l'intérieur de l'instrument NIRCam qui a été conçu pour prendre des images des segments du miroir primaires dans l'espace. Cette configuration n'est pas utilisée pendant les opérations scientifiques mais uniquement à des fins d'ingénierie et d'alignement. Dans ce cas, le segment brillant était pointé vers une étoile brillante, alors que les autres ne sont pas actuellement dans le même alignement. Cette image a donné une première indication de l'alignement du miroir primaire sur l'instrument. Crédit : NASA
À l'avenir, les images du Webb deviendront que plus nettes, plus détaillées et plus complexes à mesure que ses trois autres instruments arriveront à leurs températures de fonctionnement cryogéniques et commenceront à enregistrer des données. Les premières images scientifiques devraient être livrées au monde cet été.
Bien que ce soit un grand moment, confirmant que Webb est un télescope fonctionnel, il reste encore beaucoup à faire dans les mois à venir pour préparer l'observatoire à des opérations scientifiques complètes en utilisant ses quatre instruments.
Quelques nouvelles explications sur le refroidissement du JWST :
https://blogs.nasa.gov/webb/2022/02/...-chilling-out/
Traduction du lien :
Alors que nous avons commencé le long processus d'alignement des miroirs du télescope, presque tous les composants côté froid du Webb continuent de refroidir.
Le pare-soleil géant protège le télescope et les caméras de la lumière directe du soleil et de la lumière solaire réfléchie par la Terre et la Lune. Tout ce qui se trouve du côté froid du pare-soleil se refroidit passivement, rayonnant de la chaleur dans l'espace. Cela continuera jusqu'à ce que le télescope et les trois instruments proche infrarouge (NIR) atteignent une température stable, où les milliwatts d'énergie qui traversent le pare-soleil, plus la chaleur générée par l'électronique des instruments, équilibrent exactement la perte de chaleur dans l'espace. Nous nous attendons à ce que le miroir primaire refroidisse en dessous de 50 kelvins (environ -223 degrés Celsius) et que les instruments NIR atteignent environ 40 kelvins (environ -233 degrés Celsius).
L'instrument infrarouge moyen du JWST (MIRI) devra être encore plus froid. En plus du refroidissement passif, MIRI sera refroidi par un cryostat à hélium gazeux à cycle fermé, jusqu'à une température inférieure à 7 kelvins (-266 degrés Celsius). Contrairement à certaines missions précédentes, utilisant des appareils cryogéniques et qui étaient refroidies en faisant bouillir de l'hélium liquide pour ensuite l'évacuer dans l'espace, le refroidisseur de MIRI réutilise son hélium, recycle en permanence son propre liquide de refroidissement. Notre équipe a allumé cette semaine le premier module du cryostat de MIRI.
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Températures de l'assemblage des segments du miroir primaire (PMSA) et de l'assemblage du miroir secondaire (SMA), au mercredi 9 février. Crédit : NASA
Au cours des quelques semaines qui ont suivi le déploiement du pare-soleil, les miroirs se sont refroidis, mais ils n'ont pas encore atteint leur température finale. Il y a une variation des températures pour les différents segments, et ceux qui sont plus proches du pare-soleil et du bus spatial sont naturellement plus chauds. Nous nous attendons à ce que ces segments de miroir se refroidissent tous encore d'environ 10 kelvins, mais leurs températures finales conserveront toujours un écart de 15 à 20 kelvins. Le miroir secondaire, suspendu au bout de sa structure de support en « araignée », est déjà très froid.
Pendant ce temps, les instruments NIR baissent en T° également. Au début du processus de refroidissement, l'équipe a utilisé des éléments chauffants pour maintenir les instruments plus chauds que les structures du côté froid, afin d'empêcher la formation de glace d'eau sur les surfaces optiques. Mais maintenant tout cela est terminé. Les instruments et leurs détecteurs refroidissent continuellement. Leurs températures actuelles sont d'environ 75 kelvins ( -398 degrés Celsius ) en vrai -198°C. Ce refroidissement se poursuivre pendant encore quelques semaines avant d'atteindre qu'ils atteignent leur température finale de fonctionnement .
Le refroidissement d'un télescope infrarouge est un processus précis et critique pour assurer le succès de l'instrumentation et, en fin de compte, des résultats scientifiques. Nous avons appris et nous sommes améliorés durant les années de nombreuse missions spatiales infrarouges.
L'historien du Webb, Robert W. Smith, explique un peu plus comment le JWST s'appuie sur l'héritage de précédents observatoires infrarouges :
«Des chercheurs pionniers ont examiné divers objets astronomiques dans l'infrarouge à partir de l'an 1800. L'astronomie infrarouge, cependant, n'a commencé à décoller que dans les années 1960. Compte tenu des limitations imposées par l'atmosphère, les chercheurs ont expérimenté des télescopes sur des ballons et des fusées.
"Néanmoins, l'objectif ambitieux était un télescope infrarouge dans l'espace, non limité aux cinq minutes d'observation d'un vol de fusée. Des efforts aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni ont conduit au satellite d'astronomie infrarouge (IRAS). Lancé en 1983, IRAS a sondé le ciel dans une gamme de longueurs d'onde et, au cours de sa durée de vie de dix mois, a identifié 350 000 sources infrarouges. L'Observatoire spatial infrarouge (ISO) a succédé à l'IRAS en 1995. Il est devenu le premier télescope spatial infrarouge à exploiter des réseaux de détecteurs du type qui avait commencé à révolutionner l'astronomie infrarouge au sol dans les années 1990 environ.
« Le passage radical au refroidissement radiatif ou passif a été crucial pour l'avenir des télescopes spatiaux infrarouges. Les miroirs des télescopes infrarouges émettent un rayonnement, et pour observer les signaux infrarouges émis par les sources astronomiques, dont beaucoup sont extrêmement faibles, les miroirs doivent être maintenus à de très basses T°. IRAS et l'ISO avaient gardé leurs télescopes froids en les plaçant dans un cryostat à hélium liquide. Mais l'adoption de cette approche a sérieusement limité la taille du télescope qui pouvait voler. Tim Hawarden de l'Observatoire royal d'Édimbourg, a commencé au début des années 1980 à explorer l'idée de supprimer le cryostat. Au lieu de cela, un télescope serait lancé tel quel puis refroidi en rayonnant sa chaleur dans l'espace.
« Le premier télescope spatial infrarouge à utiliser le refroidissement passif a été le télescope spatial Spitzer de la NASA, lancé en 2003 sur une orbite terrestre. Le miroir primaire s'est refroidi passivement à environ 34 kelvins avant que l'hélium liquide ne soit utilisé pour amener l'observatoire à moins de 6 kelvins. L'observatoire spatial Herschel, un projet de l'ESA (Agence spatiale européenne), disposait d'un miroir primaire refroidi passivement (jusqu'à 80 kelvins) avec des instruments refroidis à l'hélium liquide. Herschel a opéré de 2009 à 2013 et a orbité autour du point de Lagrange L2, comme le Webb. Le miroir de 3,5 mètres de diamètre d'Herschel en faisait le plus grand télescope infrarouge avant le JWST.
"En 1989, lors d'un atelier au Space Telescope Science Institute, des astronomes ont exploré des idées pour que le 'télescope UV-Visible-IR de nouvelle génération' succède à Hubble. Ces discussions ont conduit à la suggestion d'un télescope optimisé pour l'infrarouge, le « télescope spatial de nouvelle génération », dont la vision a été réalisée dans le plus grand et le plus puissant observatoire infrarouge au monde, le James Webb Space Telescope.
De Robert W. Smith, professeur d'histoire, Université de l'Alberta.
Gros bug rédactionnel signalé par mon fils :
Il faut lire : "Ce refroidissement va se poursuivre pendant encore quelques semaines avant qu'ils atteignent leurs températures finales de fonctionnement."
Ce qui est géant, c'est que les découvertes vont être multipliées par 18.
1eres images du zinzin à colimater :