Le nombre de lancements par an est lié aux commandes de Starlink, la mise en place d'un process industriel de fabrication des lanceurs permise aussi du point de vue rentabilité par ces commandes.
Pour moi SpaceX est surtout au-dessus technologiquement par la capacité à récupérer les boosters et par son taux de réussite dans les mises en orbite.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
"Nouvelles du front"...
L'annulation éventuelle de la fusée lunaire SLS de Boeing et le coup de frein annoncé au développement du lanceur Blue Origin de Jeff Bezos, ne peuvent que favoriser les perspectives de SpaceX ?
Ca va surtout favoriser les perspectives lunaires des Chinois. Et Trump ne va pas licencier massivement dans deux états qui ont majoritairement voté républicain, ce serait une erreur politique vu sur quoi il a été élu.Envoyé par Lockheed
La fusée SLS est chère, non réutilisable, a eu des débuts compliqués, mais elle est prête pour le retour de l'homme sur la Lune.
Si Trump suit Musk, il n'aura ni Lune, ni Mars à son actif dans les 4 ans de son règne (que j'espère plus court pour ma part, mais il a l'air en forme).
A lire:
https://www.reuters.com/technology/s...es-2025-02-12/
Dernière modification par GBo ; 16/02/2025 à 14h43.
L'article du Web révéle que Boeing préparerait son personnel à une éventuelle annulation de sa fusée SLS, mais sans plus
Comme on dit souvent, il n'y a pas de fumée sans feu !
Avec le recul, comment ne pas être admiratif au programme Apollo qui commence à dater (une grande partie des acteurs étant décédés),, d'où une certaine croyance à la théorie du complot (sic).
Il n'y a rien de constructible sur la Lune qui puisse rapporter de la richesse.
Déjà, faire descendre les deux astronautes US qui n'ont rien à y faire en 2025 et l'efficience financière des projets devient importante.
J'ai lu aussi que bezos réduisait la toile.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Rien à y faire ? C'était prévu comme ça (d'attendre la prochaine rotation pour redescendre par une capsule SpaceX) à partir du moment ou le retour par le Starliner de Boeing n'était jugé pas assez sûr par la NASA.Il n'y a rien de constructible sur la Lune qui puisse rapporter de la richesse.
Déjà, faire descendre les deux astronautes US qui n'ont rien à y faire en 2025 et l'efficience financière des projets devient importante.
D'ailleurs Suni et Butch se rendent utiles et vont très bien comme ils en attestent eux-mêmes, ils appréhendent le retour à la gravité surtout, interview ici:
https://edition.cnn.com/2025/02/13/u...view-ac-digvid
Dernière modification par GBo ; 22/02/2025 à 09h30.
Toujours sur une autre planète, mais pour combien de temps ?
"Quant aux objectifs de Mars, je n'y crois pas [...]"
Mais personne n'y croit cher Lockheed, à part ceux et celles qui vouent encore un culte immodéré à Elon Musk au détriment de leur esprit critique. Il n'a aucun plan, aucun scénario techniquement crédible pour soutenir que "les atterrissages humains pourraient commencer dès 2029" et leur retour sur Terre dont il ne parle jamais. C'est juste du vent sur X, et le genre de vent qui ne sent pas bon.
Dernière modification par GBo ; 19/03/2025 à 14h02.
Bonjour GBo,
A part les Martiens venant coloniser notre planète (scénarios médiatiques des années 50), je me souviens qu'il y a plus d'un demi-siècle, où en pleine euphorie de la course à la Lune, la NASA (fonctionnant alors à budgets ouverts) avait de vastes projets Post-Apollo.
L'un d'eux concernait un voyage exploratoire vers Mars programmé pour le milieu des années 80 ? Le plan comportait l'assemblage de la fusée martienne sur orbite terrestre à propulsion nucléaire.
L'arrivée au pouvoir de Nixon sonna le glas de tous ses rêves. Pour lui, il était temps de revenir sur terre (un peu comme Miterrand en 92 au sujet d'Hermes). L'impact de la guerre du Vietnam sur l'économie américaine et l'atténuation du défi soviétique, furent les principaux arguments de la nouvelle Administration.
Un même premier étage de Falcon a été mis à feu à deux reprises en l'espace de neuf jours à l'occasion d'un vol perpétré le 21 mars au profit de la NRO (National Reconnaissance Office),
Cette performance ne peut qu'ajouter une ligne au CV de SpaceX.
Quelques liens pour ceux qui veulent des infos sur la mission habitée dont parle Lockheed, il s'agit de fram2 et a lieu en ce moment même (sur une orbite peu ordinaire puisque passant au-dessus des pôles de la Terre):
https://www.cieletespace.fr/actualit...oler-les-poles
https://www.spacex.com/launches/miss...issionId=fram2
https://f2.com/
En vidéo (fram2):
https://www.youtube.com/watch?v=jdFgCmZaPHM
Dernière modification par GBo ; 02/04/2025 à 20h48.
Merci GBo de cet accompagnement qui montre en orbite basse notre planète sous un angle inédit.
Périgée à 202 km d'altitude, en effet c'est bas (pour ISS c'est 414 km).
https://en.wikipedia.org/wiki/Fram2
Si la firme d'Elon Musk s'attend à des jours difficiles à l'international (politiqueTrump), en revanche cela se présente bien sur le marché domestique.
Son plan de charge vient de s'étoffer de 28 nouveaux contrats de lancements (Falcon et Heavy Falcon) en provenance du Pentagone.
Ses confrères US profitent également de la manne avec 19 missions pour ULA (Boeing/Lockheed Martin) et 7 pour Blue Origin (Bezos).
Toutefois, comme le souligne un spécialiste, SpaceX pourrait à terme en récupérer une partie au regard de sa capacité hors normes de lancements (déjà une quarantaine de Falcon mis à feu depuis le début de l'année !)
Petit message sur la forme et non le fond.
La police "Comic Sans MS" utilisée dans dans tous tes documents, est franchement "ringarde" et pas adapté à ton style "Old-school".
Mais continue tes publications qui sont intéressantes (même si un peu trop Musk à mon goût, mais ça ne regarde que moi).
Bonjour Garion et merci de ton intérêt,
J'ai plus de 20 000 planches (essentiellement dédiées à l'aéronautique) réalisées au fil du temps avec la police Comic... Comme tu le devines, il me serait impossible de les reprendre avec une nouvelle écriture.
Je pratique un maquettage à l'ancienne car je suis dépassé par l'informatique. Malgré tout, cette manière de faire m'a permis d'avoir eu la chance d'être embauché dans le monde des lanceurs spatiaux et d'assumer plusieurs présentations de pointe dont quelques unes devant des ministres !
En ce qui concerne SpaceX, comment n'être pas bluffé par le parcours d'Elon Musk qui a vraiment remis à plat l'activité des lanceurs. Ceci est d'autant plus vrai quand je repense aux déclarations des pontes européens voici une dizaine d'années, déclarant que sa démarche était du vent, depuis ils en sont revenus ?
Merci encore Garion de ta suggestion, je ne manquerais pas de l'appliquer dans de nouveaux documents.
Dernière modification par Lockheed ; 06/04/2025 à 13h30.
Bonsoir.
Y a t'il des indications sur le processus de vérification et de remise en état. Je suppose que quelques éléments sont à usage unique ou presque, soit par sécurité soit par usure rapide.
Bonjour Gwinver,
Personnellement, je n'ai pas de documents sur la réhabilitation, mais le scénario est bien huilé puisqu'elle peut s'étaler sur une dizaine de jours seulement !. Un délai bluffant pour un engin qui a évolué dans des conditions extrêmes (notamment en températures).
Au départ, le concept de l'étage a été adapté à la réutilisation au travers d'une architecture facilitant l'accès aux pièces critiques, les remplaçant si besoin (moteurs,...)
Bien entendu, les équipes disposent de tout le matériel nécessaire pour inspecter, démonter, analyser et tester les différents éléments.
La fatigue structurale doit être particulièrement surveillée, le dépôt de suie, le câble mis à nu par la vibration, etc.
Sans entrer, sans le détail (remplacement des joints, des filtres,...), je pense que l'essentiel se trouve dans ce schéma, SpaceX, le maîtrisant parfaitement .
Dernière modification par Lockheed ; 16/04/2025 à 07h32.
Pourquoi n'écris-tu pas des équipes d'Elon Musk ? Qui sont les invisibles qui font réellement le boulot ??
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Par exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_Mueller
https://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Mueller
(qui n'est plus chez SpaceX depuis 2020 mais en a été le CTO propulsion pour les Falcons...)
Dernière modification par GBo ; 17/04/2025 à 19h41.
Bien entendu, mais c'est Musk qui a monté l'entreprise (privée) et donné la feuille de route à ses "invisibles" pour concrétiser ses idées.
Le parcours d'Elon Musk est d'autant plus bluffant (le mot n'est pas galvaudé) qu'il sort des sentiers battus.
Son histoire débute au moment où il se rend à Moscou (en compagnie de Jim Cantrel, ingénieur aéronautique) avec la possibilité d'obtenir un lanceur russe. Le constructeur général le reçut avec mépris en lui signifiant que les fusées n'était pas une affaire de gamins de la Silicon Valley et lui crachait sur ses chaussures !
Dans l'avion de retour, après avoir griffonné quelques croquis, Elon Musk prenait la décision de construire sa propre fusée. Dans la foulée, il mettait en place SpaceX et embauchait une équipe (petite)pour mettre en musique son concept.
Les débuts furent très difficiles, au point de vouloir jeter l'éponge car les fonds (provenant de la revente de son système de paiement) étaient pratiquement épuisés. A force d'efforts, le succès finit par arriver au point de révolutionner les lancements spatiaux au travers de la réutilisation et des coûts réduits.
Les idées émises par Musk (transmises à ses collaborateurs) furent loin d'impressionner la concurrence. Ainsi en 2013, le représentant d'Arianespace (Richard Bowles) déclarait lors d'un forum tenu à Singapour : "SpaceX vend du rêve...que la réutilisation est du rêve, de même qu'un lancement à 50 M$" !
Depuis, les opérateurs de lancements en sont revenus et élaborent des plans pour le copier.
Bonjour. Si on retrace l'histoire du programme Apollo, il faut remonter à 1958 et la conception de la Saturn 1 puis de la Saturn 1B. Un douzaine de vols inhabités sans échec. Ensuite avec Apollo 4, novembre 1967, premier vol test de Saturn V, succès (avec quelques problèmes comme les oscillations Pogo, qu'ils on trainé jusqu'à Apollo 10). Deuxième vol Saturn V: avril 1968, Apollo 6, qualifié pour les vols habités malgré l'échec d'allumage d'un moteur. Enfin en décembre 1968, Apollo 8, premier vol habité sur Saturn V (avec cette fois l'injection translunaire). Bien sûr il y a eu l'accident d'Apollo 1 mais rien à voir avec le lanceur.
Quand on voit cette liste impressionnante de succès, je me pose des questions au sujet du Starship qui a tendance à exploser en vol semble-t-il (après toutefois une série d'essais réussis). Comment expliquez-vous cette différence? Plus compliqué, avec moins de budget? Effet des contraintes pour la réentrée et la récupération? Méthodes de développement différentes?
Space X ne teste pas la fusée complète comme pour tous les autres agences, il procède par essais et échecs avec un engin qui se rapproche à chaque essai du produit fini prévu.
Plus la complexité de ce qui est lancé augmente, plus le risque de défaut augmente, auquel il faut ajouter les défauts cachés dans les corrections des défauts précédents.
Le développement d'Apollo, c'est on construit, on teste, on lance et à la fin on regarde combien ça a coûté, Space X se tient dans un budget de développement qu'il veut minimum.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Les échecs sont spectaculaires et masquent les progrès. Cherchez sur le net des images du premier prototype (utilisé pour des essais de moteurs au sol). La chose ressemblait plus à un silo à grain qu'à un engin spatial.
