Bonjour,
Petit correctif, le marché des satellites de télécommunications en orbite basse (LEO) existait bien avant SpaceX, par exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Globalstar
Un marché semé d'embûches et de faillites, certes...
D'autre pionniers sont cités ici:
https://www.mckinsey.com/industries/...rent-this-time
Bonne année à tou(te)s et en particulier au forum Astronautique
cdlt,
GBo
Merci pour le rectif GBo,
Je n'ai fait que reproduire des articles récents disant cela.
Cela n'empêche pas la marche en AV du système de SpaceX, au point que de nouveaux et opérateurs établis veulent s'engouffrer sur cette voie.
Si cela se poursuit, j'ai bien peur qu'on atteigne à un moment donné le million de satellites au dessus de nos têtes (j'exagère peut-être un peu !)
Bonjour,
Un camembert avec qui lance pour qui et quoi serait intéressant pour affiner l'info.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonjour Liet Kynes,
Le camembert (qui n'est pas un fromage), résume la situation des lancements 2024 dans le monde.
Pas besoin de plus d'explications pour voir la dominance de SpaceX dans sa capacité de mises à feu de fusées spatiales qui sont loin d'être cataloguées parmi les lanceurs légers.
Et encore, Starship est exclue car pour l'instant ses missions sont sub-orbitales.
Lancement pour qui
Je l'ai signalé sur le chapitre Sarlink, 89 des 134 tirs ont été accomplis au profit de Starlink. Je me demande même si par des jeux d'écritures cette constellation n'est pas lancée gratuitement, car elle recourt au lanceur de la maison.
A noter que le premier tir SpaceX 2025 était dédié à Thuraya 4, un satcom des EAU qui a été placé sur une orbite GTO par un Falcon 9
Dernière modification par Lockheed ; Hier à 10h04.
Avec (concernant Globalstar) une différence de concept majeure par rapport à Starlink : le signal était relayé par des stations au sol, que ce soit vers les réseaux terrestres ou vers d'autres abonnés Globalstar. Ces stations étaient réparties géographiquement dans le monde de telle façon que chaque satellite de la constellation soit en permanence "visible" de l'une d'entre elles. Elles appartenaient à des d'opérateurs télécom locaux, partenaires de Globalstar dans chaque pays ou zone géographique, mais étaient basées sur une architecture fournie par Gobalstar et ses partenaires industriels (j'ai travaillé sur une partie de cette architecture au début du projet, entre 1996 et 1998).Petit correctif, le marché des satellites de télécommunications en orbite basse (LEO) existait bien avant SpaceX, par exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Globalstar
Un marché semé d'embûches et de faillites, certes...
Cela rendait les choses plus compliquées d'un point de vue contractuel, mais nécessitait un nombre de satellites beaucoup plus faible pour assurer une couverture similaire à celle de Starlink. Les conséquences en termes de surpopulation de la LEO étaient donc beaucoup moins importantes. Faudrait peut-être y repenser avant d'atteindre le million d'objets en orbite...
Je viens de lire un article qui m'a fait sourire (loin d'être certainement le cas pour les personnes concernées).
Les riverains de la base de Vandenberg ne supportent plus les lancements incessants de SpaceX (explosions sonores, perturbations nocturnes,...), alors que l'entreprise prévoit de doubler la mise en 2025 ?
Il y a aussi Iridium (complètement désorbité) et plus récemment Iridium Next, dont les satellites conçus par Thales Alenia Space ont été lancés par... SpaceX, avec ses Falcon 9.Bonjour,
Petit correctif, le marché des satellites de télécommunications en orbite basse (LEO) existait bien avant SpaceX, par exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Globalstar
Un marché semé d'embûches et de faillites, certes...
D'autre pionniers sont cités ici:
https://www.mckinsey.com/industries/...rent-this-time
Bonne année à tou(te)s et en particulier au forum Astronautique
cdlt,
GBo
Mais Starlink est un sacré concurrent.
J'ai aussi travaillé un peu sur Iridium Next dans sa phase de spécifications, avec un concept un peu différent: il y a des "gateways" au sol (il y en avait deux quand je travaillais sur le sujet), contenant des switches et des serveurs. Un appel mobile passe par une de ces gateways et une fois la communication établie, le chemin est "relevé" vers les satellites: par des instructions envoyées à ceux-ci, le lien vers le correspondant se fait exclusivement "dans le ciel" via des liens entre les satellites. On avait aussi spécifié des scénarios permettant d'éviter de passer par les gateways quand les deux téléphones sont dans la même cellule (procédures qui existent en 4G), mais j'ai ensuite quitté le projet et j'ignore si cela a été mis en oeuvre.Avec (concernant Globalstar) une différence de concept majeure par rapport à Starlink : le signal était relayé par des stations au sol, que ce soit vers les réseaux terrestres ou vers d'autres abonnés Globalstar. Ces stations étaient réparties géographiquement dans le monde de telle façon que chaque satellite de la constellation soit en permanence "visible" de l'une d'entre elles. Elles appartenaient à des d'opérateurs télécom locaux, partenaires de Globalstar dans chaque pays ou zone géographique, mais étaient basées sur une architecture fournie par Gobalstar et ses partenaires industriels (j'ai travaillé sur une partie de cette architecture au début du projet, entre 1996 et 1998).
Cela rendait les choses plus compliquées d'un point de vue contractuel, mais nécessitait un nombre de satellites beaucoup plus faible pour assurer une couverture similaire à celle de Starlink. Les conséquences en termes de surpopulation de la LEO étaient donc beaucoup moins importantes. Faudrait peut-être y repenser avant d'atteindre le million d'objets en orbite...
Iridium (première version) était effectivement le seul concurrent de Globalstar à la fin des années 90 (hormis les systèmes de télécommunications par satellites géostationnaires, comme Inmarsat. Mais les équipements Inmarsat était beaucoup plus lourds et chers que les terminaux mobiles Globalstar, et leur usage plus coûteux, ce qui avait permis par exemple à Globalstar d'équiper une partie de la flotte de pêche argentine - un de ses rares succès commerciaux à l'époque, pour autant que je m'en souvienne...).
J'ai vu que Globalstar a connu aussi une seconde génération, dont les satellites ont été déployés au début des années 2010 et sont encore en service (leur durée de vie prévisionnelle était de 15 ans). Mais il ne s'agit à nouveau que d'une cinquantaine de satellites, rien à voir avec la constellation Starlink...
Ben oui mais si tu enlèves Starlink, spaceX possède quelle part de marché au niveau mondiale du coup ? La Chine se retrouve bien placée aussi du coup.Bonjour Liet Kynes,
Le camembert (qui n'est pas un fromage), résume la situation des lancements 2024 dans le monde.
Pas besoin de plus d'explications pour voir la dominance de SpaceX dans sa capacité de mises à feu de fusées spatiales qui sont loin d'être cataloguées parmi les lanceurs légers.
Et encore, Starship est exclue car pour l'instant ses missions sont sub-orbitales.
Lancement pour qui
Je l'ai signalé sur le chapitre Sarlink, 89 des 134 tirs ont été accomplis au profit de Starlink. Je me demande même si par des jeux d'écritures cette constellation n'est pas lancée gratuitement, car elle recourt au lanceur de la maison.
A noter que le premier tir SpaceX 2025 était dédié à Thuraya 4, un satcom des EAU qui a été placé sur une orbite GTO par un Falcon 9
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
C'est très arbitraire. Pourquoi retirer des lancements à SpaceX ? On va aussi retirer aux chinois ceux qu'ils ont commencé à faire pour leurs constellations aussi ?
En effet, ca ne fait plus que 26% des lancements via SpaceX, et 40% pour la Chine (en enlevant rien). C'est toujours impressionant, mais moins au niveau part de marché.Ben oui mais si tu enlèves Starlink, spaceX possède quelle part de marché au niveau mondiale du coup ? La Chine se retrouve bien placée aussi du coup.Ben oui mais si tu enlèves Starlink, spaceX possède quelle part de marché au niveau mondiale du coup ? La Chine se retrouve bien placée aussi du coup.
C'est arbitraire en effet, et les lancements chinois de constellation Guowang sont faites par l'etat lui-meme pour ses propres satellites. D'un autre cote, ce n'est pas vraiment important pour 2024, ils ont a peine commence a la mi-Decembre.
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; Aujourd'hui à 09h08.
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Bojour Liet Kynes,
C'est une façon détournée de voir les choses.
Quand Ariane lancera la constellation d'Amazon (concurrente de Starlink), je doute que tu déduise cela du lanceur europée.
La réalité est là, SpaceX a démontré qui pouvait lancer 134 lanceurs classe Ariane sur une année, c'est plus qu'un exploit reconnu par toute la communauté.
Au moment où Ariane 6 atteindra sa capacité max, sa cadence annuelle ne dépassera pas les 10 à 12 lancements.
Il te faut revoir la perception de la chose, SpaceX oeuvre à l'heure présente sur une palette spatiale inacessible aux autres.