Bonjour,
Suite à cette discussion : https://forums.futura-sciences.com/p...-de-terre.html , je me suis intéressé plus en détail à la métrique d'un espace temps statique de symétrie sphérique non vide et je suis tombé sur un point qui pour l'instant me dérange.
Je pars de l'expression de la métrique
(avec A<0, C>0, des fonctions de r uniquement)
Et j'aboutis aux expressions suivantes (merci maxima) pour la densité d'énergie, la pression dans la direction radiale
et la pression dans la direction orthoradiale
:
(la dérivée par rapport à r étant noté avec un ' )
J'ai commencé par m'intéresser à la première. Si on considère, on a comme solution
, avec
une constante d'intégration dont le signe n'est pas contraint mathématiquement.
Pour considérer le cas oùest une fonction non nulle de r, j'ai simplement testé la même solution mais en considérant que
est une fonction de r, et ça donne :
Si on noteune fonction de r telle que
, on a :
Et si on intègre :
, avec
une constante d'intégration
Donc
La notation "M" est bien sûr choisie à dessein vu que c'est l'intégrale de la densité sur le volume de la sphère de rayon aréal r (et donc de surface) : s'il n'y avait pas de courbure, il s'agirait de la masse (au facteur c² près) au sens classique. Ici les variations de r n'étant pas tout à fait des distances, la "vraie" masse (au sens de l'intégrale de la densité sur un volume) n'est pas tout à fait M.
Ce qui m'ennuie c'est la présence de cette constantealors que je m'attendais à trouver le fameux
. Je n'ai pas encore trouvé un argument satisfaisant pour considérer qu'elle est nulle.
Pire, si on se place dans une solution du vide (Schwarzschild), elle est utile, car elle permet de "simuler" la masse. En effet, dans ce cas, la fonction M est nulle (il n'y a pas de densité d'énergie à intégrer sur un volume : elle est nulle), il ne reste donc deque la constante
et par comparaison avec les effets gravitationnels présent (accélération propre des immobiles en fonction de r, période propre des orbites circulaires en fonction de r), on l'assimile à l'opposé de la masse d'un astre "absent" multiplié par 2G.
Du coup si "on" se permet un tel bricolage pour la solution du vide, qu'est-ce qui empêche qu'on fasse de même quand il y a un astre, et donc d'avoir des effets gravitationnels qui ne dépendent pas de 2GM, mais deavec
fixée arbitrairement, ce qui décorrèle la masse de l'astre (au sens intégral de la densité sur un "volume") de ses effets gravitationnels.
Il possible que l'argument convaincant vienne de l'exploitation des équations concernant la pression, ce que je ferais prochainement, mais si en attendant quelqu'un a un argument pertinent pour donner une valeur systématiquement nulle pour, je serais intéressé.
m@ch3
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