Bonsoir,
J'ai eu un cours sur la recombinaison homologue aujourd'hui. On parlait de la cartographie des régions les plus propices aux cassures double-brin (DSB) chez S. cerevisiae. Notre prof nous a dit que ces régions ont été cartographiées sur tout le génome grâce à la technique ChIP et nous a montré un tout petit transparent pour qu'on ait une idée grossière de quoi il s'agissait.
En gros, il s'agit de prendre un mutant de S. cerevisiae Rad50s (qui a la particularité de ne jamais réparer les DSB causées par la nucléase Spo11 qui reste fixée à l'ADN à l'endroit de la coupure) -> de lier de manière covalente un peptide HA à la Spo11 et de rajouter des anticorps dirigés contre HA -> purification. Et c'est là qu'on décide ce que l'on fait : puisque ce pool de de fragments d'ADN marqués est petit, on peut amplifier par PCR et déposer les amplifiats sur gel (= ChIP-PCR) ou directement hybrider sur lame de verre (ChIP-on-chip).
Ce que je n'ai pas compris c'est comment on décide de faire de la ChIP-PCR ou de la ChIP-on-chip... Je veux dire la quantité de fragments marqués sera toujours petite, pourquoi dans certains cas on amplifie et pas dans d'autres?
Merci pour vos éclaircissements.
Cordialement,
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