merci pour tout! je pense avoir compris!
mais juste dela curiositéourquoi le brin codant ne peut il pas être transcrit?
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merci pour tout! je pense avoir compris!
mais juste dela curiositéourquoi le brin codant ne peut il pas être transcrit?
Très simple. Toutes les synthèses d'ADN in vivo reposent sur la complémentarité.
Donc, tu prends un ADN DS (Double brin), tu va donc avoir un brin codant et un brin matrice. Le brin codant est sens, c'est à dire même séquence que son ARN. Le brin matrice est anti-sens, c'est à dire séquence complémentaire de l'ARN. Donc, quand ton ARN polymérase veut transcrire, elle va se fixer sur le brin matrice, qui porte bien son nom, car la polymérisation se faisant par complémentarité, tu obtiendra un brin d'ARN néo-synthétisé de même séquence que le brin codant, donc un bon ARN puisque c'est la séquence correspondant à la future protéine.
Par contre, imaginons que la polymérase délire et qu'elle prenne pour ADN matrice le brin codant, alors la séquence de l'ARN obtenu serait celle du brin matrice, pas du tout la bonne. La séquence ne correspondrait pas du tout à la protéine censée être traduite.
J'espère que tu as compris mais franchement, c'est pas sorcier.
A+.
je te remericie! En tout ça fait plaisir car depuis la première année je n'avais pas très bien compris mais là je crois que c bon!
@ +
Salut,
Pardon d'intervenir, mais plusieurs choses m'interpellent !
D'abord tout l'monde parle de traduction (donc de synthèse protéique) avec des séquences ADN !!!
OK, je comprends que ça va plus vite que de passer par l'ARNm , mais je suis pas sûr que pour la compréhension de tous cela soit le top !!
Ensuite, Spallanzani, quand tu construis un ARNm à partir de tes deux brins ADN (qui soit dit en passant sont les mêmes à une base près !! T au lieu de C ) je me demande comment tu fais ???? Face à A il faut U, face à T il faut A, face à G, toujour C, et face à C forcément G !!!
Enfin le sens de transcription de l'ADN en ARNm est défini par une séquence ADN promoteur sur le brin anti-sens, mais de plus en lus de cas d'ARN construit par les deux brins sont révélés et ils serviraient de régulateurs à l'expression posttranscriptionnelle des gènes .
Voir mon message #6 a ce proposEnvoyé par hexapatSalut,
Pardon d'intervenir, mais plusieurs choses m'interpellent !
D'abord tout l'monde parle de traduction (donc de synthèse protéique) avec des séquences ADN !!!
OK, je comprends que ça va plus vite que de passer par l'ARNm , mais je suis pas sûr que pour la compréhension de tous cela soit le top !!
Non car ces sequences correspondent au brin dit codant => brin non transcrit. DOnc dans ces cas il suffit de remplacer T par U. Il est interessant de noter que la difference entre les deux sequences soit justement la presence d'un codon TGA au lieu de CGA. CA n'est surement pas un hasard!Ensuite, Spallanzani, quand tu construis un ARNm à partir de tes deux brins ADN (qui soit dit en passant sont les mêmes à une base près !! T au lieu de C ) je me demande comment tu fais ???? Face à A il faut U, face à T il faut A, face à G, toujour C, et face à C forcément G !!!
Yoyo
Le problème c'est que maintenant, à chaque fois qu'on dit nos "lois" sur la bio mol, on est peut-être loin d'être irréfutables. Je vous ai fait un petit copier-coller d'une réponse que m'avait fait Vinc il y a un mois à peu près, et ça bouleverse la vision de la génomique :
"En effet, de récentes publies ont montré que des régions du génome annotées comme non codantes étaient retrouvées dans les transcrits, et en grandes proportions!!! D'autres part, on a également montré que les exons d'un même gène n'avait pas forcément la même taille chez différents types cellulaires!!!! c'est à dire que l'exon 3 d'un gène G dans la lignée A, n'a pas la même taille que l'exon 3 du gène G dans la lignée B!!!!! Il y aurait également plus d'ARMm poly A- que d'ARMm polyA+ que ce soit dans le noyau ou dans le cytoplasme!!!! De la même manière, il y aurait plus d'ARNm db que d'ARNm sb!!!!!! "
Voilà qui donne matière à réfléchir et surtout à s'embrouiller...
A+.
Salut!
Oui effectivement mais attention à ne pas aller trop vite et à ne pas mal interpréter mes propos. Ces découvertes sont très récentes et certaines équipes ont suggéré une pause de la recherche sur ce thème précis car selon elles personne n’y comprend plus grand-chose… Pour l’instant il est bien évident que l’on reste dans le modèle classique que l’on a tous appris au lycée et à la fac, mais je ne serai pas étonné que les programmes changent dans quelques années… Cependant je n’ai pas lu les publies en question et je n’ai eu qu’un aperçu de certaines figures. Il faut donc attendre de voir ce qu’il va se passer. La génomique, et la biologie moléculaire en général, évoluent à une vitesse phénoménale : les données s’accumulent beaucoup plus vite que les progrès de l’informatique ce qui rend particulièrement difficile l’analyse de ces données…Envoyé par synchrotronLe problème c'est que maintenant, à chaque fois qu'on dit nos "lois" sur la bio mol, on est peut-être loin d'être irréfutables. Je vous ai fait un petit copier-coller d'une réponse que m'avait fait Vinc il y a un mois à peu près, et ça bouleverse la vision de la génomique :
"En effet, de récentes publies ont montré que des régions du génome annotées comme non codantes étaient retrouvées dans les transcrits, et en grandes proportions!!! D'autres part, on a également montré que les exons d'un même gène n'avait pas forcément la même taille chez différents types cellulaires!!!! c'est à dire que l'exon 3 d'un gène G dans la lignée A, n'a pas la même taille que l'exon 3 du gène G dans la lignée B!!!!! Il y aurait également plus d'ARMm poly A- que d'ARMm polyA+ que ce soit dans le noyau ou dans le cytoplasme!!!! De la même manière, il y aurait plus d'ARNm db que d'ARNm sb!!!!!! "
Voilà qui donne matière à réfléchir et surtout à s'embrouiller...
A+
Vinc
Envoyé par SolèneBonjours à tous
Voila je viens d'avoir un controle et il y a un truc qui me turlupine...
On avait un ADN double brin synthétisé à partir d'un ARNm et le brin traduit de cet ADN était séquencé donc on devait retrouver la séquence de bases et et la séquence d'acides aminés correspondante.
Ma question est donc : à quel brin d'ADN correspond le brin traduit parceque pour moi c'est l'ARNm qui est traduit pas l'ADN... on m'aurais mis le brin transcrit ça aurais été mais là...
Merci
PS : Pour info j'ai donc mis que c'était le brin non transcrit mais du cou la séquence polypeptidique de mon gène ne commençait pas par une methionine...
Hello a toi, je fais mon entrée sur le site:
Bon j'ai pas lu les réponses, mais voici ce qu'en pense un biomoléculariste:
L'expression "brin traduit" est maladroite, car les deux brins d'un ADN génomique peuvent contenir des phases codantes.
Je pense que ton prof voulait parler du brin codant= celui qui dicte la séquence protéique= celui qu'il faut lire pour retrouver la séquence de la phase codante. La transcription de ce brin (par l'ARN polymerase, qui pour cela utilise le brin d'ADN complémentaire au brin codant, appelé brin matrice) génère un ARNm qui s'écrit de la même façon (sauf que T<->U). La machinerie d'initiation de la traduction (en gros, le ribosome) se fixe sur un AUG pour traduire.
Donc le brin "traduit"= brin "sur lequel on peut trouver l'ORF" est bien le brin codant, que généralement, on écrit de 5'-3' avec l'ORF qui pointe vers la droite.
Je peux te faire un powerpoint rapide si tu veux
A pluch