Bonjour,
Pour la fac je dois monter un projet de recherche en thérapie génique à partir de l'article "Expression of mdr1 is required for efficient long term regeneration of dystrophic muscle" de D Israeli & co
Or qui dit thérapie génique dit potentielle application humaine et l'article lui est basé sur des souris triple KO pour mdr1a, mdr1b et la dystrophine. En gros les souris mutées pour la dystrophine (donc "analogues" des patients humains atteints de dystrophie musculaire) souffrent de déficiences musculaires mais légères, elles récupèrent bien et on observe dans leurs muscle de nombreux "revirement" avec synthèse de dystrophine correcte dans de nombreuses cellules (grace aux saut d'exons peut-être). Par contre les souris triple KO pour la dystrophine, mdr1a et mdr1b sont beaucoup beaucoup plus atteintes.
La seule idée de thérapie génique qui me vienne à l'idée pour le moment serait de surexprimer l'homologue humain de mdr1 a et b dans des myocytes de malades, en culture, pour voir si cette surexpression conduit à une augmentation de production de dystrophine... mais il y a plusieurs bugs.
- peut-on cultiver assez longtemps des myocytes de malades pour faire les observations ?
- a quoi bon mdr1, on pourrait plutôt essayer de faire exprimer directement une version correcte de la dystrophine ! Mais on est obligés de partir de l'article... donc de travailler avec ce cher mdr1
- je n'arrive à imaginer aucun rapport entre la dystrophine et la protéine mdr1 (qui est un transporteur membranaire qui servirait à excreter des "drogues" hors de la cellule)
Si vous êtes plus inspirés que moi, toute aide serait la bienvenue
Merci à tous
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