Score biologique

[invite83634ba0]

Bonjour à tous,

Je vous fait part de mes réflexions biologiques de ces derniers temps en vue d'obtenir une réponse à mes questions.

Je me disais, comment mesurer le succès biologique d'une espèce ? Pour reformuler la question, il s'agit en fait de savoir, dans un écosystème donné, quelle espèce est la plus adaptée. Et j'étendais cette question à la terre... et aux 3 derniers milliards d'années.

Personnellement, j'ai pensé qu'un bon critère d'évaluation serait la somme totale des calories consommées par l'espèce au cours du temps. Exemple, si on considère que 100 milliards d'homo sapiens ont existé, que chacun a vécu 40 ans en consommant 2000 kcal par jour on arrive grosso modo à 3 *10^18 kcal.

Bon tout ça est très approximatif, évidemment, mais à votre avis, suivant ce calcul, quelle espèce, règne, genre animal ou végétal domine le score ?
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[invité576543]

Bonjour,

Pas trop de succès la question...

Je te donnes l'opinion à laquelle je me rallie : les bactéries. Si tu y inclus celles en esclavage dans les cellules eucaryotes, elles gagnent vraisemblablement avec tout critère imaginable. Et peut-être même en ne comptant que les "libres".

Ce texte (désolé, en anglais) développe cette position.

Cordialement,

[invite563835f6]

Je dirais également que les bactéries sont les plus "adaptées" et sont celles qui se sont le plus "adapté" aux différents milieux.
Ensuite je dirais que les végétaux précèdent les animaux..
C'est une vaste question, et je t'avoue que je n'ai pas beaucoup le temps de creuser mon opinion, mais je serais curieux d'en entendre plus sur ta théorie des calories que j'arrive mal à comprendre.

[invite1b62753f]

Do-the-funk, je ne sais pas si évaluer le succès d'une espèce sur sa propension à gâcher cette énergie est une bonne idée... certainement que l'espèce humaine arriverait alors en bonne place, mais bon.

Et puis Michel a tout à fait raison, de ce point de vue là: le nombre de bactéries est sans commune mesure avec le nombre d'être humains ayant vécus.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invité576543]

Do-the-funk, je ne sais pas si évaluer le succès d'une espèce sur sa propension à gâcher cette énergie est une bonne idée...

C'est même assez mauvais d'un certain point de vue, parce que l'utilisation de l'énergie (de l'augmentation d'entropie en fait) peut être vue comme un moyen, pas une fin. La fin serait la survie de la lignée. Au sens de l'efficacité, moins une lignée consomme d'énergie à survie égale, "mieux" elle est.

Mais a contrario, si l'efficacité était la même pour toutes les lignées, alors on peut mesurer le succès d'une lignée à sa consommation.

C'est un peu comme "plus il y a de trous dans le gruyère, moins il y a de gruyère; et plus il y a gruyère, plus il y a trous"...

D'une certaine manière, les bactéries et les humains sont à deux extrémités du spectre :

- les bactéries dans les roches qui survivent sur la seule base énergétique de l'hydrogène d'origine radioactive présentent une efficacité d'usage extraordinaire : elles sont là depuis longtemps et sont susceptibles de survivre encore très longtemps.

- les humains consomment une énergie délirante, récemment et sans qu'il soit clair que cela les aidera à survivre...

Cordialement,

[invite83634ba0]

Merci pour toutes vos réponses.

La question est en effet assez complexe et surement stérile. Je pense en effet que les bactéries sont en première place dans ce classement.

Au revoir !!