[Physiologie] Sspg
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Sspg



  1. #1
    invite096d3f22

    Sspg


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    Bonjour à tous,
    Je suis actuellement en train d'étudier une publi sur l'insulino-résistance, l'obésité et le lien avec le taux d'adiponectine...bref afin de déterminer si un individu est insulino-résistant les chercheurs ont utilisés le SSPG (steady-state plasma glucose) et j'avoue qu'après plusieurs recherches je n'arrive pas bien à comprendre cette technique alors si quelqu'un voulait bien m'aider ce serait très sympa
    Merciiii
    PS: je pense que cette technique est un peu similaire à celle de l'euglycémique hyperinsulinémique clamp mais j'en suis pas sur du tout

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  2. #2
    invite096d3f22

    Re : Sspg

    Bon je vois que j'en ai sécher plus d'un lol
    Après d'autres recherches j'ai trouvé la réponse sur le site http://www.jle.com/en/revues/bio_rec.../article.phtml (je sais pas si je dois mettre le lien mais bon)...bref ca n'a pas grand chose a voir avec le clamp euglycémique hyperinsulinémique. Voilà ce qu'ils en disent pour les personnes que ca pourrait aider :
    La technique du SSPG ou steady state plasma glucose, encore appelée test de suppression insulinique, consiste en une perfusion simultanée insuline-glucose-adrénaline-propranolol [18] ou insuline-glucose-somatostatine [19], à débits constants. L'utilisation d'agents pharmacologiques permet de bloquer l'insulinosécrétion endogène. La perfusion d'insuline fixe l'insulinémie à un plateau, le SSPI ou steady state plasma insulin. On perfuse ensuite du glucose : la glycémie s'élève et atteint un plateau, le SSPG, d'autant plus élevé que le sujet est insulinorésistant. La clairance métabolique du glucose correspond au rapport débit de perfusion de glucose/SSPG, l'index de sensibilité à l'insuline est défini par le rapport clairance métabolique du glucose/SSPI. L'utilisation d'agents pharmacologiques introduit en fait de nouvelles sources de variation : l'adrénaline, par exemple, modifie la clairance métabolique du glucose. Certaines équipes perfusent uniquement l'insuline et le glucose, en adaptant les débits (25 à 150 mU/kg/h pour l'insuline et 4 à 8 mg/kg/min pour le glucose) de sorte que la sécrétion d'insuline endogène soit inhibée. La durée totale de l'épreuve est de 150 minutes [20, 21]. La sensibilité à l'insuline est évaluée de la même façon que dans le protocole initial. Cette approche reste limitée à quelques équipes, bien qu'elle soit relativement simple. Elle manque sans doute encore de standardisation : on remarque en particulier l'absence de consensus sur le choix des débits d'insuline et de glucose.

    Actuellement, la technique du clamp euglycémique hyperinsulinémique, développée par De Fronzo et al. [22], est considérée comme faisant référence. Une perfusion intraveineuse d'insuline à débit constant permet d'obtenir un plateau d'insulinémie, tandis qu'une perfusion simultanée de glucose à débit variable maintient la glycémie à son niveau basal. Le débit de perfusion de glucose est adapté en fonction de contrôles extemporanés de glycémie. Le protocole le plus classique fait appel à un débit d'insuline de 1 mU/kg/min pendant 120 minutes, de sorte que l'insulinémie s'élève à un plateau voisin de 100 mU/l. La production hépatique de glucose est alors inhibée, le débit de glucose nécessaire pour maintenir la glycémie constante correspond à la quantité de glucose utilisée par les tissus périphériques, principalement les muscles squelettiques. La sensibilité à l'insuline est donc appréciée par le débit de perfusion de glucose à l'équilibre « M », exprimé en mg/kg/min, que l'on peut rapporter au niveau d'insulinémie atteint.

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