Bonsoir,
J'ai écris dans mon cours que le moteur de la sève élaborée était le gradient de potentiel hydrostatique des organes sources aux organes puits:
charge du phloeme au niveau des organes sources d'où appel d'eau ce qui crée un fort potentiel hydrostatique.
décharge du phloeme au niveau des organes puits d'où départ d'eau ce qui crée une baisse du potentiel hydrostatique.
En fait, le problème se situe au niveau des potentiels osmotiques:
charge du phloeme au niveau des organes sources, d'où un potentiel osmotique très négatif.
décharge du phloeme au niveau des organes puits, d'où un potentiel osmotique moins négatif.
Si on regarde alors la résultante des potentiels hydriques, on voit que le potentiel hydrique au niveau des organes sources est plus négatif qu'au niveau des organes puits: donc la sève circule dans le sens des potentiels hydriques croissants, ce qui thermodynamiquement est inconcevable, si ?
(dans mon cours, on ne prend pas on compte la composante gravitaire du potentiel hydrique, est-ce justement cette composante qui fait la différence ?)
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La place de cette discussion est à l'interface biologie-physique, dommage car les biologistes ne pourront pas forcément nous soutenir en physique.

) a montré que le moteur de l'écoulement est la différence de pression. La transport de la sève brute n'est pas une diffusion mais un transport de masse.