Avantage evolutif

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Bonjour, aujourd'hui en me rendant au travail je me suis demande quel était l'avantage évolutif de la couleur du bouleau (non non pas de jeu de mot bidon ) car son tronc est blanc et en général il vit dans des zones humides ou la température n'est pas élevée. le blanc capte moins la chaleur donc il y a un non gain de chaleur. Peut être est-ce le gain d'énergie en ne fabricant pas de tanin fonce ou que la lumière réfléchie par le tronc est capter par les feuille ce qui permet un rendement un peu supérieur (je ne crois pas a cette dernière idée). en bref si vous avez une réponse pour m'éclairer et bien ça ne serait pas de refus.
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Tiré de Wikipedia:
Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctique
En climat tempéré, les bouleaux meurent assez rapidement (15-30 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Sibérie, etc.) ils peuvent vivre jusqu’à 100 ans et plus.

On peut imaginer qu'il s'agirait d'un genre de camouflage des jeunes pousses durant l'hiver ?

[inviteb94d8e21]

Trouvé ici :

http://www.jsbouchard.com/2004/11/re...e-se-pose-pas/

Les écologistes s’entendent pour dire qu’un des facteurs environnementaux qui a le plus influencé le développement d’une telle diversité est la chaleur. En effet, le soleil hivernal est assez puissant pour réchauffer l’écorce d’un arbre de plusieurs degrés. Si l’écorce est foncée, elle se réchauffera plus rapidement que si elle est pâle. Quand un matériau solide est chauffé, il a prend de l’expansion. Ainsi, l’écorce en se réchauffant se dilatera.

Alors que le soleil disparaît sous l’horizon, l’écorce commence à se refroidir. La couche externe de l’écorce se refroidira plus rapidement que le bois qui se trouve plus en profondeur puisqu’elle est en contact direct avec l’air ambiant. En refroidissant, le bois se contracte. Ainsi, la contraction du bois se fera plus rapidement près de la surface de l’écorce. Ceci pourra causer des craquements que l’on nomme blessures causées par le gel.

On observe plusieurs stratégies de protection contre le gel chez les arbres indigènes au Québec.

Les conifères, avec leurs feuilles qui persistent tout au long de l’année, sont pour la plupart bien protégés du soleil. La photo qui suit permet d’observer que le soleil n’atteint pas le tronc des épinettes et des sapins en hiver.

L’adaptation la plus fréquente est une écorce qui prend la forme d’écailles ou de plaques. Les érables, les frênes, les bouleaux et certains conifères dont une partie de l’écorce est exposée au soleil ont recours à cette stratégie. L’écorce agit alors comme un radiateur. Le bois qui se trouve sous l’écorce ne se réchauffera pas beaucoup puisque la chaleur absorbée par l’écorce sera rapidement dissipée dans l’air environnant.

Une autre adaptation sera d’arborer une écorce pâle. Cette coloration réfléchira une partie du rayonnement solaire, ce qui diminuera la quantité de chaleur absorbée. Les bouleaux et certains peupliers ont une écorce blanche ou très pâle. Ces arbres se retrouvent à de très hautes latitudes, où les risques de blessures causées par le gel sont importants. La sélection naturelle a fait qu’ils ont développé cette coloration d’écorce en plus de la texture qui leur permet de dissiper la chaleur.

[invitecf0f3574]

Merci Kucing. Je n'aurait jamais pense a ça.

[A voir en vidéo sur Futura]