lorsqu'un animal de type sanglier reçoit la balle d'un chasseur au niveau de la boîte crânienne, la balle arrivant de l'ordre du microseconde, j'aimerai savoir si l'animal connaît une mort cérébrale immédiate et non douloureuse ou si les réactions nerveuses ont le temps d'être ressenties par l'animal.
La politesse étant exigée sur le forum lors de l'ouverture d'une discussion, "Bonjour", "merci" ou encore "s'il vous plait" n'auraient pas été de trop avant d'obtenir une réponse.
LXR pour la modération
bonjour, merci de me le dire, au revoir.
Si c'est vraiment une balle pour sanglier, le cerveau doit être réduit en compote à une vitesse supérieure au son, donc si le tir est réussi, il ne doit rien sentir
ok; merci a toi. je n'y connais rien en chasse. ni aux balles, cartouches, ect..
partont maintenant du principe que c'est balle courante volaille, ect..
je suppose alors que c'est la même chose. a cette vitesse.
Bonjour,
Je m'interroge: tu as tué un sanglier et tu as des remords quant à sa possible souffrance lors de l'impact?
Là, c'est plus à un chasseur ou un armurier qu'il faudrait demander ça.
non, il y a beaucoup de chasseurs dans ma famille et leurs amis.
j'écris donc un devoir sur la chasse, je prends un max de renseignements pour organiser mes écris.
ok, je vais essayer aussi.
Un peu de culture G...
Principe d'une munition :
- un projectile -- balle, obus si calibre supérieur à .20 (on parle en mm).
- une charge propulsive -- en général poudre à canon, exceptionnellement air comprimé (et pour les p'tits futés en chimie, tout ce qui produit du gaz en grosse quantité en une fraction de seconde).
- une cartouche (gouttière d'éjection), ou une douille (bourrelet d'éjection) qui maintient le tout ensemble à l'état initial.
En gros on crée une surpression gazeuse à l'arrière du projectile, qui va être propulsé (que c'est beau...) en dehors de la chambre de combustion (ou de compression si c'est de l'air comprimé), par la sortie du canon.
L'effet à l'impact...
Il dépend de :
- la vitesse du projectile -- corrélée à la charge de poudre ainsi qu'à l'aérodynamisme (y compris calibre).
- la nature du projectile -- plomb, acier laiton, phosphore-sodium, plastique... ou néant (tir à blanc, charge secondaire [paintball]...)
- la distance de la cible.
- la nature de la cible (béton, carcasse, carton...).
On distingue :
- le tir à bout touchant -- sortie du canon à moins de 15 cm de l'impact.
- le tir à bout portant -- sortie du canon à moins de 3 m de l'impact.
- le tir à longue distance -- sortie du canon à plus de 3 m de l'impact.
A longue distance, on a uniquement l'effet de l'impact.
A bout portant, on cumul l'effet de l'impact et une partie de l'effet des gaz d'échappement -- risque de brûlure mais surtout blast (déflagration -- dégât imputable à l'onde de choc transmise par l'air en déplacement).
A bout touchant, on cumule l'effet de l'impact + le blast d'éjection + les lésions dues aux réactions chimiques (poudre qui s'enflamme) et physiques (détente des gaz comprimés).
Revenons à notre sanglier.
A l'impact pour une longue distance efficace (distance qui dépend de l'arme et du tireur...), la balle va si vite qu'elle fait imploser (pénétration) puis exploser la chair (action-réaction). Mort instantanée (si le chasseur vise juste et s'il n'est pas assez sadique pour viser ailleurs que la tête). Du moins si la balle a un calibre et une vitesse suffisantes pour contrer la force de réaction du crâne porcin (vous vous souvenez peut-être qu'un livre posé sur une table exerce un force "poids" mais aussi que la table exerce une force "réaction au poids du livre").
Moralité : à chaque bête, son calibre
Normalement, je crois que pour les volailles, ce n'est pas une balle mais plein de plombs qui s'écartent légèrement (plus de chances de toucher une cible rapide et petite). De plus, c'est pas très solide normalement.
Une cartouche à sanglier par contre, je sais pas trop comment ça marche, mais ça doit rester plus compact pour pénétrer efficacement dans ces bestiaux montés comme des tanks (viser une tête sur un tel animal, je crois pas que beaucoup de chasseurs puissent le faire à chaque fois). Je me souviens qu'un sanglier s'était "égaré" dans un magasin et que les pauvres gendarmes qui n'avaient que leurs pistolet avaient du tirer plus d'une cinquantaine de balles pour réussir à le tuer
