Bonjour à tous. Je laisse le modérateur apprécier si cette réflexion sur le vivant est bien à sa place.
Il existe des gens qui clament que la Terre est un paradis et que nous sommes bénis des dieux pour avoir la chance d'y vivre. En y regardant de plus près, certes notre planète est remarquable et beaucoup de ses paysages sont grandioses, mais les conditions de vie y restent toutefois épouvantables. Les lois de la nature sont cruelles et impitoyables, chaque être vivant devant dévorer un autre organisme pour assurer sa subsistance. Il existe toute une chaîne de prédation qui part du plus fort jusqu'au plus faible dont l'existence de ce dernier, voué à finir dans un estomac, se résume à une éternelle fuite.
Pour se perpétuer sur Terre il n'y a d'autres choix que de tuer. Même les herbivores ne sont pas si pacifiques que ça puisqu'ils occasionnent des dommages parfois irréversibles sur les plantes dont ils se nourrissent. Quant au monde végétal, il n'est pas en reste pour rivaliser de stratagèmes ayant pour but l'élimination directe des concurrents ou le parasitisme à long terme. Sans parler de tous les micro-organismes, bactéries et virus, qui sont les champions de la dégradation du vivant même s'ils lui sont indispensables. Si c'est ça le paradis, il a quand même un sacré goût d'enfer !
Pourquoi n'existerait-il pas dans l'univers une planète abritant un écosystème basé sur un fonctionnement différent que la prédation ? On pourrait imaginer des formes de vie se développant par simple assimilation d'ondes électromagnétiques dont on connaît les immenses pouvoirs énergétiques, ou bien par l'absorption de sels minéraux liée à des transformations chimiques à l'instar des plantes, ou mieux encore en s'auto-entretenant sans aucun apport extérieur. Comme une réaction nucléaire maîtrisée, l'organisme maintiendrait son intégrité par une régénération continuelle et spontanée de ses composants.
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): sachant qu'ici ou ailleurs les ressources énergétiques sont limitées (comme une étoile a une durée de vie limitée, par exemple), ces formes de vie seraient de facto en compétition pour capter cette énergie (ondes, sels minéraux, etc.). Dans ton écosystème, même dépourvu de prédation directe, il y aura forcément une compétition aboutissant à la raréfaction et la disparition d’une forme de vie, profitant à une autre (celle-ci aura d’avantage de ressources rien que pour elle). Dans ce schéma il n’y a pas de Bien ni de Mal, simplement des principes universels élaborés à la lumière des connaissances scientifiques.

Ooooh une chaine de prédation se met doucement en place.
) pour que l'entropie fasse s'en retourner les cadavres en molécules simples assimilables sous forme minérale.