Cancer : bénéfique à l'espéce

[invite6b1a864b]

Bonjour,

- Le cancer se développe sur la base d'un détournement des fonctions cellulaires de façon incontrolès : les cellules cancéreuses se reproduisent anarchiquement
- Ces mécanismes semblent complexes..
- Admettons qu'il soit possible que le cancer est une fonction au sein d'une espèce.. que ce soit en quelque sorte un mécanisme de séléction naturelle actif..
Il se peut tout à fait que, dans une espèce, certain critère biochimique désigne tel ou tel individu comme néfaste pour l'espèce globalement..
(Il est tout à fait possible qu'une individu donné soit négatif pour l'espèce)
On peut donc imaginer qu'une forme de suicide génétique soit programmé pour éliminer ces individus.


Ma question est la suivante :
Est il possible que les mécanismes génétiques qui servent pendant le développement des différents type de cancer soit préexistant dans l'ADN, en quelque sorte, comme une sorte de mécanisme de mort programmé latente, qui se déclencherait selon des critères tel que l'interaction entre l'environnement et l'individu, parasitisme, consommation de drogue etc, etc..?


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[JPL]

La majorité des cancers apparaissant à un âge où l'individu a eu largement le temps de se reproduire cette forme d'élimination ne présente aucun bénéfice pour l'espèce en terme de théorie de l'évolution.

En simplifiant il s'agit bien de mécanismes qui préexistent dans la cellule, au moins de façon potentielle, mais qui se mettent à "dérailler" pour des raisons diverses, la plupart de temps à la suite d'altérations accidentelle de l'ADN (mutations somatiques) ou de mutations transmissibles prédisposant à certains déraillements, ou encore comme conséquence de l'action de certains mécanismes épigénétiques.

[invite6b1a864b]

La majorité des cancers apparaissant à un âge où l'individu a eu largement le temps de se reproduire cette forme d'élimination ne présente aucun bénéfice pour l'espèce en terme de théorie de l'évolution.

En simplifiant il s'agit bien de mécanismes qui préexistent dans la cellule, au moins de façon potentielle, mais qui se mettent à "dérailler" pour des raisons diverses, la plupart de temps à la suite d'altérations accidentelle de l'ADN (mutations somatiques) ou de mutations transmissibles prédisposant à certains déraillements, ou encore comme conséquence de l'action de certains mécanismes épigénétiques.

merci pour cette réponse, mais du coup, j'ai une idée plus précise :

D'une certain façon, on pourrait considérer alors le cancer comme un vieillissement accéléré. Le vieillissement lui même est bénéfique pour une espéce : il libère les ressources disponible pour les jeunes (il y a qu'à voir le "probléme des retraites" ...)

Plus il y a un vieillissement rapide, plus le turn-over des générations est rapide, plus l'évolution darwinienne l'est aussi.

Donc on pourrait penser que le cancer est un moyen que met en place l'évolution accélérer le turn-over génétique :
ça devient cohérent avec les conditions du cancer : le cancer survient quand des conditions physicochimique sont néfastes.. (rayonnement, ou substance cancérigène)..
Hors, précisément, comment un individu, un animal, pourrait il lutter par exemple contre un biotope pollué, ou un trou dans la couche d'ozone ?
La seul solution pour l'espéce est de muter, car la réaction ne peut être que biochimique (et non comportemental, par exemple si tout le biotope est également poluer, l'animal ne pourrait pas fuir) ..
D'où l'idée qu'accélérer le remplacement des individus en raccourcissant leur durée de vie, tout en leur laissant le temps de se reproduire, peut être nécessaire..
[Ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'un autre effet des produits chimiques est.. de perturber ou d'avancer l'age de la puberté !!]

Je dis cela parce que, le fait qu'il existe des mécanismes génétiques facilement détournable est en soit mystérieux : en l'absence de bénéfice, l'évolution aurait du les éliminer depuis longtemps, car plus on vie vieux, plus on peut avoir de nombreux enfants (en avoir plusieurs, et toujours mieux qu'un seul, en terme de distribution de génotype )