Je souhaiterais avoir l'avis d'entomologistes ou d'éthologues sur le comportement d'une frelon qui m'a fort impressionné. Une chaude après-midi de juillet, alors que je suis sur ma terrasse, j'entends un léger son derrière ma chaise, comme la chute d'un gravier ou d'une brindille. J'aperçois alors un frelon aggripé à une sauterelle. Le temps de réaliser, le frelon abandonne la sauterelle, visiblement morte, en disparaissant au sommet du mur de la maison, sur le toit, à la verticale de sa proie. Quelques secondes à peine passent et José le frelon ressurgit du toit et se pose sur la sauterelle. Il galère quelques secondes, tourne sur lui-même, "hésite", puis ayant trouvé la bonne prise, traîne la sauterelle vers le mur en pierre contre lequel est construite la terrasse. Il commence alors à monter, laborieusement car le mur est en moellons mal jointés. J'observe le haut du mur et constate un sourire en coin que les tuiles en dévers l'empêcheront de passer sur le toit. Je constate cependant qu'au faîte, un espace de 4 ou 5 centimètres ménage un passage. Le frelon arrive à une 20aine de centimètres des tuiles de bord où court une sorte de bandeau de crépis en ciment lisse. Là, avant même d'atteindre les tuiles, je veux dire sans chercher à "passer en force", il se met à longer le bandeau, en crabe, jusqu'à atteindre le "passage" entre les tuiles et... disparaît sur le toit ! A aucun moment il n'a hésité, cherché dès lors qu'il a commencé à gravir le mur !
Ce que je me demande, c'est comment cet insecte, dont le mode de locomotion naturel est le vol a pu connaître ce passage destiné à un mode de locomotion de type "marche" ? On ne peut envisager que des marques hormonales, n'est-ce pas ? Mais à quelle occasion ? Est-ce que les frelons posent des marques au sol pour s'orienter, déjà ?
Merci pour vos éclaircissements !