bonsoir,
j'aimerais savoir si il ya une différence entre maladie génétique et maladie héréditaire...(SVP avec exemples)
Merciiii
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bonsoir,
j'aimerais savoir si il ya une différence entre maladie génétique et maladie héréditaire...(SVP avec exemples)
Merciiii
Oui il y a une différence. Une maladie peut être génétique c'est à dire affecter les gènes mais ne pas être héréditaire c'est à dire transmise à la descendance comme par exemple la mastocytose ou la trisomie 21.
H u m a n i t y
Et au contraire certaines maladies du comportement sont la reproduction de modeles hereditaires mais pas genetiques. La propention a manger de trop se transmet dans les familles meme si les enfants sont adoptes !
On parle alors plutôt de maladie familiale.
Infos : http://infodoc.inserm.fr/test_geneti...torielles.html
H u m a n i t y
Merci pour vos réponses ça m'aide beaucoup
pas d'après le lien d'Edelweiss68. Et je suis plutôt d'accord. Ce que tu évoques fait plutôt partie des habitudes familiales en effet. Même si c'est présent dans plusieurs membres d'une même famille, ça n'est pas héréditaire. (Par exemple si un des enfants quitte le foyer, il changera peut être ses habitudes)
J'ai une autre question, Si vous permettez :
concernant les maladies multifactorielles, d'après le lien d'Edelweiss68:
"les maladies multifactorielles impliquent très souvent la présence simultanée de nombreux allèles de gènes différents, et ayant chacun un effet limité. Chacun de ces variants génétiques, considéré isolément, n'est ni indispensable ni suffisant pour entraîner la maladie".
Si par exemple on a une maladie X est on veut connaitre les gènes impliqués, on procède à quelle stratégie???
ce qui est hereditqire se transmet de parents a enfants. La fortune par exemple est heritee, et pourtant tu pourrais dire oui mais tous les enfants de riches ne sont pas riches et tous ceux ayant des parents pauvres ne sont pas pauvres. C'est bien pour distinguer l'hereditee et la genetique que je prends ces exemples.
c'est simple, vous prenez les protéines qui constitue la maladie génétique X, vous analysez leur constitution en acide aminés, et vous cherchez dans les différentes version génétique qui peuvent coder pour ces protéines dans l'ADN du Sujet très rapidement avec un pc vous allez trouver et localiser les gènes responsable de la maladie...
et le tour de magie est fini.
bon ça c'est ce qui se passe dans le monde de lebiologiste qui part du principe qu'a partir d'une maladie on connait forcément la protéine impliquée et que du coup "il suffit" de regarder les variants génétiques.
Dans la vraie vie, si on a un phénotype héréditaire et qu'on soupçonne que ça soit une maladie génétique monofactorielle, mais qu'on ne connait ni la protéine impliquée ni le gène correspondant, on peut commencer a faire de l'analyse de liaison. C'est à dire en corrélant la présence de marqueurs génétiques connus (par exemple des microsatellites) a la présence du phénotype, on peut déjà avoir une idée de la région génétique impliquée. Petit a petit on peut affiner et trouver quelques gènes candidats. Ca peut prendre quand meme quelques années.
Dans le cas d'une maladie multifactorielle, on peut faire la même chose. Cependant le fait que ce soit multifactoriel, c'est a dire qu'un variant n'est pas forcément suffisant au déclenchement de la maladie, et que c'est une somme de variants qui donne un phénotype, nécessite un nombre d'échantillons nettement plus important.
On peut aussi procéder dans l'autre sens. C'est à dire connaissant un phénotype, on définit un certain nombre de gènes candidats dont la fonction de leur protéine pourrait expliquer au moins une partie du phénotype, rechercher chez les malades si il y a un variant. Exemple, une hypercholestérolémie (bien que certaines formes soient monogéniques) : on peut se pencher sur les gènes du métabolisme du cholestérol et voir s'il y a des variants. Ensuite, on peut tester l'effet de ces variants in vitro en culture de cellules ou même développer un modèle de souris mutantes, et ainsi voir l'effet de ce variant sur le phénotype considéré.
PS : c'est très superficiel comme réponse, mais on pourrait y passer des heures.
normalement si il y a "maladie génétique" il y a affection de l'expression peptidique qui ne peut passer sans contrôle!...et heureusement pour nous dans la plupart des cas on connais la protéine qui provoque la maladie, parce il y a des savants qui ont essayer de modéliser le cytosquelette et les quelques protéines "curseur" qu'ils ont étudié et ils ont crié un grand BINGO quand ils ont fini la modélisation...
malheureusement je ne connais pas de référence sur ce que je dis et vous avez droit d'en douter...ce qui se passe dans les labo US est nettement supérieur au résultats des labo français malheureusement, c'est pas un et c'est pas deux français qui m'ont dis "nos chercheurs sont des branleurs ils ne découvrent jamais rien".
encore une bêtise de plus... A un moment il faudra bien que vous redescendiez sur terre. Quant a votre comparaison france/US, je pense que vous ne savez pas de quoi vous parlez (a la lumière des autres posts)
Je veux bient être d'accord qu'il y a plus de découvertes aux USA. Mais ils sont plus nombreux (donc déjà) et de plus il y a BEAUCOUP d'étudiants et de chercheurs étrangers.
Mais nos chercheurs n'ont pas à rougir de notre niveau. Qui a découvert le VIH, le CCR5, tiens plus récemment, le vecteur d'Ebola ?
Beaucoup de chercheurs français sont aussi débauché par les USA.
A noter que si une protéine est forcément reliée à un gène, l'inverse n'est pas vrai -- gènes promoteurs, gènes transcrivant des ARNt, ARNr, ARNi... "ADN" poubelle aussi ? Puis si on en vient à parler épissage, par exemple chez les proto-lymphocytes, on peut à partir d'un gène du zygote se retrouver non pas avec une mais plusieurs protéines.