Bonjour,
voilà mon raisonnement.
On cherche à définir un milieu/écosystème/biome en termes structurels et dynamiques. Donc on veut un système dont la majorité des interactions(biotiques et abiotiques) lui sont inhérentes (je suppose). En terme de structure, on a tous les outils de caractérisations de milieux, d'analyse de distribution des espèces, enfin je passe.
Mais en terme de dynamique, lorsqu'on cherche à comprendre l'histoire du milieu et son évolution, on peut tomber sur l'idée de succession écologique.
Cela énonce grossièrement l'idée que des organismes pionniers à une forêt dense, on verra une évolution "phasée".
On parle donc de climax (à tort, d'après la biblio.) pour définir la phase "ultime" d'une localité. Pour laquelle on a une stabilité marquée, une diversité importante et/ou une biomasse importante.
Je précise que j'ai bien compris qu'il s'agit d'une abstraction, d'un système définit arbitrairement mais utile à la discussion. En d'autre termes je ne suis pas choqué par le fait qu'on décide d'arrêter le temps sur un écosystème pour en comprendre la structure.
Mais dans le cadre de la dynamique des écosystèmes, quand on appelle pallier tel ou tel système (je carricature) ne fait-on pas une erreur méthodologique?
En effet, cela me semble contradictoire avec l'hypothèse neutraliste (Motoo Kimura..) qui énonce qu'un système visiblement indépendant peut n'être que le résultat d'une distribution aléatoire?
Quant on parle de ces phases, je ne trouve que des causes mésologiques ou biotiques à leurs existences dans la littérature.
Enfin voilà pardonnez ma confusion probable.
J'ai en fait la conviction qu'un certain nombre d'inconnues en écologie vienne de l'absence d'une méthodologie syncrétique mais c'est sûrement naif, alors disons d'une théorie syncrétique de l'évolution des milieux vivants.
Non?
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