Bonjour / Bonsoir,
Ca fait plusieurs années que des questions sans réponse me tracassent, à propos de l’évolution des espèces et donc étant en lien (ou pas toujours justement ?) à la sélection naturelle.
J’ai lu / eu des cours assez vagues sur le sujet qui ne m’ont jamais permis d’avoir un avis clair sur la situation.
Mes connaissances en la matière restent tout à fait (trop) faibles, et je me tourne donc vers ce forum de savants pour m’éclairer, et pourquoi pas m’introduire des mots qualifiant certains phénomènes génétiques que j’aborde sans le savoir.
Je vais ici transcrire mon raisonnement (désordonné je m’en excuse) sur le sujet, et j’aimerais cher lecteur qu’on me dise où il y a problème dans le raisonnement que j’adopte.
Donc un résumé de mes connaissances et de mon raisonnement avec des mots tout simples :
Les mutations génétiques sont aléatoires, et sont soumises à la sélection naturelle Cette dernière sélectionne par la « loi du + fort » ou la « loi de la mutation la + optimale pour vivre le + facilement possible (ou presque)».
La vie sur terre est apparue dans la mer (le bon vieux LUCA).
-LUCA se reproduit (ainsi que ses descendants ; mitose / méiose, etc..)
-Les descendants de LUCA se métamorphosent au fil des millénaires via des mutations génétiques aléatoires.
-Puis, des mutations génétiques aléatoires permettent à certains de vivre hors de l’eau (dès lors la vie apparaît sur la vraie terre, la terre battue !)
-Les années passent, les mutations aléatoires font leur boulot, des espèces nouvelles (et toujours + complexes) se dessinent.
-L’homme (homo sapiens) est finalement si bien génétiquement programmé (ses ancêtres ont donc subit des si bonnes mutations) qu’il envahit la planète ! :’(
Déjà première question, est-ce que je n’ai pas trop souvent utilisé le terme « aléatoire » ?
Ensuite, j’utiliserai un caractère connu qui me passe par l’esprit pour illustrer ma question :
On a tendance à (se) dire qu’une personne qui se rend obèse au cours de sa vie donnera une descendance prédisposée à être obèse.
De plus, la méiose produit les cellules sexuelles qui permettent la reproduction. C’est donc seulement le programme génétique que contiennent ces cellules sexuelles qui déterminera le phénotype du descendant. Une mutation génétique, pour qu’elle se transmette, doit donc avoir lieu lors de la création de ces cellules sexuelles.
Alors, un gars qui mange comme un porc (admettons), dont le tissu adipeux se sur-développe, ses adipocytes subissent une hypertrophie, une hyperplasie, ok. Mais comment est-ce que cette capacité à s’hyperplasier, s’hypertrophier, peut se « graver » dans le programme génétique de ses cellules sexuelles qui n’ont à priori rien à voir (anatomiquement parlant) avec cette « information environnementale » ?
Donc finalement, pourquoi est-ce qu’un mec nouvellement obèse, donnera un enfant obèse (ou prédisposé à l’être) ? Car là on ne peut plus parler de « stochastisme » !
; si tant est que cette proposition est vraie, mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Donc + généralement, comment est-ce qu’un caractère phénotypique acquis chez un individu grâce/à cause de son environnement, peut se retrouver dans ses cellules sexuelles et ainsi les transmettre à sa descendance ?
Et donc avec tout cet aléatoire qui a par exemple permis à des êtres vivants de sortir de l’eau, n’y a-t-il vraiment pas à un moment donné, une empreinte environnementale « si forte » qu’on pourrait établir une relation telle que : le phénotype implique la génétique, plutôt que la génétique implique le phénotype ?
Comment et pourquoi notre phénotype évolue-t-il si progressivement ?
Enfin, à vous puristes de la génétique et de l’évolution, je vous prie de m’excuser pour mon ignorance en la matière qui doit probablement induire de grossières erreurs
Bref, expliquez-moi , résumez-moi, en vous pliant à ma façon de penser car j’avoue ne pas comprendre en profondeur tout ce que je peux lire autre part concernant le sujet..
Un grand merci
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