Dans La Recherche, il y a 2 ans, j'ai lu un dossier sur l'évolution de l'Homme.
Trenton W. Holliday écrivait à propos de la récente analyse de l'ADN
mitochondrial des Néandertaliens par David Serre.
Les média avaient parlé trop vite d'une différence génétique radicale
avec les premiers hommes modernes et il apparaît que l'analyse montrait
seulement que "peu ou aucun de leurs gênes étaient passés chez l'homme
moderne. Les auteurs concèdent qu'ils ne peuvent exclure la possibilité
qu'un peu moins de 25% des gênes d'un homme moderne sont d'origine
Néandertalienne
".
Holliday penche pour une hybridation précoce mais ponctuelle qui aurait
vite cessé. Dans ces conditions, la population tend ensuite, à la longue, à
ressembler à l'une ou l'autre (L'hybridation n'étant plus visible et
certains de ses gênes pouvant même disparaître par dérive génétique.)

Le débat continuera longtemps.