salut
l'administration des antibiotiques à large spectre ou d'un antibiotique non convenable selectionne les mutants résistants des bactéries ,j'aime connaitre comment ça se passe exactement ?? et est-ce-que cette résistance à un antibiotique pécis est spécifique pour chaqu'un en fonction des antibiotiques qu'il a pris et les conditions dont il les a autilisé ..... merci à l'avance j'attend vos aides
Bonsoir, je sais pas si ça va répondre à votre question mais personnellement je sais juste que la résistance aux bactéries peut se résumer de cette manière :
1) introduction de bactéries dans un milieu
2) mutations spontanées comme dans chaque être vivant (par la chaleur/les UV/les réactions chimiques/la réplication/les recombinaisons de l'adn etc)
-> d'où création d'individus bactériens "uniques", différents.
3) ensemencement du milieu par des bactéricides (antibiotiques) et donc suppressions (en théorie) des bactéries du milieu
-> sauf que certaines ne seront pas détruites du fait de mutations spontanées et donc seront sélectionnées
Ainsi on peut voir que les bactéries sont sélectionnées par pur hasard, et que la résistance aux antibiotiques ne dépend pas de l'individu mais de la quantité d'antibiotiques qu'on prend parce qu'à chaque fois qu'on tue toutes les bactéries qui sont vulnérables aux antibiotiques il ne reste que les invulnérables (logique).
De plus, les plasmides/épisomes des génomes bactériens participent à la transmission des gènes résistants à leurs confrères bactériens et donc à la propagation.
C'est surtout de ne pas prendre les antibiotiques à la dose prescrite pendant toute la période prescrite qui peut induire des résistances.
En effet, il faut plusieurs prises pour arriver à un seuil de "concentration efficace" dans notre organisme, à cause de la clairance. Une fois ce seuil atteint, comme on ne veut pas empoisonner le patient, il faut aussi savoir que cette concentration est rarement suffisant pour éradiquer à elle seule les germes pathogènes -- il s'agit surtout d'affaiblir lesdits pathogènes pour aider le système immunitaire.
Le problème c'est que la disparition des symptomes ne vaut pas disparition des germes, seulement affaiblissement. Or, selon le dicton consacré (qui veuille que tout ce qui ne tue pas, rende plus fort), arrêter les antibiotiques alors qu'il y a encore des germes, permet uniquement d'avoir sélectionné ceux qui supportaient mieux l'antibiotique à dose thérapeutique. Il faut donc une dose de cheval la fois suivante pour obtenir le même affaiblissement du même antibiotique -- s'il agit encore...
Après, il y a les mécanismes de remplacement de flores par des pathogènes qui restent à demeure (d'où des infections chroniques parfois sévères), il y a les contaminations qui propagent ces germes résistants, la conjugaison des plasmides qui permet la transmission d'un caractère de résistance, d'éventuels phages engageant leurs hôtes en cycle lysogénique...
merci c'est intéressant ce que vous avez dit
