Bonjour,

J'écris actuellement un rapport à propos de la biodégradation des retardateurs de flamme polybromés. Généralement, la première étape de leur dégradation implique une débromination en conditions anaérobies.

Plusieurs articles (ci-dessous) suggèrent que ce processus est lié au co-métabolisme (dégradation de la molécula par une enzyme destinée à dégrader une autre molécule) car il est intensifié lorsqu'on rajoute un substrat carboné.
- Stiborova, H., Vrkoslavova, J., Lovecka, P., Pulkrabova, J., Hradkova, P., Hajslova, J., and Demnerova, K. (2015). Aerobic biodegradation of selected polybrominated diphenyl ethers (PBDEs) in wastewater sewage sludge. Chemosphere 118, 315–321.
- Shi, G., Yin, H., Ye, J., Peng, H., Li, J., and Luo, C. (2013). Aerobic biotransformation of decabromodiphenyl ether (PBDE-209) by Pseudomonas aeruginosa. Chemosphere 93, 1487–1493.
- Peng, X., and Jia, X. (2013). Optimization of parameters for anaerobic co-metabolic degradation of TBBPA. Bioresour. Technol. 148, 386–393.

Cependant, dans le processus de déhalogénation, le composé halogéné constitue l'accepteur d'électron. Je ne comprend donc pas :
- Pourquoi on associe cette intensification de l'activité lors de l'ajout de substrat à du co-métabolisme. La source carbonée qui est ajoutée constitue pour moi simplement un donner d'électrons (et une source de carbone) qui stimule la croissance des bactéries. Mais les enzymes impliquées dans la catabolisme du substrat carbonaté et dans la réduction des composés halogénés n'est par la même.
- Comment imaginer que la déhalogénation puisse être associé à du co-métabolisme, alors que cela implique une enzyme tout de même capable de s'occuper de composés halogénés à la base. Enfin je suppose que ça implique des enzymes très particulières. D'ailleurs il existe des reductive halogenases...

Je suis un peu bloqué, et je ne trouve de solution sur Google... Sauriez-vous m'aider?

Joyeuses fêtes de fin d'année!