Bonjour,
Le cancer réside dans la dégénéréscence de l'adn de cellules.
Ne peut-on pas les déceler de manière simple ?
Ce qui permettrait de les détruire ensuite ?
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Bonjour,
Le cancer réside dans la dégénéréscence de l'adn de cellules.
Ne peut-on pas les déceler de manière simple ?
Ce qui permettrait de les détruire ensuite ?
Bonsoir,
Le problème, c'est qu'il y a tous les jours des erreurs qui se produisent au niveau de l'ADN de nos cellules mais heureusement que tout le monde possède un mécanisme de réparation pour corriger ces erreurs: https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A...ion_de_l%27ADN.Le cancer réside dans la dégénéréscence de l'adn de cellules.
Un cancer peut se développer lorsque ce mécanisme de réparation est dépassé.
On ne peut pas détecter simplement quelques cellules cancéreuses. Les tests de dépistages que nous avons actuellement ne peuvent détecter une tumeur qu'à partir d'une certaine taille(10^9 cellules). En dessous, de cette taille, on parle de phase occulte du cancer, la tumeur maligne est présente mais indétectable. Le jour où une personne trouvera le moyen de détecter un cancer durant la phase occulte, elle deviendra riche comme Crésus.Ne peut-on pas les déceler de manière simple ?
Ce qui rend la partie encore plus difficile, c'est le fait que tous les cancers sont différents, le terme "cancer" regroupe en réalité plus de 500 maladies différentes.Ce qui permettrait de les détruire ensuite ?
L’histologie, la biologie et l’évolution clinique d’une tumeur dépendent de la cellule d’origine et des événements moléculaires impliqués. De plus, dans un type tumoral donné, la séquence des événements moléculaires varie de tumeur à tumeur, il en résulte une diversité des pathologies cancéreuses et une difficulté de prédiction de l’évolution d’une tumeur donnée chez un patient donné.
" le terme "cancer" regroupe en réalité plus de 500 maladies différentes."
Certes, mais il doit bien y avoir des comportements communs à toutes ces maladies, ne serait-ce que la prolifération anarchique des cellules : quels sont les autres comportements communs (ou caractéristiques communes des cellules cancéreuses) de ces maladies ?
Bonjour,
La définition de tumeur*: Prolifération tissulaire excessive (à partir d'un clone cellulaire) aboutissant à une masse tissulaire ressemblant plus ou moins au tissu normal homologue, biologiquement autonome, ayant tendance à persister et à croître.quels sont les autres comportements communs (ou caractéristiques communes des cellules cancéreuses) de ces maladies ?
A différencier d’autres types d’augmentation de volume localisée : pseudo-tumeur – Bourgeon charnu : inflammatoire – Goitre : dystrophie
Le cancer= tumeur maligne. La tumeur maligne, contrairement à la tumeur bénigne, présente une croissance rapide, détruit l’organe, envahit le voisinage, est mal limitée, présente une cytologie maligne(des cellules atypiques) et peut évoluer en métastase.
Il y a présence d'un tissu de soutien appelé stroma reaction qui n'est présent qu'au niveau des tumeurs malignes et qui sert à les nourrir, ce tissu n'est pas tumoral.
Cela n*'engage que moi, mais je pense qu'insister trop longuement sur les caractéristiques communes de ces maladies est dangereux, car les gens peuvent se mettre à penser, à cause de leurs quelques caractéristiques communes(mais en négligeant leur diversité), qu' il existe, à coup sûr, un traitement unique capable de guérir toutes ces maladies.
Chercher LE traitement pour traiter LE cancer est aussi ridicule que de chercher LE traitement contre LA maladie infectieuse(en considérant que: puisque les maladies infectieuses ont des caractéristiques communes qui les classent dans la catégorie «*maladies infectieuses*» alors elles se traitent forcément toutes de la même manière) et je n'exagère pas.
Par exemple, lorsque l'on prend les cancers du sein*: il faut distinguer les cancers du sein in situ des cancers du sein infiltrants, les cancers du sein hormonodépendants des non hormonodépendants, les cancers du sein qui surexpriment le récepteur HER2* de ceux qui ne l'expriment pas(sachant qu'il existe des cancers dans lesquels un certain pourcentage de cellules expriment HER 2) etc.
Et tous ces cancers sont des maladies différentes qui ne se traiteront pas de la même manière.
Pour les cancers in situ, des traitements locaux par chirurgie et par radiothérapie peuvent suffir.
L'hormonothérapie, avec les anti-oestrogènes(plus utilisés chez la femme non ménopausée) ou avec les inhibiteurs de l'aromatase(uilisés chez la femme ménopausée), n'est efficace que sur les cancers du sein qui sont hormonodépendants.
L'immunothérapie avec les anticorps monoclonaux anti-HER 2 n'est efficace que pour les cancers du seins HER2 +.
Dans un cancer du sein infiltrant triple négatif(non hormodépendant et HER-), on ne pourra pas utiliser de thérapie ciblée(pas d'immunothérapie, ni d'hormonothérapie), il s'agit d'un cancer de mauvais pronostic.
Cela n'est qu'un bref résumé, un oncologue aura une vision encore plus précise des différents cancers du sein qui existent.
*HER-2 est un facteur de croissance qui contribue au développement de la tumeur.
Bjr,
Quelque chose de simple !
De ce que j'ai compris, un cancer se caractérise entre autres par un degré "d'agressivité". Supposons ce cancer éradiqué tout au moins un temps, s'il y a récidive peut on dire que ce cancer "premier" a gagné en agressivité ? force est de constater que quand il y a récidive(s) les probabilités de survie régressent ?
Cdt.