Bonjour,
j'ai lu que, pour la traduction d'un ARNm procaryote polycistronique, l'ARN polII doit reconnaître une séquence spécifique - séquence Shine-Dalgarno (5'-AGGAGG-3')- située en amont du codon start (AUG) pour pouvoir traduire le bon segment de nucléotides. Je ne comprends pas vraiment l'utilité de cette séquence, sachant que AUG est déjà significative, il n'y aurait pas besoin de rajouter une séquence pour l'identifier, non?
Cordialement,
Jusjus de fruit.
Salut,
Elle permet de distinguer un AUG initiateur d'un AUG codant pour une méthionine à l'intérieur du gène. De plus, la nature de la séquence est variable, ce qui permet de moduler le taux d'initiation de la traduction en fonction de l'affinité de l'ARNr 16s du ribosome.
Merci pour ta rapide réponse!
La séquence variable dont tu parles est la séquennce Shine et Dalgarno?
Alors je ne suis plus très sur de ce que je vais avancer, j'aimerais bien une confirmation :
Ce qui est sur, c'est que le degré de complémentarité entre la SD et l'anti-SD (séquence complémentaire sur l'ARNr) affecte le taux de traduction.
Je crois que l'anti-SD est très conservée entre les espèces, mais qu'il existe une variabilité au niveau de la SD. Mais je ne sais pas si cette variabilité est observable au sein d'un même individu (différentes SD pour différents gènes) ou seulement entre les espèces.
ps : je crois aussi me souvenir que certains paramètres, comme la température, peuvent influencer le taux de traduction en fonction de la nature de la SD. Alors en attendant d'avoir une réponse quand à l'existence d'une variabilité au sein d'un même individu, peut-être que cette variabilité (si elle existe) pourrait être expliquée par la nécessité de sur/sous-exprimer certains gènes en fonction des conditions environnementales...(?)
Si tu trouves de nouvelles informations dans la littérature, ça m'intéresse!
Bonjour,
désolée pour ma réponse tardive!
Ce que je ne comprenais pas c'est qu'il existait aussi des séquences d'identification du codon start chez les autres gènes (monocistronique chez les procaryotes et chez les gènes eucaryotes) et que ce n'était pas une propriété affectée seulement aux gènes polycistroniques. Pour la variabilité des SD et anti-SD je n'ai pas cherché et je n'aurais pas le temps d'ici un bout de temps. Ci jamais tu trouves un passage dan un livre claire et précis je suis aussi intéressée!
