pensez vous que l'homosexualité est inée ou aquise ? ( je parle pour l'hétérosexualité aussi) dans le mesure ou en effet un homosexuel aura éprouvé trés tôt une certaine attirance , et sentiments ..pour des personne du même sex..c'est a dire vers 5 6 ans...(un exemple) peut on parler d'inée....?? ou plutot un petit mélange d'inée et d'aquis ?
inversement pour un homosexuel qui aura eu ce sentiment d'etre homosexuel seulement a ladolesence ou plus tard...dans ce cas là peut on parlé d'aquis ???
Cependant La rumeur voudrait que les homos aient des problèmes avec leur père, et lesbienne du a une absence de la par de la mère pensez vous que celà joue vremment dans la sexualité, pourtant n'y a t'il pas d'hétéros ayant était dans le même cas, des hétéros également violé...pour autant ne sont ils pas toujours hétéros ???
Personnelement, s'il existait une raison pour expliquer l'homosexualité, je crois qu'on la saurait depuis longtemps.
" Cette question a toujours occupé une place importante dans mon esprit. Une place qui fut parfois envahissante, même si, aujourd'hui, la relativisation a pris le dessus... J'aurais tant aimé savoir si je suis pédé parce qu'un coin de mon cerveau détient une masse neuronienne "spéciale bitophile" ou si un ou une succession d'évenements m'a poussé , dans une enfance somme toute heureuse, vers ce penchant qui me plait tant.
Freud, Lacan et quelques autres ont apporté des faisceaux d'explications dont aucune n'est ou ne semble définitive. J'ai lu, relu, amassé, disséqué des textes et leurs contradictions. J'ai suivi des débats souvent équilibrés, parfois hystériques, quelquefois passionnants.
J'ai lancé le débat avec quelques psys, puisque l’essentiel de mes introspections était la compréhension, ou le désir de compréhension de ce que je suis. A chacun sa quête dans le "Qui suis-je ?". Ce besoin de comprendre qui différencie, parait-il, l'homme de l'animal.
Pour simplifier de façon sommaire, trop sommaire, les thèses freudiennes sont aujourd'hui encore dominantes sur le sujet. L'homme, au sens générique du terme, naitrait dans une bisexualité psychologique. La vie dans ses premiers 18 mois, le positionnement du père et de la mère seraient, entre autres paramètres, les moteurs de son identification...
Certains biologistes sèrieux estiment qu'il existerait une prédisposition génétique à l'homosexualité...
Psychologie ou biologie, psychologie et/ou biologie, psychologie et biologie... Tout est dans tout et réciproquement.
La dernière psy qui m'a suivie ou que j'ai suivie ( peu importe, mais le doute est comique et me convient !!!) a gentiment esquivé le sujet après une longue discussion. "De toute façon, au total et tout bien pesé, on s'en fout puisque votre homosexualité est un fait !!! Le tout étant de vivre avec et du mieux possible". Je suis donc reparti, queue entre les jambes et frustration en bandoulière, tout au moins sur ce sujet là. Elle-même, Freudienne pourtant convaincue, m’a avoué, un jour, avoir quelques doutes sur la seule explication psychologique à l’homosexualité.
Il est clair que je n'ai jamais obtenu la réponse et que, selon toute probabilité, je ne l'obtiendrai jamais... D'ou ma relativisation actuelle, puisque mon "MOI" a gentiment voulu me lâcher les baskets sur le sujet. Une fois de plus, la distance est un bel échappatoire.
Le débat reste ouvert, toujours objet de discussions sans fin. Il n'est pas neutre et, malheureusement assez malsain puisqu'il sert de levier facile à une homophobie qui cherche toujours à rebondir par quelque pseudo justification sous couvert scientifique.
Parenthèse : Il semblerait qu'aux USA, certains groupes de pression relancent la théorie de l'homosexualité innée. Soit, mais l'inné serait l'explication unique, et la nouveauté est là. La biologie serait donc l'explication et la seule... L'homosexualité, pour faire simpliste une fois de plus, serait donc une maladie et, avancées génétiques aidant, susceptible de soins... Il suffirait donc d'investir judicieusement dans cet axe de recherche... Nous voyons tous ou cela peut mener puisque, sur un autre plan plus large, l'Eugénisme a encore ses adaptes....
J'ai souvent recherché l'échange sur le sujet et l'ai parfois atteint. Il ne suffit pas que l'interlocuteur accepte ses avatars fantasmatiques, il faut encore que la recherche sur soi ne le glace pas. Il est encore plus facile de disserter sur la société en général que sur soi-même puisque la chape de plomb culturelle et comportementale ne porte pas à ce que l'on peut assimiler à l'aveu de son intime... Lorsque la transparence a permis le débat, j'ai souvent remarqué que cette quête explicative du "Pourquoi" et du "Pourquoi Moi" était assez présente chez les gays. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Une copine lesbienne, parfaite militante de sa cause, avait même perdu de sa superbe quand nous avions entamé cette discussion dans une nuit sans fin. Elle était dans l'incapacité d'expliquer ce malaise qui, selon elle, en appelait à des choses enfouies en elle et n'avait, en toute honnêteté, aucune idée de leur nature. J'avais été très gêné d'être la cause de son mal-être évident et j'en garde un souvenir malheureux.
L'instinct m'a toujours fait penser que mon homosexualité était naturelle, qu'elle était inscrite en moi, comme le châtain de mes cheveux. Le "depuis toujours" basique me paraissait évident et tous mes interlocuteurs homo ont toujours eu ce même ressenti, bien sur.
ines
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