SN sympathique et parasympatique au niveau intestinal

[invite26226bd7]

Bonjour,

Je me tourne vers vous car je rencontre un petit souci sur un devoir de pharmacologie. J'aurais voulu savoir si la fonction des muscles lisses de l'intestin est bien stimulée par le SN parasympathique et inhibée par le SN sympathique. En outre cela fonctionnerait à l'inverse des fonctions cardiovasculaire ?

Mon hypothèse : la fixation d'acétylcholine provoque une contraction des muscles lisses de l'intestin en se fixant sur les récepteurs M, et la fixation d'adrénaline sur les récepteurs adrénergiques (alpha 2) provoquerait l'inverse. Et donc toutes les cascades de signalisation seraient inversées par rapport aux fonctions cardiovasculaire ? alpha 2 au lieu d'inhiber l'adénylate cyclase , l'activerait ce qui aboutirait à la relaxation du muscle ?

Je ne sais pas si je suis très très claire, j'ai un peu de mal car je n'ai pas préalablement suivi de cours de physiologie c'est donc tout un travail de recherche que j'effectue seule

Je vous remercie d'avance pour le temps que vous m'accorderez,
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[Pterygoidien]

Au niveau de la musculeuse, les récepteurs à l'ACh sont essentiellement des récepteurs muscariniques (mAchR) de type M4, RCPG couplés à une protéine Gq qui provoquent la contraction par l'intermédiaire de la voie de la phospholipase C(beta). Pour ce qui est des récepteurs à la norépinéphrine, on en retrouve plusieurs : on retrouve des alpha1 (Gs) qui stimulent la contraction des sphincters du tractus (pylore, sphincter d'Oddi...), ralentissant la vidange gastrique, les sécrétions hépato-biliaires et pancréatiques, etc. par l'intermédiaire de l'adénylate cyclase, et des récepteurs beta-adrénergiques (beta 1, 2 et 3) qui inhibent la motilité par l'intermédiaire de l'inhibition de l'adénylate cyclase. Des alpha2 sont également en présence (Gi), mais agissent comme des auto-récepteurs.

Il faut toutefois noter que l'innervation parasympathique et orthosympathique ne constituent que l'innervation extrinsèque du système digestif : le système digestif comporte également dans sa paroi des plexus nerveux qui constituent le système nerveux entérique. La plupart des fibres végétatives extrinsèques (parasympathique et sympathique) se connectent à ce système (notamment par le plexus d'Auerbach et le plexus de Meissner) pour le moduler : les deux plexus vont à leur tour contrôler la plupart des activités autonomes du tractus, à savoir les sécrétions digestives (principalement le plexus de Meissner de la sous-muqueuse), et la motilité intestinale (principalement le plexus d'Auerbach de la musculeuse) et font impliquer un très large éventail de neurotransmetteurs en plus de la noradrénaline et de l'acétylcholine.