
Le lapin a un caecum. Même coprophage, il ne pourrait pas digérer correctement le foin et autres fibres dures sans caecum.
Bonjour,
Le fait que des virus puissent redevenir actifs après être restés congelés pendant plusieurs milliers d’années, montre qu'ils n’ont pas l’air d’avoir besoin de se nourrir pour rester, non pas « en vie » mais comment dire, « actifs potentiellement » !
La nécessité de se nourrir est une caractéristique d’un être vivant sur la terre, mais ce n’est pas une caractéristique d’un virus.
L’autre fonction éminente propre à un être vivant est de pouvoir se mouvoir par lui-même donc question éminente : un virus peut-il se mouvoir par lui-même ?
Ces questions sont intéressantes par ces temps de coronavirus car souvent on entend dire ici ou là, par des virologues dits éminents, que le coronavirus « vit » très peu de temps dans des conditions ambiantes disons « normales » (hors organismes vivants) mais que dans le même temps il se conserve très bien dans des régions froides et humides (abattoirs etc.) et ne « meurt » (se désagrège serait plus juste) ... qu'au-delà de 60 °C
Et donc si un virus peu « renaître » ou plutôt « redevenir actif » après des milliers d’années de congélation, qu’en est-il réellement du coronavirus ?
Est-il aussi éphémère que ça dans des conditions ambiantes disons « normales » en-deçà de 60°C, celui-là ?
"Animalo-centrisme" ? A quel moment une plante ou un polype ou même un ténia adulte se "meuvent pas eux-même" ? Et même en pleine eau, il existe le necton (les espèces et populations dont les déplacements sont faiblement dépendant aux courants environnants) et le plancton (les espèces et populations dont les déplacements dépendent fortement des courants environnants), ce qui remet grandement en cause la partie "par eux-mêmes". S'ajoute que les alluvions (qui participent aussi des cycles carbone, azote, phosphore) sont mobiles mais pas vivants.
Un être vivant, c'est un système avec des entrées et sorties qui a la particularité d'avoir une "identité" (même les bactéries qu'on pensait simples ont un système de reconnaissance du soi, et plus pragmatiquement la membrane cytoplasmique héritée via LUCA est une des frontières les plus basiques entre le soi et le non-soi (puis on a les systèmes de soi étendu comme le CMH, etc). A tout cela s'ajoute que ce système auto-entretient son homéostasie grâce aux entrées et sorties, qu'il est capable de disséminer des copies imparfaites -- copies qui vont dès lors pouvoir subir une sélection darwinienne.
Un virus n'entretient pas son homéostasie, par contre comme réplicon il est tout de même capable de disséminer et subir une sélection darwinienne.
Pour en revenir à la mobilité (à ne pas confondre avec la motilité), bien sûr qu'un virus est mobile. C'est même l'une des principales problématiques lors des pandémies.
Quant à savoir si un virus peut être réactivé à des échelles de temps quasi-géologiques, tout dépend de son état de conservation d'une part et d'autre part de la "réceptivité" d'un hôte potentiel (on fait abstraction de la disponibilité, considérant que le virus est déjà au contact d'un hôte potentiel). Par réceptivité, il y a plusieurs critères :
- est-ce que le virus peut viroler la cellule (tropisme spécifique, tropisme tissulaire, etc) ?
- est-ce que la cellule est dans une phase propice au cycle virale (ce qui n'est pas toujours le cas, ex : spore bactérienne, cellule en cryptobiose, etc)
- enfin est-ce que la cellule présente des mécanismes de résistance intrinsèque (RNAi,, mécanisme de digestion de l'ADN extra-nucléaire, etc) et dans quelle mesure ces mécanismes rendent (im)possible la présence du virus ou son activité au sein de la cellule (ex : nos syncitines sont ni plus ni moins qu'un reliquat de virus désactivé, toujours présent dans notre génome avant que la machinerie évolutive ne détourne ces protéines à notre profit) ?
Pour tout ce qui concerne le COVID19, il existe une section dédiée dans les actualités, ici : Covid-19, SARS-CoV2 : actualités et discussions
Reste à savoir si des conditions physiques peuvent permettre un maintien éternel de la structure d'un virus?
Placer le virus en dehors du vivant en dehors de l'homéostasie classique me semble rapide, le temps de transit long dans un milieu stable en dehors de l'homéostasie d'une cellule est-il preuve d'un caractère stable de cet entité?
Le côté enrichissement du génome est aussi un questionnement, un virus est peut-être une sonde pour le contenu placé en homéostasie?
En tout cas ces réflexions sont intéressantes.
Les herbes sont chargées de vitamines et de minéraux, environ 400 espèces sont comestibles.
Malheureusement manger de l'herbe ne fournira pas au corps humain tous les nutriments nécessaires, mais il est suffisant pour survivre et contient des nutriments importants tels que le calcium, le fer et les vitamines. Malheureusement, il n'est pas facilement digéré par les humains. Les vaches et autres animaux herbivores ont une teneur en acide beaucoup plus élevée dans leur estomac, ce qui les aide à digérer.
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Dernière modification par JPL ; 29/07/2020 à 13h20.
Non ce n'est pas suffisant. C'est bien pour l'assaisonnement mais on ne peut pas brouter comme des chevaux ou des vaches. On n'est pas équipé pour en faire notre source principale de nutriment, de très loin.
