Bonjour,
Comme je le demande dans le titre, savez-vous si il est possible cette peur exacerbée et irraisonnée que beaucoup de gens ont des araignées puisse venir de l'époque lointaine où nous étions encore des espèces de rongeurs ?
Vu que certaines araignées représentaient un danger de mort pour nos ancêtres, est-ce que cette information a pu perdurer jusqu'à aujourd'hui dans nos cerveaux ?
Merci d'avance pour vos lumières
On va d'abord faire le tri : inné ou acquis ?
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
je doute que la phobie des araignées ait pu constituer un avantage sélectif.
A mon avis, c'est essentiellement culturel et acquis.
La vie trouve toujours un chemin
Merci pour vos réponses,
J'avais toujours imaginé ça, je ne sais pas pourquoi, mais maintenant j'ai la réponse à ma question...
Bon dimanche à vous !
Bonjour,
Dans ce sens, on peur aussi penser que le refus des vaccins par certaines personnes vienne du temps où nous étions unicellulaires
Hihi..
Tout comme la croyance en l’hémopathie persistante chez certains viendrait du fait que tout le matière ait "surgit" de rien
c'est pas un avantage sélectif d'avoir peur des araignées et des serpents ?Envoyé par Flyingbike
Apparemment ma réflexion n'était pas si délirante puisque en tapant "pourquoi a t'on peur des araignées ?" dans google, celle-ci semble ressortir dans des études qui pointeraient sur le caractère inné de cette phobie
https://www.google.com/search?client...araifn%C3%A9es
Après je ne sais pas ce que valent les différentes sources mais toutes celle-ci parlent de l'inné, entre autres pistes :
- ça m'intéresse
- cosmopolitan
- biba
(là c'est sûr ça vole pas haut)
mais aussi :
- RTS
- passeport santé
- maxiscience
- doctissimo
Pourquoi ça le serait ? Quelle est la fréquence de morsure par araignée ? parmi celle ci, quelle est la proportion de morsures mortelles ?c'est pas un avantage sélectif d'avoir peur des araignées et des serpents ?
Il ne me semble pas que les primates aient peur des araignées, par exemple.
La vie trouve toujours un chemin
Du temps où nos ancêtres étaient une espèce de rongeur ça a du l'être, non ?
Surtout qu'à cette époque les insectes et autres bébêtes à 8 pattes étaient plus gros il me semble
il suffit qu'elle ne soit pas nulle pour que ça ait un avantage sélectif non ?
je ne sais pas, mais en tout cas ils ont peur des serpents, et la peur des araignées est apparemment innée : https://www.frontiersin.org/articles...017.01710/fullIl ne me semble pas que les primates aient peur des araignées, par exemple.
Possible.
Mais à mon avis il n'est pas nécessaire d'aller aussi loin.
Le temps où l'Homme habitait (certains y habitent encore d'ailleurs) des contrées plus hostiles, ça le fait aussi.
j'ai parcouru cette publi, elle m'a paru un poil légère, notamment car le seul readout est la dilatation de la pupille.
La vie trouve toujours un chemin
Un petit détail : la phobie n'assure pas une protection contre un risque (celui de se faire bouffer).
Ce qui assure contre un danger c'est la capacité à y faire face.
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
je comprends que l'idée était de tester les réactions des bébés les plus jeunes possibles pour éviter justement la contamination culturelle, donc les interactions sont limitées quand même à 6 mois ...
Tellement limitées qu’on peut se poser la question de la pertinence de ces résultats. On aurait pu aussi conclure que l’attirance sexuelle pour les araignées et innée avec le même test.
La vie trouve toujours un chemin
C'est le principe.
La répulsion ou l'attirance n'est pas innée.
C'est la reconnaissance du pattern donnant lieu à une réaction, un signal cérébral interne, qui l'est, comme par exemple la prédisposition à reconnaitre un visage ou une silhouette humaine.
De plus, pour certaines formes, comme pour le serpent ou l'araignée, l'association à un comportement de fuite est favorisée (la connexion cérébrale est plus facilement établie que pour d'autre types de signaux) si le signal est associé à une frayeur aux premiers stades du développement cérébral.
D’accord avec ça
Mais la démonstration de frayeur n’a pas été apportée la.
La vie trouve toujours un chemin
C'est exact.
Mais c'est peut-être aussi que la problématique proposée dans ce fil a été mal posée.
Il n'y a pas de frayeur innée pour les "serpents" par exemple.
Ça peut se manger et être peu dangereux dans certaines régions, voir même maîtrisés et chassés du territoire sans grand risque dans le cas de certaines espèces (pas toutes évidemment... car certains serpents sont très agressifs).
La possibilité de s'adapter à la faune locale est un atout.
De plus on a un peu essentialiser l'araignée, qu'est qui aurait créer la frayeur ? La forme de l'araignée ? Ses mouvements ? Autre chose ? Il me semble qu'on ne doit même pas parler d'araignée dont le signifie est d'ordre culturel sensé être absent pour des bébés de 6 mois.
a mon avis on a une répulsion instinctive pour tout ce qui a plein de pattes, je pense que les gens qui aiment voir un mille-pattes ou un scorpion se balader sur leur jambe sont quand même extrêmement rares. Il est possible que la peur soit ensuite renforcée par le contexte culturel qui "apprend' que ces bébêtes sont réellement souvent venimeuses, mais les expériences me semblent montrer qu'on a déjà un cerveau "préparé" à les identifier.
Certainement Flyingbike 'On aurait pu aussi conclure que l’attirance sexuelle pour les araignées e[s]t innée avec le même test."... si il était avéré que cette attirance sexuelle était commune chez les humains
Les nourrissons font ça très bien, et sont prets à en manger.
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
C'est pas contradictoire non plus des causes génétique peuvent se produire avec le temps.
