Y a-t-il des domaines préférentiels dans lesquels la bionique semble plus prometteuse ? Par exemple, pour le vol, on a l'impression qu'il est judicieux d'imiter la nature pour des engins volants légers, à ailes battantes ou autonomes. En revanche, pour transporter des grosses charges à grande vitesse, l'avion, sa structure rigide et ses réacteurs, qui sont des solutions peu inspirées de la nature, semblent meilleures. Pour des grosses charges à petite vitesse, le principe du plus léger que l'air, une solution ignorée par la nature, semble excellent... Sait-on faire la différence entre les cas où il est bon d'imiter la nature et ceux où il vaut mieux s'en écarter ? En d'autres termes, y a-t-il le risque, pour un « ingénieur bionique » (comment dit-on, au fait ?), de s'engager dans une impasse ?
-----