Bonsoir,
Je cherche un moyen de créer des surfaces super-hydrophobes à partir de surfaces hydrophobes par exemple. Je sais que l'on peut jouer sur la rugosité du matériau, l'adhérence de la goutte d'eau, par injection de goutte hydrophobe...
Mais j'aimerais connaitre un moyen concret d'obtenir une telle surface !
Merci pour vos réponses.
Sur quelles surfaces souhaites tu travailler, et de quels moyens disposes tu?
Par photolithographie sur verre, tu dois pouvoir créer des surfaces à picots de rugosité controlée, puis les modifier avec un surfactant ad hoc (genre octadecyltrichlorosilane), par exemple.
Aussi, si tu utilises tes picots comme un moule, j'imagine que l'hydrophobicité d'un matériau tel que le Polydimethylsiloxane devrait être exacerbée.
Un petit peu de lecture : http://www.cnrs.fr/publications/imag...05/37Quere.pdf
Merci pour votre réponse,
A vrai dire, je pense pouvoir travailler sur n'importe quel type de matériau/surface.
Les moyens dont je dispose : Laboratoire de lycée / prépa, donc c'est bien mais sans dispositifs avancés ( notamment, je ne pense pas que la photolithographie soit envisageable... ).
J'avais peut-être songé à travailler sur la rugosité d'un matériau, mais je ne vois pas comment faire.
J'avais aussi songé à étudier une feuille de Lotus ( notamment au microscope... ), mais est-ce vraiment pertinent ?
Merci d'avance pour vos réponses.
La feuille de lotus est pertinente, et sans doute moins chère à obtenir qu'une salle de photolithographie. En fait, pour avoir des surfaces superhydrophobes à prix abordable, la Nature fait bien les choses.
Il y a plusieurs exemples dans le document que je t'ai donné plus haut:
L’idée principale est d’amplifier la rugosité : alors, comme on l’a souligné plus haut (et discuté dans l’encadré 2), l’état de Wenzel devient thermodynamiquement très défavorable – et la plupart des substrats naturels super-hydrophobes (feuilles de tulipe, de gingko biloba, de drosera ou de lotus ; pattes d’araignées d’eau ou plumes de canard) ont bien une rugosité très élevée, dont témoigne
la figure 3.
Dernière modification par Tiluc40 ; 17/06/2009 à 13h38.
Merci de votre réponse,
Le seul problème qui se pose à moi est que mon travail s'effectue dans le cadre de mon TIPE de chimie. Donc, étudier une feuille de Lotus, c'est bien, mais il me faudrait une application chimique sur une surface
BonjourEnvoyé par Erevan57
Merci de votre réponse,
Le seul problème qui se pose à moi est que mon travail s'effectue dans le cadre de mon TIPE de chimie. Donc, étudier une feuille de Lotus, c'est bien, mais il me faudrait une application chimique sur une surface
J'ai lu que tu es interessé par le sujet du surfaces Hydrophobe .
Mon sujet de TIPE est le meme que le tiens
Je veux bien repondre a ta question mais je pense que c'est mieux de voir le lien que le mec a mis en haut , il est pas mal
Couarge et n'hesite pas a me contacter si tu veux qu'on s'echange des idées la dessus
Rami
Bonjour,
Oui, pas de problème, on peut se contacter pour s'échanger des idées, ça nous permettra d'avancer tous les deux !N'hésite pas à prendre mon adresse et à m'envoyer un mail !
Bonne soirée.
Bonjour,
j'ai aussi choisi de faire mon tipe sur les surfaces super-hydrophobes et j'aimerais réaliser une expérience d'impacts de gouttelettes.
Seulement (et cela rejoint la discussion), je ne dispose pas de surface de ce type au laboratoire du lycée et je ne sais pas si les surfaces 'naturelles' permettent d'observer le même phénomène que celui provoqué par des matériaux usinés ...
Bonjour,
j'ai aussi choisi de faire mon tipe sur les surfaces super-hydrophobes et j'aimerais réaliser une expérience d'impacts de gouttelettes.
Seulement (et cela rejoint la discussion), je ne dispose pas de surface de ce type au laboratoire du lycée et je ne sais pas si les surfaces 'naturelles' permettent d'observer le même phénomène que celui provoqué par des matériaux usinés ...
Une âme charitable pourrait-elle me (nous) conseiller?
Merci d'avance
svp, moi aussi mon tipe porte sur les surfaces hydrophobes, je n'ai pas encore trouvé une experience, en fait j'ai cru que je pouvait changer mon tipe mais je serai penalisée, je l'ai gardé alors..
pourriez vous m'aider, sachant que je suis en MP..
Merci.
Bonjour,
Désolé pour le re post
Mais je me pose la même question, comment rendre une surface super hydrophobe de manière assez accessible ? ( de maniere à ce qu'elle soit auto-nettoyante)
Je fais mon tpe autour de la problématique suivante: Peut on créer un textile ou materiel auto nettoyant ?
Je dispose d'un laboratoire de chimie de lycée
Merci
Bonjour,
Vous pouvez déjà comparer différents matériaux par angle de contact : sur du verre, résine et autres métaux (oxydés)...l’interaction en surface est superficielle (1 ère couche atomique) et de nombreux paramètres entrent en jeu : rugosité, oxydes, résidus organiques...
Une surface hydrophile est souvent hydroxylée (sur un substrat oxydé par exemple SiO2) : fonction -OH à leur surface. A contrario une surface hydrophobe contient des liaisons -H.
Une manip très pédagogique (caractère hydrophile) : oxydé un bout de silicium par exemple sous une lampe UV pendant qq minutes, déposer après une goutte d'eau et là observer ce qui se passe......
A vous de jouer!
