Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine
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Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine



  1. #1
    Yvan_Delaserge

    Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine


    ------

    Bonjour,
    Il semblerait qu'un enorme gisement d'hydrogene naturel vienne d'être decouvert en Lorraine.
    Comment ce gaz a-t-il pu se former dans la nature?
    J'ai trouve la citation suivante:

    Mieux encore, concernant l’hydrogène lorrain, « le résultat de la présence, à la fois de molécules d’eau et de minéraux composés de carbonates de fer, implique que cette production, en plus d’être colossale et naturelle, pourrait être presque ‘‘renouvelable », selon les scientifiques. Ces processus chimiques d’oxydation et de réduction demeurent rapides, de l’ordre de quelques semaines ou mois, et la réserve de carbonate de fer dans le sous-sol lorrain est quasi infinie. »

    Si j'ai bien compris, il suffirait de melanger de l'eau et du carbonate de fer pour obtenir de l'hydrogene???

    -----
    Un civet, un plat de côtes et puis, glissez-moi une petite paupiette avec.( Lino Ventura)

  2. #2
    gts2

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Bonjour,

    Je ne connais pas les conditions exactes (température, pression ...) mais d'après un article de Pour la Science, cela correspond à :
    3 FeCO3 + H2O → Fe3O4 + 3 CO2 + H2

    Donc on obtient en même temps du CO2 !

    Sinon : techniques-ingenieur.fr
    Dernière modification par gts2 ; 14/01/2024 à 10h10.

  3. #3
    XK150

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Salut ,

    Voir l'origine à partir du paragraphe 4 .... Mais pas seulement , tout le reste est très intéressant !

    https://www.mdpi.com/1996-1073/16/5/2400
    Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18

  4. #4
    titijoy3

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    extraits de la page wiki:

    "
    En juin 2023, l'exploitant gazier Française de l'énergie (FDE) annonce la découverte fortuite d'un gisement d'hydrogène natif dans l'ancien bassin houiller lorrain, à Folschviller (Moselle), par des chercheurs de GéoRessource, laboratoire de l'université de Lorraine rattaché au CNRS. La teneur atteint 1 % à 600 mètres de profondeur et 17 % à 1 100 mètres. Cette découverte pourrait s'expliquer par la présence de sidérite, une espèce minérale qui, réagissant avec l'eau des galeries, engendrerait du dihydrogène

    ]L'hydrogène natif est continuellement engendré par différentes sources naturelles.
    Une autre réaction connue, la serpentinisation, se produit sous les fonds marins (dans la croûte océanique).
    L'hydrogène est également produit dans la croûte terrestre par diagenèse (oxydation du fer) dans les bassins sédimentaires des cratons,
    notamment en Russie ainsi que par radiolyse (électrolyse naturelle) ou par l'activité bactérienne.
    Il peut enfin être primordial, c'est-à-dire présent depuis la formation de la Terre. Ces sources n'ont pas encore été explorées.
    L’hydrogène natif ne cause aucune émission de CO2. L’exploitation est compétitive par rapport au vaporeformage, notamment en covalorisation.

    L'hydrogène natif est peu polluant et permet une exploitation à moindre coût, comparé à l'hydrogène industrie.

    Les chercheurs Geoffrey Ellis et Sarah Gelman, de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ont utilisé un modèle de l'industrie pétrolière
    pour estimer les réserves récupérables d'hydrogène natif : ils obtiennent un ordre de grandeur de mille milliards de tonnes, suffisant pour satisfaire
    la demande mondiale pendant des millénaires.

    Plusieurs sources ont été identifiées en France. En particulier, les Alpes et les Pyrénées sont propices à une exploration. La Nouvelle-Calédonie
    dispose de sources hyperalcalines témoins d'émission de dihydrogène. Après quatre années de recherches lancées en 2019 dans le cadre du projet Regalor
    (Ressources gazières de Lorraine), un gisement potentiel de 46 millions de tonnes est découvert en Moselle.

    En avril 2020, une start-up française annonce avoir réuni 20 millions d’euros pour développer l’extraction d’hydrogène natif en France.
    Elle prévoit un pilote d'extraction d'hélium dans la Nièvre début.

    En avril 2022, l'hydrogène natif est pris en compte dans le Code minier français16.

    En juin 2023, l'exploitant gazier Française de l'énergie (FDE) annonce la découverte fortuite d'un gisement d'hydrogène natif dans l'ancien bassin
    houiller lorrain, à Folschviller (Moselle), par des chercheurs de GéoRessource, laboratoire de l'université de Lorraine rattaché au CNRS.
    La teneur atteint 1 % à 600 mètres de profondeur et 17 % à 1 100 mètres. Cette découverte pourrait s'expliquer par la présence de sidérite,
    une espèce minérale qui, réagissant avec l'eau des galeries, engendrerait du dihydrogène17,18. Il s'agirait, selon FDE, du plus grand gisement
    d'hydrogène blanc jamais découvert, représentant la moitié de la production mondiale.

    À mi-2023, quatre demandes de permis d'exploration pour de l'hydrogène natif sont en cours d'instruction en France : celle de la société « 45-8 Energy »
    dans les Pyrénées-Atlantiques, déposée conjointement avec Storengy ; celle de la société « TBH2 Aquitaine », dans le même département ; celles de la
    société Sudmine en Auvergne-Rhône-Alpes, dans l'Ain et le Puy-de-Dôme. Ce développement a été rendu possible par l'inclusion de l'hydrogène natif
    dans le code minier au printemps 2022.

    Le 3 décembre 2023, le premier permis d'exploration d'hydrogène natif est accordé pour cinq ans à la société TBH2 Aquitaine,
    dans les Pyrénées-Atlantiques.
    "
    Dernière modification par titijoy3 ; 14/01/2024 à 10h38.
    Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    40CDV20

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Bjr,
    Il semble que cette "découverte" soit à porter au crédit des soviétiques.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Forage_SG-3
    Cdt

  7. #6
    ecolami

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    bonjour,
    Depuis ces informations il y a-t-il eu des découvertes interessantes? Detecter l'Hydrogène dilué dans l'air nécessite des capteurs trés sensible puisque l'inflammation n'est pas possible et il n'y a pas d'odeur.

  8. #7
    XK150

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Re ,

    Le système détecteur biotech ( portatif ) à infrarouge Geotech GA5000 semble très utilisé sur le terrain pour dégrossir le problème par les explorateurs débutants :
    https://www.es-france.com/6247-analy...le-ga5000.html

    Il est vendu pour 0 - 1000 ppm avec l'option H2 ( voir ci dessous ce que cela signifie à l'utilisation ).

    Une exploration H2 en vraie grandeur sur le terrain avec ce système , il arrive à suivre la faille , origine des émanations . https://www.mdpi.com/2076-3417/12/13/6383 ....Pas tout lu en détail ...
    Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18

  9. #8
    Tawahi-Kiwi
    Modérateur

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Citation Envoyé par 40CDV20 Voir le message
    Bjr,
    Il semble que cette "découverte" soit à porter au crédit des soviétiques.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Forage_SG-3
    Cdt
    Je ne sais pas a quoi tu te referes, mais la seule decouverte faire avec SG3 de ce point de vue la est la presence d'hydrogene en milieu semi-profond cratonique. Les reactions mineralogiques produisant de l'hydrogene sont connues depuis des decennies pour la serpentinisation et les kerogenes et est generalement associe avec une oxydation du fer.

    T-K
    If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)

  10. #9
    40CDV20

    Re : Gisement d'hydrogene natif decouvert en Lorraine

    Citation Envoyé par Tawahi-Kiwi Voir le message
    Je ne sais pas a quoi tu te referes,T-K
    Bjr,
    Je n'arrive pas à retrouver ce document édité à l'époque par le collectif scientifique de Kola et adressé à l'académie des sciences soviétiques. De mémoire (et sous réserve de la fidélité des traductions en cascade), il était fait un rapprochement avec les sources d'hélium et leur exploitation. Ce qui avait surpris n'était pas tant la présence d'H2, mais la très forte teneur relevée dans les boues. Possible qu'à l'époque, on pensait que la haute mobilité d'H2 laissait peu de chance de trouver des sources aisément et économiquement exploitables, par les techniques de forage disponibles à l'époque ?
    Cdt

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