Bonjour,
Je vais tenter de réaliser un électro-zingage sur des pièces en ferraille.
Ma question porte sur l'électrolyte. J'ai lu sur différents forum qu'on pouvait utiliser soit du chlorure de zinc, soit du sulfate de zinc.
Y-a-t-il un intérêt à utiliser l'un plutôt que l'autre ?
Cordialement
La production de zinc par électrolyse peut se faire en électrolysant des solutions de chlorure ou de sulfate de zinc. C'est égal. Mais, en cas de choix, on préfère utiliser du sulfate de zinc, car il ne pose pas de problème de manutention, tandis que le chlorure de zinc est déliquescent. Il absorbe l'humidité de l'air et devient vite pâteux puis liquide, au contact de l'air. Ce n'est pas pratique à manipuler, car cette pâte colle partout, dans les flacons et récipients d'électrolyse, sur la balance, sur les spatules, etc. Le poids d'un échantillon augmente en continu sur une balance. Ce n'est pas le cas avec le sulfate de zinc. On préfère donc cette dernière substance, pour des raisons pratiques.
Dernière modification par moco ; 09/10/2024 à 10h38.
Bonjour,
J'ai un peu de mal à saisir le problème que pose le chlorure de zinc. Je pense que tu parles peut-être de la manutention des sels de chlorure de zinc ?
Dans ce que j'ai pu voir, pour fabriquer une électrolyte à base de chlorure de zinc, on fait dissoudre du zinc dans de l'acide chlorhydrique, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus dissoudre de zinc. Sauf si j'ai mal compris, on obtient ce fameux chlorure de zinc, mais sous sa forme dissoute. Solution qu'on dilue ensuite dans de l'eau déminéralisée (je ne sais pas encore à quelle proportion).
Il n'existe pas de "sels de chlorure de zinc". Il existe des sels de zinc, comme le chlorure et le sulfate, et on vient d'en parler. Mais il n'existe pas de "sels de chlorure de zinc". Maintenant, au lieu d'acheter et de manipuler du chlorure de zinc, tu peux le fabriquer à partir de zinc métallique, comme tu l'indiques, en le dissolvant dans de l'acide chlorhydrique. C'est vrai. Mais alors tu fabriques ainsi une solution de chlorure de zinc, et pas du chlorure de zinc pur. Et ce n'est pas ce qui ressort de ton premier message, de hier à 7h48.
Bsr,
De façon générale (pour quantité de raisons qui "tournent" autour des chlorures et de la corrosion, dont on ne saurait exclure les remarques de Moco), les bains chlorures sont réservés à des applications très particulières telles les fonctions "barrière" et surtout "d'accrochage". Quelques exemples :
-le nickelage des aciers inoxydables
-le zingage des masses d'équilibrages en U appauvri des commandes de gouvernes sur les gros-porteurs des années 80
-la création de strikes d'accrochage sur les électro-métallisations de métaux et/ou d'alliages exotiques,....
On parle ici de strikes (couches d'épaisseur de l'ordre de 3 à 4 microns), car les bains chlorurés produisent des dépôts peu qualitatifs à croissance anarchique.
Cdt
Bonjour,
Je me suis peut-être mal exprimé dans mon premier post. Il fallait effectivement comprendre une électrolyte à base de sulfate de zinc ou à base de chlorure de zinc.
Je comprends donc qu'il faudrait mieux utiliser une électrolyte à base de sulfate de zinc.
Du coup, j'ai une question concernant l'électrolyte à base de sulfate de zinc :
Suffit-il de dissoudre du sulfate de zinc dans de l'eau pour réaliser cette électrolytes ?
Bjr
Il faut distinguer l'obtention d'un véritable électrodépôt contrôlé et l'obtention d'un métal sur une cathode (ex .électroraffinage). Dans le premier cas il s'agit majoritairement d'un élecftrolyte complexe qu'il convient d'ajuster selon le but recherché. Par ex. les électrolytes acides sont généralement peu pénétrants.
Une base d'électrolyte usuelle au sulfate fonctionnant autour de +25/30°C, sera formulée majoritairement avec du sulfate de Zn et quelques additifs : du chlorure de Zn, de l'acide borique, des agents nivelants, des tensioactifs, des brillanteurs,..etc et une acidité libre suffisante à une attaque optimisée des anodes
Cdt
