Actu - Covid-19 : comment retarder la seconde vague de l'épidémie ?
Alors qu'en Europe nous ne sommes qu'au début du confinement, la Chine vient de lever les restrictions après deux mois de quarantaine. Se pose alors pour le pays la question sensible du «...
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Bonjour,
Merci pour cet article, bien écrit et qui met en lumière un avenir possible auquel il va falloir se préparer.
Juste pour pinailler, après "Ce sont donc 56 millions d'habitants - soit un peu moins que la population italienne - qui retrouveront leur liberté", je rajouterai bien "de se mouvoir", par exemple, car on ne peut pas dire que l'on est libre, malheureusement, dans ce beau pays qu'est la Chine.
Confinement = plus de temps pour lire = lecteurs plus exigeants
Bienvenu hakooh
Article très intéressant merci, cela permet de se projeter sur un "déconfinement" dans notre propre pays.
Une question à propos de : "Comme toutes les simulations, celle-ci possède ses limites. Les scientifiques ont volontairement considéré que les enfants étaient aussi contagieux que les adultes pour simplifier les calculs."
J'avions compris de discussions antérieures sur Futura Sciences que les enfants étaient au contraire un facteur + important de propagation de ce virus (bien que moins symptomatiques de la maladie induite) du fait de leur proximité physique avec leur parents/grand-parents (bisous), puis de leur proximité entre eux à l'école. Quid ?
Tout-à-fait, et non pas du fait que ce sont des enfants.Envoyé par GBo
Je propose qu'on maintienne le confinement des familles avec enfants pour au moins 3 mois et qu'on lève celui des autres.
Bonjour, pardon j'ai déjà posté ce message sous la vidéo "Coronavirus : peut-on retarder une seconde vague de l'épidémie ?"
une idée un peu "tordue" basée sur les élément suivants :
- on n'aura probablement pas de vaccin avant un bon moment (1 an ou deux?)
- tant que la plus grande partie de la population n'aura pas été contaminée, le virus continuera à se diffuser
- pour ne pas avoir un bis repetita (second pic) au sortir du confinement, il faut donc jouer à un "jeu" de déconfinement progressif, afin que le virus se diffuse, mais pas trop vite, ce qui pourrait durer des mois et des mois, et la diffusion sera toujours aléatoire
- on va donc également déployer des tests à grande échelle pour savoir qui a eu le virus ou qui ne l'a pas eu
d'où ma question : pourquoi ne pas proposer aux volontaires en bonne santé, ne présentant pas de facteurs de risques, de se faire inoculer le virus, sous contrôle médical bien sûr?
Et éventuellement, s'ils sont volontaires, en priorisant les personnes en contact avec des personnes à risques.
J'y vois plusieurs avantages :
- augmenterait le taux global d'immunité de la population
- les populations semblant les moins sensibles au virus sont également celles avec une vie sociale très active donc susceptibles de fortement diffuser le virus (jeunes)
- cela permettrait de maîtriser un minimum la diffusion au lieu de la subir de manière aléatoire
- permettrait de suivre de près l'évolution de la maladie chez les gens inoculés et donc de fournir des données très précises aux médecins
- permettrait également que les personnes contaminées soient dans une phase de repos pour pouvoir bien lutter contre l'infection
On peut attendre les résultats des essais cliniques, et associer ce type de mesures avec la prise de traitements si certains se révèlent efficaces. Mais bien sûr, le risque 0 n'existe pas.
Je sais que l'idée peut paraitre choquante, mais il faut être conscients que presque tout le monde l'aura ou l'a déjà eu, personnellement, je préfèrerais savoir à quel moment je suis contagieux
@lois65: autre avantage: on sera sur d'avoir un respirateur disponible!...
Blague à part, heureusement que tu as dit "idée un peu tordue". Mais pas sur que ce soit le bon adjectif...
De ce que j'ai lu, on sait que c'est le cas pour la grippe donc on fait la même supposition pour le Covid-19 mais ce n'est pas encore prouvé.
Perso... je te cède ma place ...
J'ai glissé Chef !
non, pas forcément- tant que la plus grande partie de la population n'aura pas été contaminée, le virus continuera à se diffuser
ça va être coton à justifier dans le protocole, çad'où ma question : pourquoi ne pas proposer aux volontaires en bonne santé, ne présentant pas de facteurs de risques, de se faire inoculer le virus, sous contrôle médical bien sûr?
Et éventuellement, s'ils sont volontaires, en priorisant les personnes en contact avec des personnes à risques.
cette affirmation a peu de sens.J'y vois plusieurs avantages :
- augmenterait le taux global d'immunité de la population
Des raccourcis, probablement hasardeux- les populations semblant les moins sensibles au virus sont également celles avec une vie sociale très active donc susceptibles de fortement diffuser le virus (jeunes)
il faudrait "infecter" combien de personnes pour cela ?- cela permettrait de maîtriser un minimum la diffusion au lieu de la subir de manière aléatoire
ce ne sont pas les données qui manquent. Quand ils auront le temps, le nombre de personnes atteintes est suffisement élevé pour pouvoir en tirer des données précises- permettrait de suivre de près l'évolution de la maladie chez les gens inoculés et donc de fournir des données très précises aux médecins
a pas compris- permettrait également que les personnes contaminées soient dans une phase de repos pour pouvoir bien lutter contre l'infection
plutot grotesque, pour moi !Je sais que l'idée peut paraitre choquante
La vie trouve toujours un chemin
Evidemment je ne m'attendais pas à un grand succès
Mais je pensais avoir des réponses plus argumentées, on est sur un forum scientifique non?
Désolé je ne trouve plus les balises "quote"
Tout d'abord un article intéressant en lien avec le sujet
https://medium.com/tomas-pueyo/coron...QdtY3dx5UHdOiA
"J'y vois plusieurs avantages :
- augmenterait le taux global d'immunité de la population
cette affirmation a peu de sens."
--> Pourquoi? plus les gens ont été atteints et ont guéri (donc développé des anticorps), plus le taux d'immunité de la population augmente, c'est la définition du taux d'immunité d'une population...
"- permettrait également que les personnes contaminées soient dans une phase de repos pour pouvoir bien lutter contre l'infection
a pas compris"
--> Je me dis qu'une infirmière qui chope le virus et qui continue a faire des nuits blanches jusqu'à développer des symptômes a moins de chances de bien lutter contre l'infection, que si elle reste chez elle parcequ'elle sait qu'elle est contaminée dés le départ.
"- cela permettrait de maîtriser un minimum la diffusion au lieu de la subir de manière aléatoire
il faudrait "infecter" combien de personnes pour cela ?"
--> Je ne sais pas, je ne dispose d'aucun modèle mais si vous avez des données c'est intéressant. Nous sommes actuellement dans le cadre d'une stratégie de suppression (voir article lié). La crise s'arrêtera donc lorsqu'on aura trouvé un vaccin, si on en trouve un. En attendant, on devra tenir des mesures ultra contraignantes de contrôle des frontières, de mise à l'écart de chaque individu suspect, de distanciation sociale etc. Avec le risque qu'on "s'habitue" au risque, qu'on arrête de respecter ces mesures, et de se prendre un second pic.
D'autres existent, comme la stratégie "d'immunité collective", qui provoquerait vraisemblablement un véritable carnage d'après les simulations des épidémiologistes.
Je me demande simplement si une "immunité collective partielle" dirigée déjà sur les publics "sans risques", ne permettrait pas de gagner des mois, et d'éviter des contaminations de publics susceptibles de développer des formes graves.
Dernière modification par Lois65 ; 30/03/2020 à 11h00.
