Actu - L'application StopCovid vise le 2 juin pour son lancement
Invité de BFM Business,*le secrétaire d'Etat au Numérique Cédric O annonce que StopCovid sera testée à partir du 11 mai avec pour objectif d'être prête pour le 2 juin, pour la deuxième phase du...
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Je suis pas super fan d'Apple, mais là c'est de la mauvaise fois de la part de O: ils ont fait l'effort de s'entendre avec Google pour pondre une API qui répond (aussi malEnvoyé par RSSBot
) au besoin, et ils faudraient qu'ils la change parce que la France n'a pas choisi leur solution ?
Dernière modification par GBo ; 05/05/2020 à 11h50.
Les 2 points de vue se comprennent :Je suis pas super fan d'Apple, mais là c'est de la mauvaise fois de la part de O: ils ont fait l'effort de s'entendre avec Google pour pondre une API qui répond (aussi mal
- Du point de vue du gouvernement, c'est une question de souveraineté et aussi d'acceptation. Les GAFA n'ont pas bonne presse et cela peut être un frein à l'acceptation de cette appli. Déjà que c'est difficile dans l'absolu et dans des pays moins frondeurs, cela le serait encore plus ici.
- l'approche Apple/Google a des avantages en termes de sécurité mais aussi des inconvénients. On peut trouver choquant qu'on ne puisse pas choisir et qu'on soit obliger de prendre leur techno et leurs choix.
- La solution décentralisée n'a pas que des avantages si on veut s'interconnecter avec des systèmes d'informations existants
Du point de vue Apple/Google, accepter des exceptions à leurs règles de sécurité pour de bonnes raisons, c'est ouvrir une porte : demain, un gouvernement leur demandera cela pour lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue, la pédophilie, le séparatisme. Et leur position sera affaiblie parce qu'ils l'auront déjà accepté pour le Covid-19.
On peut regretter une certaine intransigeance des 2 cotés toutefois mais parfois, j'ai l'impression qu'on demande des choses contradictoires aux GAFA. Ceci dit, on fait la même chose avec les gouvernements.
Après, c'est sans doute une tempête dans un verre d'eau : vu le taux d'utilisation de ces applis à Singapour, en Australie et en Autriche, dans les 10% si j'ai bien suivi, la française ne fera sans doute pas mieux et sera donc peu utile.
Remarque, si l'appli n'est pas disponibles sur Apple, 10% des propriétaires de smartphones Apple qui l'auraient adoptée et ne pourront pas le faire, ça doit faire 2% des utilisateurs de smartphones en France. Cela devient carrément anecdotique...
A part ça, la tribune de Cédric O qui était mentionnée dans la précédente actu Futura sur le sujet est intéressante à lire, qu'on "y croie" ou pas.
Elle marchera mais comme sur pas mal d'Android récents, elle sera comme celle de Singapour : il faudra la laisser au 1er plan ce qui est lourd.
Après, il faudrait voir la part de marché dans les grandes villes. Sur la France, c'est 10%. Dans le métro à Paris, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus.
Tu as le même phénomène avec les ordinateurs portables : Apple a 7% mais tu vas dans un espace de coworking, un truc d'étudiants ou le TGV, tu est souvent au delà de 50%.
La tribune est très bien je trouve.
Sur l'accès au Bluetooth comme dit plus haut, je comprends les 2 points de vue.
Dernière modification par pm42 ; 05/05/2020 à 12h51.
En gros, les jeunes urbains ultra connectés seraient dans les plus concernés ( milieu dense, promiscuité ), sans doute avec le plus d'acceptants du logiciel, .....mais du coup pas concernés.
