Actu - Vaccin contre le coronavirus : AstraZeneca suspend son essai clinique après qu’un patient est
C’est l’un des vaccins les plus attendus : l’essai clinique d’AstraZeneca, élaboré en partenariat avec l’université d’Oxford, vient d’être suspendu après la découverte d’une réaction indésirable...
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Selon le New York Times, l'effet indesirable serait une myelite transverse...
https://www.nytimes.com/2020/09/08/h...ne-safety.html
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
il en est aussi question ici:
https://www.statnews.com/2020/09/09/...atient-report/
Jusqu'ici tout va bien...
Outch...on comprend qu'ils aient arrêté l'essai, oui...
Profitons-en pour tirer un coup de chapeau à tous ces volontaires, ils prennent des risques maintenant pour qu'on en prenne moins demain.
Le mélange de vrai et de faux est énormément plus toxique que le faux pur - Paul Valéry
En même temps, on sait (de part les nombreux cas au printmeps) qu'il y a une atteinte nerveuse possible par le COVID19. Donc en faisant porter la protéine d'entrée par un vecteur, le risque n'est pas nul d'avoir des atteiintes nerveuses.
Croisons les doigts que ce volontaire s'en remette, et que les essais puissent continuer -- que ce soit avec ce vaccin ou avec les autres candidats.
Dernière modification par noir_ecaille ; 12/09/2020 à 16h25.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
simple question:
Combien d' innoculations du candidat vaccin ont déjà été admnistrées?
Ceci pour obtenir une estimation (très approximative!) du risque de complication par vaccination ....
...... en supposant, bien sûr, que ce cas de myélite a pour cause unique le vaccin (et non une autre cause immune comme lupus ou Gougerot-Sjoren ou autre...) ?
A terme, le critère de décision rationnel me semble devoir être le rapport de:
pour un non vacciné:
probabilité de contracter Covid-19 pour un individu de la population...... multiplié par...........: probabilité de complication majeure voire mortelle lors de l' infection Covid
divisé par :
pour 1 vacciné: probabilité de complication majeure par le vaccin
soit en maths
p(Covid) * p(complication/Covid)
---------------------------------------------
p(complication.vaccin)
Seul un médicament totalement inefficace n' a pas d' effets secondaires, hélas......
Il faut toujours choisir entre traiter.... et ne pas traiter.......
Autant le faire sur le critère sérieux* ... du moindre mal résiduel.........
*critère établi sur des chiffres scientifiquement valables, bien sûr.... ce qui est souvent difficile à obtenir.....
Dernière modification par Bounoume ; 12/09/2020 à 22h53.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Tout dossier pour obtenir une AMM requiert systématiquement une évaluation du rapport bénéfice/risque du traitement, qu'il soit curatif ou prophylactique.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Suis tout à fait d'accord, mais justement la myélite transverse...c'est typiquement le genre d'effet indésirable qui ferait retirer l'AMM à un traitement.Envoyé par Bounoume
Ils ont repris les essais, j'aimerais vraiment savoir sur quels arguments...
Hélas, non, on en a eu une formidable démonstration d'ailleurs...
Jusqu'ici tout va bien...
Jusqu'ici tout va bien...
Bonjour. J'ai lu ce fil avec une certaine inquiétude et j'ai une question à ce sujet: supposons que les essais de vaccins échouent, soit que leur efficacité soit trouvée insuffisante, soit que leurs effets secondaires les rendent inutilisables. Que se passerait-il dans ce cas? Serions-nous condamnés à vivre à moitié confinés comme maintenant, à restreindre les voyages, à porter des masques partout et à craindre les moindres rassemblements pendant toute notre vie ou au moins plusieurs années?
Cela me semble impossible. En effet on sous-estime grandement les effets délétères de ces mesures sur la santé mentale des personnes les plus fragiles de ce point de vue. A la longue la population en général en souffrira aussi et finira par se révolter. Il me semble que ces mesures sont intenables à long terme et comportent d'énormes risques que nos dirigeants ne semblent pas voir. Merci pour votre avis.
Pourquoi supposer le pire ? Sans vaccin, il reste toujours les traitements et ceux-ci s'améliorent au fil du temps. Bien sûr, on n'a pas la pilule miracle qui élimine la sale bête, mais toute la planète est mobilisée et on ne peut que progresser. Il faut juste être patient.
Évidemment, la situation actuelle peut durer encore plusieurs années, et ceux qui ont le moral fragile devront être soutenus et protégés par les autres. Les contraintes actuelles ne sont rien à côté de ce que les gens ont connu en 40/45 quand ils mangeaient des rats et qu'ils voyaient leurs maisons bombardées. Mais il est vrai que dans le monde actuel, la moindre petite contrainte semble insupportable à nombre d'entre nous.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
De toute façon ce n’est qu’un candidat vaccin parmi d’autres.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Merci pour vos réponses, je note qu'il y a plusieurs essais de vaccins et que les vaccins ne sont pas les seuls moyens de lutte.
Je sais bien que les générations précédentes ont connu deux guerres mondiales (ma grand-mère est née en 1895, mon père en 1928 et ils m'ont transmis de l'information de première main à ce sujet quand j'étais enfant). Je crois qu'on ne peut pas comparer, ce sont des situations très différentes mais je peux vous assurer que s'ils avaient pu se passer de ces guerres ils en auraient été plus heureux. Ils n'ont pas traversé tout cela sans traumatisme, même si heureusement pour eux ils ont pu échapper au pire (sauf un grand oncle).
Mais si je suppose le pire relativement à cette épidémie, c'est qu'un virologue belge bien connu (depuis mars 2020) en Belgique (où j'habite) a affirmé qu'on n'était pas du tout certains que les vaccins en cours de développement seraient fonctionnels et qu'on aurait tort de trop compter dessus. Or ce virologue est un des plus féroces en ce qui concerne les mesures coercitives. Je croyais que les médecins, quand ils évaluent la prescription d'un médicament, devaient faire la balance entre les bénéfices du remède et les risques que celui-ci entraîne. Or j'ai l'impression que concernant les mesures préventives Covid, les médecins ne font plus cette balance. Seule compte la transmission du virus et le nombre de cas. Les effets négatifs: le chômage massif que ces mesures entraînent, les faillites, les dépressions et les angoisses, les gens qui retardent les autres traitements, les étudiants qui sont retardés dans leurs études et le coût de ces études qui augmente etc, tout cela ne semble pas pris en compte ou bien dans une sorte de conflit entre les économistes et les médecins qui finit par transparaître dans les déclarations de chacun. Ces mesures sont sans doute supportables un an, peut-être deux, mais quand j'entends ce virologue exprimer ce genre d'idées je trouve cela plutôt inquiétant car il ne précise aucune limite dans le temps. Il faut dire que certaines décisions du gouvernement belge sont vraiment ubuesques, mais ce n'est pas le sujet ici, je voulais juste savoir si les experts avaient envisagé la possibilité que les vaccins ne fonctionnent pas et ce qu'ils envisageaient dans cette éventualité (gouverner c'est prévoir).
Dernière modification par ThM55 ; 13/09/2020 à 17h48.
Bonsoir,
c'est ce que tout individu sensé souhaite mais l’expérience récente incite au pessimisme.je voulais juste savoir si les experts avaient envisagé la possibilité que les vaccins ne fonctionnent pas et ce qu'ils envisageaient dans cette éventualité (gouverner c'est prévoir).
je pense qu'il falloir apprendre à vivre avec!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Personnellement, je suis optimiste, qu'est-ce qui pourrait pousser au pessimisme ?
@ThM55, bonsoir, pour les vaccins, on le dit depuis le début de cette crise que deux ans pour le mettre au point (au lieu de 10 ans) serait un exploit, un exploit réaliste vu les moyens qu'on y met et les connaissances acquises sur le SRAS de 2003, mais un exploit quand même. Donc il ne faut pas commencer à ne plus y croire dès la première anicroche (sans vouloir minimiser l'affection de la malheureuse anglaise volontaire, d'ailleurs "on" ne sait pas - même pas le labo j'imagine - si cette volontaire a reçu le vrai vaccin expérimental ou un placebo, c'est une étude en double aveugle).
D'autre part si tu es sujet à l'anxiété, il ne faut surtout pas se mettre à la place du pire des cas, un peu de myopie peut être salvateur: est-ce que TU es au chômage à cause des mesures "coercitives", vraiment ? est-ce que TU pourrais faire quelque chose pour ceux qui sont plus touchés de toute façon ?
Eviter aussi d'imaginer que ça durera une éternité, personne ne le sait, pas plus le virologue belge que le pape. Cf. la grippe dite "espagnole" par exemple, elle n'a pas duré avec sa gravité première, et on était bien plus démuni qu'aujourd'hui en médecine.
Dernière modification par GBo ; 13/09/2020 à 18h21.
Le mélange de vrai et de faux est énormément plus toxique que le faux pur - Paul Valéry
Merci GBo. En effet, il faut éviter d'envisager le pire.
Non, JE ne suis pas au chômage. Et JE ne suis pas sujet à l'anxiété, mais cela revient au même car c'est un de mes proches qui a été touché de plein fouet à un point que je ne saurais décrire et je me sens impuissant pour l'aider. Je me souviens très nettement, j'avais 10 ans, de la grippe de Hong-Kong (un million de morts tout de même , je n'étais pas né en 1918 pour la dite "espagnole"): un membre de ma famille avait été très malade. Je crois que les médias s'en foutaient royalement, c'est en tout cas ce que dit Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_de_Hong_Kong . J'ai le vague souvenir d'un reportage en fin de journal télévisé, sur un ton léger, à propos d'un chanteur vedette qui avait la grippe, mais j'ai oublié son nom. On voyait tout cela autrement, je crois.
aparté: en 68, j' étais en 1 ere année de Médecine...... et pourtant, je n' ai aucun souvenir 'médical' de l' épidémie.....
En avais entendu parler par la famille, sur le mode anecdotique. C' est tout...
Sur le fond: cet épisode actuel est basé sur un non-dit majeur: 'NOTRE' rapport à la mort.....
avec sa déclinaison sociale et politique.....
Actuellement toute mort est taboue...... Uniquement le rapport émotif, jamais la froide évaluation 'bénéfice/risque' ou plutôt la recherche pragmatique du moins pire compromis.....
C' est pas du tout agréable..... personne (pas moi en tout cas) n' a envie que la 'camarde' vienne nous signifier l' ordre d' anihilation définfitive..... , très peu ont envie que la 'camarde' arrive demain à l' aube....., assez peu ont envie de la voir officier chez leurs parents, amis ou voisins (au minimum par activation du phénomène psy de 'projection' , construisant l' image tout à fait égoîste de... ce qui pourrait bien leur arriver le lendemain....)
Ce sont ces sombres phantasmes qui gouvernent actuellement les peuples... et les gouvernants aussi.....
En des temps que je n' ai pas connus, il y avait un donneur de sens: le combat contre le 'méchant' coupable des morts et souffrances......
Ce combat expliquait la casse (et éventuellement justifiait certaines morts...). Le calcul militaire des 'pertes' envisagées selon les choix stratégiques était cyniquement licite
je re-cite ce lien vers un excellent exemple de problème http://www.rhumatopratique.com/wp/tr...-du-wagon-fou/
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
De toute façon, même si un vaccin ou un autre s'avère peu ou pas efficace, on n'a pas d'autre choix que continuer d'autres essais jusqu'à en trouver qui fonctionnent et jusqu'à terminaison de la pandémie.
En attendant un vaccin, pas le choix que s'adapter en modifiant nos moeurs. Autre temps, autres moeurs : au XIXème siècle, on jugeait inacceptable d'écarter les animaux malades du marché de la viande au motif que c'était économiquement une perte sèche pour les éleveurs -- depuis ç'a bien changé et beaucoup évolué. Je pense que cette pandémie nous forcera (nous force déjà) à changer nos moeurs en profondeur encore une fois. Déjà que j'ai eu droit, en entreprise, à un briefing sur le présentéisme forcené et ses méfaits (si cher aux anciennes générations mais avec des ravages manageariales comme les suicides en masse d'employés, les burn-outs, les erreurs, etc), qu'on nous a tous prévenus que les bureaux persos c'était plus ou moins fini (sauf les grands pontes), et j'en passe, je ne suis plus à une évolution près.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Bref, si on n'a pas la certitude d'avoir un vaccin efficace, on n'a pas non plus la certitude qu'aucun ne le sera. Il faut attendre, et peut-être faudra-t-il faire évoluer nos techniques vaccinales si celles en cours ne donnent pas les résultats espérés.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
