Actu - Covid-19 : le clofoctol est-il la molécule « miracle » de l'Institut Pasteur ?
L’Institut Pasteur de Lille, qui annonce depuis plusieurs semaines la découverte d’un médicament « très efficace » contre le SARS-CoV-2 et potentiellement disponible immédiatement, refuse d’en...
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le clofoctol, celui-là.... ou un autre...... on attend quoi?
on croirait être chez les Pieds Nicklés......
Quelle que soit la molécule, qui, dixit pasteur-sanofi, 'est commercialisée par un laboratoire' , elle est donc disponible, en quantité suffisante pour en étudier es effets.
Bien sûr on peut être assez couillon pour recommencer les études de toxicité (phase 1 ?), études qui ont déjà été faites, et devraient encore être légalement valables......
( quoique...les règlements....)
Si on recommence, ça va durer des mois...... génial....
Si on veut progresser, et connaître les effets in vivo, Il ne faut pas 6 mois pour mettre en route des études d' efficacité chez des modèles animaux (plus ou moins représentatifs de la maladie humaine, je le concède....)
Pour connaître des données supplémentaires spécifiques à l' humain, faut l' administrer à des volontaires (rémunérés ou pas...).
Ce doit être en connaissance des risques encourus..... or , le produit a déjà été testé, et on connaît déjà les effets indésirables du produit (il y en a forcément, comme pour le sacro-saint paracétamol *). Me semble qu' on peut donc dès à présent, le donner aux doses déjà éprouvées, et avec les mêmes précautions bien sûr......
Et même en phase 3 .....
Alors, ils font quoi?
Rien?
Secret défense?
Attente commerciale?
Bêtise ordinaire.... ?
*paracétamol: là, le surdosage est mortel....ou alors il faut trouver en urgence un donneur pour un foie de rechange
ON SAIT !
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
La réponse est dans l'article aefinfo, il viennent juste d'avoir la somme nécessaire pour un trial, par mécénat.
https://www.aefinfo.fr/depeche/63745...ement-du-covid
"Cinq millions d’euros, c’est la somme nécessaire pour faire un essai chez l’homme en contre placebo et idéalement en double aveugle", explique Benoît Déprez. "Cela coûte assez cher parce qu’il faut fabriquer un placebo, tirer au sort des patients, faire approuver l’essai par l’ANSM."
Dernière modification par GBo ; 21/10/2020 à 21h55.
merci GBo.
Alors il fallait 'seulement' 5 M euros + 750.000 euros pour faire ces essais........... et donner des sous à l' ANSM (organisme d' Etat, je suppose....).......
bien cher ... les "études" et "preuves" de Raoult avaient coûté moins cher.....et puis.... plouf.....
Y aurait il pas un juste milieu ?
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
https://www.jci.org/articles/view/124979
ce produit semble agir sur ARN..... la dénomination 'antibiotique' de wiki ne dit pas tout.....
ps; il y a un autre candidat antiviral.... celui-ci un antiparasitaire ..... pour chevaux, moutons et cochons.... ('ivomec) que j' ai parfois refilé à chevaux et moutons....
On le donne aussi aux humains et aussi pour humains (mectizan) .pour des parasitoses digestives peu connues du public........
Il agirait sur la multiplication virale, dans la cellule infectée
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32251768/
début de tests aux USA
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04360356
très peu toxique..... mais en administration unique pur traiter les parasites: pour couvrir la durée d' infection virale, il doit falloir renouveler ctte dose unique......
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
J'en reviens a une discution que j'avais ouverte cet ete : 5 Millions d'euros pour... faire un placebo et tirer au sort des patients.... meme en incluant des postes divers et varies lies a l'intendance et l'administratif, je ne comprends toujours pas...Envoyé par GBo
... et suivre plusieurs milliers de participants(*) (par conséquent dans plusieurs dizaines d'hôpitaux) pendant plusieurs semaines en effectuant des examens régulièrement (quotidiennement ?) pour voir comment évolue leur charge virale.
(*) des patients qui dans la plupart des cas n'auraient pas été hospitalisés, puisqu'il s'agit d'un "traitement précoce [qui] pourrait être administrée au patient en ambulatoire dès la révélation d'un test PCR positif". Et dont le suivi constitue donc une charge de travail supplémentaire pour les hôpitaux concernés, et un coût non négligeable.
Même si c'est à raison de 50 € par jour et par participant, calcule combien ça fait par exemple pour 3000 participants suivis en moyenne pendant 3 semaines.
Sait on combien de patients seront inclus pour un essai clinique de ce genre ? plusieurs milliers comme tu le suggeres, ou plutot plusieurs centaines seraient suffisant pour atteindre un seuil statistique fiable?
Là il faudrait un statisticien pour te répondre rigoureusement. Mais il faut que dans les deux groupes (sous traitement et sous placebo) il y ait un nombre de participants suffisant pour chaque combinaison sexe + tranche d'âge + comorbidités (= aucune ou chacune de celles présentes dans une grande partie des cas critiques de Covid : obèsité, hypertension, diabète, pathologie cardiaque, pathologie pulmonaire). Surtout qu'il s'agit d'un traitement précoce destiné à éviter l'aggravation des symptômes, et dont il faut bien vérifier l'efficacité en fonction de tous ces cas.
Au total, ça fait plus d'une centaine de combinaisons. Avec ne serait-ce qu'une dizaine de participants pour chacune de ces combinaisons dans chacun des deux groupes (nombre probablement insuffisant, en particulier si le résultat n'est pas assez "tranché"), ça fait déjà plus de 2000.
Connait-on les effets secondaires chez des patients atteints de COVID ? Non. Existe-il un risque d'administrer une molécule chez des patients atteint d'une pathologie nouvelle ? Oui
Donc ce n'est pas si simple que "on connait la molécule on peut l'injecter à n'importe quel patient". La recherche médicale ne marche pas comme ça. Il faut laisser faire les professionnel de la santé dont c'est le métier.
les essais sont très certainement en cours.
espérons que les résultats soient là avant la fin de cette vague
à l'attention de Bouboune. Bonsoir, dans nos contrées l'ivermectine est essentiellement utilisée per os (chez les humains) pour traiter la gale.
