les internes en médecine n'attendent pas d'être docteur pour réaliser des actes médicaux heinInventer des moyens humains supplémentaires effectivement on ne formera pas un médeçin en 1 an ni une infirmière non plus, mais serait-il possible d'envisager de donner son diplôme à un médecin qui a déjà fait 7, 8 ou 9 ans histoire de gagner une année au moment où nous en avons besoin, en clair, anticiper d'une année son diplôme , cela mettrait sur le marché une cohorte de médeçins diplomés supplémentaires est-ce qu'une année de moins sur des études de 8, 9 ou 10 serait en cette période un réel problème ?
et les étudiants en école d'infirmier ont déjà été mis à contribution pendant la crise il me semble
Tu ne crois pas que tu es un peu caricatural là ?
Après tout ces personnes exercent déjà le métier sous la responsabilité d'un médeçin, anticiper leur mise sur le marché d'une année ou 6 mois est peut-être inenvisageable, mais je posais la question plûtôt aux médeçins du forum dont je ne sais pas si tu en fais parti.
Et puis même si cela était possible est-ce que cela apporterait une bouffée d'oxygène ?
C'est bien pour cela que je posais la question de la possibilité d'anticiper un peu leur diplôme pour en faire des médeçins à part entière 6 mois un 1 an plus tôt que prévu.
C'est bien pour ça que j'ironise. On n'a jamais été aussi pressé de faire passer le baptême du feu aux étudiants de la Santé. Ironiquement il n'est pas possible d'apprendre la même chose en raccourcissant le cursus. Ironiquement ne voyant pas de pertinence, j'ai par contre abouti votre logique parce qu'il faut toujours mener à terme un raisonnement plutôt que cracher en l'air juste pour voir où ça retombe.
Il n'y a pas à chercher loin (un aggrégateur de news fait l'affaire, même un simple moteur de recherche) pour lire des levées de boucliers quant à raccourcir ce temps avant le diplôme de santé. Vous y apprendriez qu'on forme même en trois mois des auxiliaires de vie pour épauler les pauvres infirmers sous la vague qui ont déjà de lourdes responsabilités, sans compter les soins à la personne -- lesquels sont délégables par contre et on peut effectivement avoir un certificat en trois mois, et c'est utile, bien plus que raccouricir un cursus aussi sensible.
C'est bien pour cela que je posais la question de la possibilité d'anticiper un peu leur diplôme pour en faire des médeçins à part entière 6 mois un 1 an plus tôt que prévu.
La réponse : on ne peut pas plus qu'en le leur donnant dès l'inscription en faculté. Ils ont des soutenances (et c'est pas rien) et pire encore les erreurs diagnostiques sont plus que jamais l'objet de procès. Donner l'excuse qu'on est diplômé trop vite, ça équivaut à une radiation direct par l'ordre. On serait au temps des saignées, c'était moins vrai car le statut de médecin donnait une certaine impunité (comme dans le Médecin malgré lui), mais on est au XXIe siècle avec des patients de plus en plus procéduriers par-dessus le marché
C'est déjà fait, et le manque de personnel ne permet pas de faire mieux, et ce ne sont pas les plus diplômés dont il manque, et cela n'a rien a voir avec l'obtention du diplôme, mais je pense (vous me direz) que la question pourrait être "Toutes les ressources (humaines) sont elles bien mobilisées (en rapport aux qualifications)?
Les étudiants risquent fort de se réorienter avant leur diplôme, si on ne leur promet que de la pression et poussés dehors en accéléré SVP.
Bon j'ai quand même eu des éléments de réponse qui émanent quand même de professionnels de la santé.
https://www.ouest-france.fr/sante/vi...pitaux-7029874
Bonjour,
Ecoutez, ça fait des années qu'en même temps qu'un strict numérus clausus et des concours de plus en plus sélectifs, on recrute des médecins roumains et des infirmières espagnoles (pour faire simple hein ? Il y a plein d'autres nationalités bien sûr)
On ne va pas se voiler la face: si cela n'avait pas été voulu, il y avait moyen de faire autrement ! Pas vraiment envie d'en discuter et en plus ce n'est pas le lieu ici.
Par contre on peut clairement se poser la question pour la Grèce en comparaison d'autres nations européennes. Ce pays qui n'est par ailleurs pas mieux loti que d'autres (plutôt moins sur certains points) semble réussir à éviter une circulation catastrophique du virus.
Qu'on t-il de plus que nous ? Une médecine héritée d'un autre âge: 6 médecins pour 1000 habitants au lieu de 3 pour 1000 en France. Donc une médecine de proximité accessible. La clé n'est-elle pas là ? Quand un toubib là-bas dit "maladie respiratoire, restez au lit à l'isolement" il est peut-être écouté ? Il ont très peu de soins intensifs et encore moins de réa, donc ils doivent faire tout pour éviter d'y avoir recours.
FabiFlam
Pour ce qui est relatif à notre titre, ça fait plaisir de voir que certains journalistes ne se contentent pas des paroles d'évangiles et continuent de creuser un peu plus pour rétablir des vérités.
https://www.lci.fr/sante/bilan-du-co...r-2168494.html
Le terme "erroné" plutôt que "trompeur" aurait été plus déontologique (mais ça t'aurait fait moins plaisir peut-être )
La vérité est que le nombre de décès dans les hôpitaux est va atteindre les 250 par jour cette semaine (en moyenne glissante); et comme il dépend du nombre d'admissions à l'hôpital dans les 2 semaines précédentes, on sait déjà qu'il va encore au moins doubler avant que le confinement puisse avoir un effet.
Dans la troisième semaine de novembre on sera au moins au même niveau que lors du pic de la première semaine d'avril, quand il y avait plus de 500 décès par jour dans les hôpitaux (et il y aura plus de patients hospitalisés et en réa, car la mortalité des patients hospitalisés pour Covid a diminué d'environ 30%).
Et ensuite rien ne garantit que le nouveau confinement, moins strict qu'au printemps (arbanais, en tant que prof tu es bien placé pour le savoir), permette de faire baisser aussi vite le nombre de cas.
Cela parait assez évident qu'avec un confinement un peu moins strict la décrue prendra plus de temps.
Encore que si les élèves sont peu contaminants et peu contaminables comme on nous l'a affirmé peut-être aussi pour en partie justifier le maintien des cours ( ce que je souhaite aussi ) il ne devrait pas y avoir une grosse différence.
Quand on est à ce niveau de responsabilités, on se doit d'être le plus précis possible, ce genre d'erreur n'est pas acceptable même pour servir la cause à défendre.
Cela ne se serait peut-être pas produit si comme les belges nous étions capables de remonter les chiffres des EPAHD en temps réels.
6 mois après on meurt toujours moins le week-end que les jours de semaine ...