Actu - Comment pourrait se terminer l'épidémie de coronavirus ?
Deuxième vague, troisième vague : l’épidémie de coronavirus semble ne jamais devoir finir. Va-t-il falloir « vivre avec » éternellement ? Le virus va-t-il finir par disparaître ? Un vaccin peut-il...
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Ah bon ? Depuis quand ? Quel scientifique l'affirme ?Envoyé par FUTURA
Pourquoi des virus comme la rage ou Ebola deviennent au contraire plus mortels au fil des vagues ? Qu'en est-il des virus oncogènes qui n'ont aucun intérêt à ce que le cancer ne se déclare pas, puisque ces cellules dérégulées vont justement accroître le potentiel infectieux et donc la propagation ? Et j'en passe.
Un article pourtant rédigé correctement mais qui se termine sur une banalité aussi fause que la petite souris ou la fée des dents : c'est beau, presque poétique mais les virus en tant que règne sont loin d'être des bisounours ou de tendre à devenir des bisounours. Toutes les stratégies et tous les chemins évolutifs existent, y compris les pires scénarii.
Dernière modification par noir_ecaille ; 27/10/2020 à 20h11.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
bonsoir,
un virus ne pense pas donc il n'a pas d’intérêt, mais les variantes tuant plus vite se répandront sans doute moins, sauf grâce aux moyens de transports modernes et rapides.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Faux : pour la rage c'est justement l'entrée en phase furieux (qui tuera l'hôte rapidement) qui est intéressant. Même constat avec la destructuration des tissus concernant Ebola (ex : la peau peut se déchirer comme du papier à cigarette, d'où hémorragies et donc écoulement de liquides blindés de virions).
Franchement, c'est bisounours de vouloir faire accroire qu'un virus n'aurait pas intérêt d'un point de vue évolutif à tuer son hôte -- sauf s'il n'a qu'un hôte (pas le cas des coronavirus, qui nous viennent de réservoirs animaux, je rappelle) et que cette espèce hôte est en plus sur le déclin (pour l'instant on est pas sur la liste IUCN).
Quand bien même le SARSCov2 nous éliminerait, il a d'autres hôtes donc d'un point de vue évolutif, ça ne lui cause pase de préjudice.
Dernière modification par noir_ecaille ; 27/10/2020 à 20h34.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Encore une mauvaise vulgarisation..... qui conduit à une absurdité: prétendre que l' agent infectieux est un individu doté d' intentions et d' instinct de survie......
La phrase incongrue n' est que la transcription imprudente de la métaphore des épidémiologistes (métaphore dérivée de l' autre métaphore, celle de Richard Dawkins in "le gène égoïste"):
Métaphore désamorcée, ici, tout bêtement, c' est que si un virus qui réussit à tuer toute la population cible en une épidémie, alors une fois que le dernier vivant pouvant être infecté disparaît....
Ainsi, de par la construction du modèle..... il ne reste personne à infecter: le virus ne peut plus se reproduire..... donc les dernières copies virales disparaissent de vieillesse, après n' avoir eu plus rien à infecter.....*
Par contre la suite:
ça, c' est pure imagination....À un moment donné, il risque de s’affaiblir ou d'être moins contagieux, ce qui nous laissera un peu de répit... jusqu'au prochain virus.
*mais si il y a plusieurs espèces cible pour le virus..... c' est pas la disparition d' une des espèces qui empêche le virus de continuer à se reproduire +/- discrètement dans une autre espèce réservoir.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
mon message précédent qui s' est croisé avec jiherve et le tien: A ignorer!
Dernière modification par Bounoume ; 27/10/2020 à 20h43.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Si c'est comme pour le SIDA, on y a droit pour des dizaines d'années, voire des siècles. Et dans ces conditions, l'évolution ne dépendra que du comportement humain (à se faire vacciner, à respecter les gestes-barrière, etc.)
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Tout juste, Papy. Pour ça que ça ne sert plus à rien (vu les chiffres) de vouloir contenir l'épidémie : faut apprendre à vivre avec, arrêter de combattre les anti-masques et simplement se protéger -- comme avec le HIV, mais en plus contagieux... Les capotes ne sont pas remboursées et c'est à chacun de vérifier et se protéger, voire faire du tri envers les relations délétères.
Même si j'ai de la peine pour nos personnels médicaux...
Dernière modification par noir_ecaille ; 28/10/2020 à 00h04.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Personnels de santé*, y'a pas que les médecins.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
les anti-masques, ils sont quand même sacrément bêtes...... (comme les anti-vaccins....)
Ils couinent en fait par orgueuil et narcissisme: 'nous on est plus mieux que les autres'........ et par méchanceté simple: humilier les pauvres types qui appliquent la procédure de réassurance magique..... qui a l' avantage discret de réduire au moins un peu les risques...... des compliants... et des anti..... aussi.....
Au-delà, il y a le changement de comportement général, les déplacements..... les vacances très loin.....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Dès le début de cet après-midi, les parkings de supermarché du sud-ouest de l'Armorique étaient constellés de plaques étrangères (Comme à la poste deux choix, Finistère, Reste du monde).Au-delà, il y a le changement de comportement général, les déplacements..... les vacances très loin.....
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour,la Chine a réussi pour le moment à éviter une deuxième vague mais au prix de son isolement avec le reste du monde.
Encore la question des fermetures de frontières.
Qu'en est-il sur le plan scientifique ?
Je ressens les choses comme si l'idée de la fermeture de frontière était rejetée non pour des raisons scientifiques mais pour des raisons dramaturgico-idéologiques.
Qu'en est-il plus précisément ?
Quand on est dans un des pays où le taux d'incidence est le plus élevé, ça sert pas forcément à grand-chose de fermer les frontières (c'est plutôt les autres qui ne devraient pas avoir trop envie de venir visiter la France ou de voir des Français entrer chez eux sans contrôle)...
C'est plutôt lorsque le taux d'incidence aura fortement baissé suite au confinement(*) qu'il faudra limiter le risque de réimporter des cas. Mais si l'incidence baisse autant dans les pays voisins ce risque sera aussi limité que celui de faire circuler le virus d'une région à l'autre à l'intérieur du pays.
(*) Mais au printemps il avait fallu 1,5 mois pour que le nombre d'admissions à l'hôpital soit divisé par 10, avec un confinement plus strict que celui annoncé hier. Et la baisse s'était poursuivie pendant un bon mois après le déconfinement (en fait ce n'est qu'après le début de la dernière phase du déconfinement, faisant sauter pratiquement toutes les restrictions, que ça a recommencé à augmenter).
Alors que là, on se dirige évidemment vers un grand relâchement avant et pendant les fêtes de fin d'année, au moins équivalent à celui de l'été qui a amorcé la deuxième vague, mais avec comme circonstance aggravante le fait que les rassemblements se tiendront uniquement dans des lieux clos. Et début décembre il y aura encore assez de porteurs du virus en France pour que les frontières ne soient pas le souci principal...
Là tu as dû rater
cette partie
https://www.lequotidiendumedecin.fr/...curite-sociale
Dernière modification par arbanais83 ; 29/10/2020 à 08h53.
Dans le cas du CoViD c'est surtout faux : la mortalité de l'hote se situe bien après la période de contagion, et la contagiosité apparaît avant l'apparition des symptômes (d'où le problème d'ailleurs). Même s'il était mortel à 100%, ça ne changerait pas la dynamique. Du coup affirmation fausse dans le cas du CoViD, la mortalité n'impactant quasiment pas la propagation (même si vrai pour pas mal d'autres virus).
Dernière modification par obi76 ; 29/10/2020 à 08h57.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
